En Mayenne, il existe 240 taxis pour les habitants des 261
communes du département. Et on en trouve un peu partout. État des lieux.
La Mayenne bien lotie
Dans le département, il y a très exactement 240 taxis. « La
Mayenne est bien couverte, résume Bruno Di Rico, artisan taxi à Mayenne et
vice-président de la chambre syndicale des artisans taxis. Dans les villes les
plus importantes du département évidemment. Laval (18 taxis), Mayenne (13),
Château-Gontier (13), Meslay-du-Maine (11), Évron (10), Craon (8). Mais aussi
dans des petites communes comme Fromentières, Monlay, Izé, La Croixille,
Saint-Baudelle et bien d'autres. « Dans le département, on trouve des taxis
implantés dans de toutes petites communes, où parfois il n'y a pratiquement pas
d'autres entreprises. Et les taxis, ces communes-là y tiennent beaucoup car ils
rendent service », poursuit Bruno Di Rico.
En développement ?
Avec 240 taxis, la Mayenne est bien lotie. Il y a peu de
demandes de création d'entreprises d'artisans taxis. « Quatre en 2010 et sept
en 2011 », annonce Véronique Renoux-Viou, chef du bureau de la circulation à la
préfecture.
Tarifs
Les nouveaux tarifs viennent d'être fixés pour 2012. Pour un
taxi de jour (entre 7 h et 19 h), « la prise en charge est de 2,40 €, et le
kilomètre de 76 centimes », résume Véronique Renoux-Viou. Concrètement,
traverser une ville comme Mayenne coûte « un peu plus de 6 € », selon Bruno Di
Rico. C'est « 48 € » pour un trajet aller-retour entre Mayenne et Laval. Bien
sûr, ces tarifs augmentent pour une course, la nuit, les dimanches et les jours
fériés.
Réglementation
Pour devenir artisan taxi, il faut passer un examen. Avec
des épreuves théoriques et pratiques. Une fois, cet examen obtenu, le taxi doit
être équipé d'un compteur horokilométrique, d'un dispositif extérieur qui porte
la mention « taxi », et l'indication de la commune de rattachement. Il existe
une autre réglementation plus subtile. Durant les deux premières années, un
artisan taxi ne peut pas transporter de malades assis. C'est une convention
passée en accord avec la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM). Du coup,
ces deux premières années sont particulièrement délicates pour les taxis. Ce
transport de malades étant la clientèle la plus importante. « La réglementation
est lourde, mais c'est normal, affirme Bruno Di Rico. C'est un métier de la
route, et donc qui peut être dangereux. »
Clients
« Le transport de malades représente en moyenne 80 % de la
clientèle », estime Véronique Renoux-Viou. Les choses évoluent également si un
taxi est surtout basé en ville ou à la campagne. À Laval, par exemple, la gare
offre plus de potentialités. Le transport de salariés d'entreprises ou de
simples clients sont donc beaucoup plus fréquents.
Valentin GENDROT.
Source : http://goo.gl/skzOi
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire