La traque aux taxis clandestins est ouverte. Les pouvoirs publics viennent de prendre la mesure du ras-le-bol de la profession
Les taxis clandestins, qui empoisonnent la vie professionnelle des vrais chauffeurs, ceux qui payent patente, risquent dans les semaines qui viennent de mal finir leurs courses. Ou peut-être de ne plus les commencer.
En accord avec la police nationale et la police municipale, ainsi bien sûr qu’avec les représentants des professionnels, la préfecture vient en effet de lancer ce qu’elle appelle un « plan d’action immédiat afin d’éradiquer ce phénomène » (voir nos éditions départementales de dimanche).
Les vrais taxis voulaient « bloquer la gare »...
Dans le détail, évidemment, on n’en saura guère plus. « Je ne peux rien vous révéler, explique le sous-préfet Gérard Gavory, secrétaire général de la préfecture. Disons qu’il s’agit pour la police de prendre des clandestins en flagrant délit, dans le but d’obtenir des peines plus lourdes. Le procureur sera informé. »
Depuis le début de l’année, ce phénomène des taxis clandestins, récurrent autour de la gare Thiers depuis une quinzaine d’années, « s’est aggravé », selon Max Roy, le président du syndicat des taxis de Nice. « On en est cette fois arrivé à des menaces de mort ! assure l’artisan. Si la réunion en mairie, vendredi, avec l’adjoint au maire Rudy Salles, la préfecture et la police n’avait pas eu lieu, on était à deux doigts de bloquer la gare et d’appeler les medias... »
Signe d’un vrai ras-le-bol alors que les taxis clandestins, souvent une dizaine aux abords de la gare Thiers, n’hésitent plus à aborder les voyageurs directement dans le hall. Et surtout, à s’attaquer à tous types de clientèle. « Avant, le problème était limité aux allées et venues au foyer Sonacotra de la RN 202. Il y a une dizaine d’années, on avait même eu des pugilats avec eux, précise Max Roy. Mais maintenant, ce sont des réseaux organisés, qui travaillent surtout la nuit et font aussi beaucoup d’autres choses... »
Lesquelles ? Sans doute des petits trafics auxquels la police est habituée. A elle d’entrer dans la course, si l’on ose dire. Sachant que cette période de fin d’année n’est peut-être pas la plus fournie en activité : « En ce moment, on est plus de taxis que de clients, les clandestins n’ont pas non plus grand-chose à se mettre sous la dent... » remarque le président des taxis. Leurs concurrents déloyaux ne perdent sans doute rien pour attendre.
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En accord avec la police nationale et la police municipale, ainsi bien sûr qu’avec les représentants des professionnels, la préfecture vient en effet de lancer ce qu’elle appelle un « plan d’action immédiat afin d’éradiquer ce phénomène » (voir nos éditions départementales de dimanche).
Les vrais taxis voulaient « bloquer la gare »...
Dans le détail, évidemment, on n’en saura guère plus. « Je ne peux rien vous révéler, explique le sous-préfet Gérard Gavory, secrétaire général de la préfecture. Disons qu’il s’agit pour la police de prendre des clandestins en flagrant délit, dans le but d’obtenir des peines plus lourdes. Le procureur sera informé. »
Depuis le début de l’année, ce phénomène des taxis clandestins, récurrent autour de la gare Thiers depuis une quinzaine d’années, « s’est aggravé », selon Max Roy, le président du syndicat des taxis de Nice. « On en est cette fois arrivé à des menaces de mort ! assure l’artisan. Si la réunion en mairie, vendredi, avec l’adjoint au maire Rudy Salles, la préfecture et la police n’avait pas eu lieu, on était à deux doigts de bloquer la gare et d’appeler les medias... »
Signe d’un vrai ras-le-bol alors que les taxis clandestins, souvent une dizaine aux abords de la gare Thiers, n’hésitent plus à aborder les voyageurs directement dans le hall. Et surtout, à s’attaquer à tous types de clientèle. « Avant, le problème était limité aux allées et venues au foyer Sonacotra de la RN 202. Il y a une dizaine d’années, on avait même eu des pugilats avec eux, précise Max Roy. Mais maintenant, ce sont des réseaux organisés, qui travaillent surtout la nuit et font aussi beaucoup d’autres choses... »
Lesquelles ? Sans doute des petits trafics auxquels la police est habituée. A elle d’entrer dans la course, si l’on ose dire. Sachant que cette période de fin d’année n’est peut-être pas la plus fournie en activité : « En ce moment, on est plus de taxis que de clients, les clandestins n’ont pas non plus grand-chose à se mettre sous la dent... » remarque le président des taxis. Leurs concurrents déloyaux ne perdent sans doute rien pour attendre.
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