Les taxis ne veulent plus se faire « promener » par UberPop, le service de l’entreprise américaine Uber, qui met en relation des particuliers et des conducteurs non-professionnels, mais est théoriquement interdit par la loi Thévenoud du 1er octobre 2014. Et ils ont décidé de le signifier au gouvernement.
Jeudi 9 avril, 14 organisations professionnelles ont annoncé avoir lancé un « ultimatum » de quinze jours au gouvernement pour qu’il mette fin au « travail dissimulé » que représente à leurs yeux ce service.
Dans un communiqué commun, elles pointent les « procédures actuellement en cours, traînées en longueur par la société Uber », et disent vouloir « comprendre pourquoi le gouvernement, les services de l’ACOSS-URSSAF ou fiscaux ne sanctionnent pas de façon plus radicale les travailleurs clandestins. »
Elles ont prévenu que « sans réponse sous quinze jours, elles prendraient les mesures nécessaires pour préserver leur profession et leur avenir ».
Les taxis envisagent ainsi des actions de « grève fiscale, de grève de charges sociales », mais « pas de mouvements de rue spectaculaires, qui nous rendent plus impopulaires qu’autre chose », a précisé à l’AFP Didier Hogrel, président de la Fédération nationale du taxi (FNDT).
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