«Nous demandons simplement l'application de la loi et la disparition de l'application UberPop car c'est du travail dissimulé», a détaillé le président de l'association de défense des taxis toulousains, Philippe Duran.
Baisse du chiffre d'affaires
Depuis janvier, la loi Thévenoud, qui encadre la concurrence entre les taxis et les VTC, interdit à des chauffeurs non professionnels de transporter des passagers via UberPop.
«Pourtant ils sont toujours là», déplore Didier, 35 ans, un chauffeur de taxi. Selon lui, le chiffre d'affaires des professionnels toulousains «a chuté de près de 30%» en un an à cause de cette «concurrence déloyale».
L'association de défense des taxis a obtenu de l'Etat un renforcement des contrôles de police début mars. «Nous allons aussi engager des discussions avec le procureur, car nous réclamons des comparutions immédiates pour les chauffeurs qui se font pincer», explique Philippe Duran.
Le 31 mars la cour d'appel de Paris doit se prononcer sur la suppression de l'application UberPop. Selon le jugement, les chauffeurs de taxi ont indiqué qu'ils bloqueraient les aéroports dans 15 villes.
De son côté, le groupe américain UberPop a déposé plusieurs recours devant la Commission européenne et le Conseil constitutionnel.
La source
D'autres articles à ce sujet
La source
D'autres articles à ce sujet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire