La sénatrice UMP de l'Ain Sylvie Goy-Chavent vient de déposer une proposition de loi visant à raccourcir les délais pour récupérer les points sur son permis. Elle explique ses motivations à L'argus...
L’argus : Vous venez de déposer une proposition de loi visant à aménager le permis à points, par un système de récupération plus rapide. Mais pourquoi donc ?
Sylvie Goy-Chavent : « Aujourd’hui, le permis à points, personne ne revient dessus. Nous parlementaires n’en n’avons même pas la possibilité. Certes, Il existe une part de répression utile, c’est indéniable. Mais le système de récupération des points est lourd, et long. Du coup, bien des personnes roulent sans permis !
Que proposez-vous donc ?
SGC : Que le délai soit ramené à six mois de récupération dans le cas de la perte d’un point, et à un an au lieu de trois pour retrouver tous ses points. Aujourd’hui, il existe une sorte de lassitude chez les conducteurs, et je crois que le fonctionnement du permis à point entraîne des effets contraires : les gens se disent que de toute façon, ils ne récupéreront jamais leurs points… Alors que s’ils savaient qu’il n’y en a que pour six mois, ils seraient plus vigilants.
Vous risquez de vous attirer les foudres des associations, de plusieurs de vos collègues, de l’éxécutif…
SGC : Se préoccuper des gens qui roulent sans permis ou qui n’ont pas les moyens de se payer un stage de récupération, c’est aussi le travail des parlementaires. Je croise tous les jours des personnes qui me disent ne plus savoir où elles en sont avec leur permis. Les parlementaires ne sont pas des moutons, l’aménagement du permis à points fait partie des évolutions nécessaires. Il faut lui redonner du corps, pour que les gens le respectent.
Votre proposition de loi est entre autres cosignée par le président du groupe UMP au Sénat Gérad Longuet : cela signifie-t-il qu’il y a une chance pour qu’elle soit discutée ?
SGC : On ne fait pas des propositions de lois pour prouver notre activité, mais bien pour qu’elles se concrétisent. Je n’ai pas encore de calendrier prévisionnel sur le texte, mais je vais insister.»
Source
Source SENAT
Sylvie Goy-Chavent : « Aujourd’hui, le permis à points, personne ne revient dessus. Nous parlementaires n’en n’avons même pas la possibilité. Certes, Il existe une part de répression utile, c’est indéniable. Mais le système de récupération des points est lourd, et long. Du coup, bien des personnes roulent sans permis !
Que proposez-vous donc ?
SGC : Que le délai soit ramené à six mois de récupération dans le cas de la perte d’un point, et à un an au lieu de trois pour retrouver tous ses points. Aujourd’hui, il existe une sorte de lassitude chez les conducteurs, et je crois que le fonctionnement du permis à point entraîne des effets contraires : les gens se disent que de toute façon, ils ne récupéreront jamais leurs points… Alors que s’ils savaient qu’il n’y en a que pour six mois, ils seraient plus vigilants.
Vous risquez de vous attirer les foudres des associations, de plusieurs de vos collègues, de l’éxécutif…
SGC : Se préoccuper des gens qui roulent sans permis ou qui n’ont pas les moyens de se payer un stage de récupération, c’est aussi le travail des parlementaires. Je croise tous les jours des personnes qui me disent ne plus savoir où elles en sont avec leur permis. Les parlementaires ne sont pas des moutons, l’aménagement du permis à points fait partie des évolutions nécessaires. Il faut lui redonner du corps, pour que les gens le respectent.
Votre proposition de loi est entre autres cosignée par le président du groupe UMP au Sénat Gérad Longuet : cela signifie-t-il qu’il y a une chance pour qu’elle soit discutée ?
SGC : On ne fait pas des propositions de lois pour prouver notre activité, mais bien pour qu’elles se concrétisent. Je n’ai pas encore de calendrier prévisionnel sur le texte, mais je vais insister.»
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Source SENAT
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