samedi 4 décembre 2010

Baisse du trafic automobile à Nice


En trois ans, le trafic automobile a baissé de 1,25 %. Une moyenne qui reflète pourtant des réalités contrastées dans la capitale azuréenne
Le trafic automobile n'augmente plus dans la capitale azuréenne. « Alors que, ces trente dernières années, la circulation n'avait jamais cessé de progresser, la tendance générale est à la stabilisation. Pour la 1ère fois on enregistre même une légère baisse de 1,25 %, alors que le nombre d'immatriculation de véhicules dans les Alpes-Maritimes continue d'augmenter, » observe Benoît Kandel, 1er adjoint.

En France, la capitale azuréenne ferait même figure de bon élève en matière de fluidité de circulation. C'est le résultat d'une enquête réalisée par un exploitant de système de navigation.

Plus fluide que Nantes ou Monaco
D'après « Tomtom », Nice tire plutôt bien son épingle du jeu puisqu'on y circule mieux qu'à Nantes, Bordeaux, Toulouse ou encore Marseille. Avec 20 % de taux de congestion contre près de 32 % à Marseille. « Nous avons analysé le trafic sur les grands axes, boulevards et avenues... Ces données sont fiables puisque chaque kilomètre étudié a été parcouru 535 000 fois », précise Arnaud Pézeron, chargé de communication pour Tom Tom. « Nice est moins saturée que Monaco par exemple, où 36 % des routes sont congestionnées ».
La mise en service du tramway et l'augmentation de l'offre de bus a changé la donne ces trois dernières années. « Près de 90 000 passagers voyagent sur la ligne 1. L'offre de bus a également été améliorée, poursuit Benoît Kandel. En 2009, le trafic sur le réseau a encore augmenté de 5 %, et, depuis janvier, de 3,7 %. » Par ailleurs, la mise en place du stationnement résidant, à tarif préférentiel pour les habitants, incite des riverains à laisser leur voiture. Tandis que les « visiteurs », eux, paient désormais toute la journée, même entre midi et deux.
Des reports de trafic
Le long de la ligne 1, les axes ont été soulagés du trafic automobile, tandis que d'autres, par un effet de vase communicant, ont récupéré les flots de voitures. Bd de Cessole, Gambetta, avenue Raymond Comboul, ainsi que des routes utilisées comme itinéraires bis comme le bd de Cimiez par exemple.
En ville, des points noirs subsistent. Carrefours Magnan, Fontaine du Temple, Passage à niveau... Ces noeuds routiers saturent aux heures de pointe du matin et du soir. Tout comme la Prom' et la voie rapide, pourtant globalement plus fluides.
Les milliers d'automobilistes englués dans les bouchons n'ont pas le sentiment que ça roule mieux. « Pour circuler entre le quartier du Port et le centre-ville, c'est l'enfer, constate Richard. Les doubles files et les livraisons ajoutent à la pagaille. J'ai choisi le scooter, et même en deux-roues c'est compliqué ». Alors comment améliorer encore le trafic, notamment aux heures de pointe ?
Par la chasse au stationnement anarchique. « Nous allons étendre la vidéo-verbalisation pour dégager des axes paralysés par les doubles files », annonce Benoît Kandel. Mais aussi en continuant d'améliorer l'offre de transports en commun.

Source

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire