mardi 30 novembre 2010

Transport de personnes malades : les taxis prêts à se remobiliser


Une opération escargot a réuni une soixantaine de véhicules hier à Lyon. La fédération des taxis indépendants craint une réforme qui viserait à encadrer les courses pour limiter l’envolée des dépenses de la Sécu
C’est une poussée de fièvre qui en annonce peut-être d’autres. Tout au long de la journée d’hier, une soixantaine de taxis venus du Rhône, de l’Ain et de l’Isère, ont sillonné au ralenti le centre de Lyon en provoquant des bouchons dans leur sillage. Une soixantaine de véhicules, c’est beaucoup moins que les 200 prévus par l’organisateur, la fédération nationale des taxis indépendants (FNTi). « Mais ce n’est qu’un commencement », espère Pascal Wilder, le vice-président du 2 e syndicat de la profession. Car pour lui et ses collègues, qui ont été reçus en délégation à l’agence régionale de santé, puis en préfecture, la mobilisation risque de se poursuivre au cours des prochaines semaines, si se concrétisaient des mesures, source « d’inquiétudes » pour la FNTi. Le rapport Eyssartier remis en septembre dernier à Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, suggère une réorganisation du transport des personnes malades, pour « réduire les temps d’attente » des patients, tout en permettant des économies à la Sécurité sociale. Des dérapages sont constatés, avec une progression des dépenses en ce domaine de l’ordre de 6 à 7 % par an. Le rapport Eyssartier propose notamment de tester la mise en place de plateformes d’appels, qui pourraient, selon la FNTi, être confiées à des ambulanciers.
Or, les taxis redoutent que de grands groupes s’emparent sur appel d’offres de la gestion des transports de personnes malades, au détriment des artisans et des petites entreprises ambulancières. « C’est les plus gros qui vont avoir les courses et les petits pourront crever ! » s’inquiète ce chauffeur. Les taxis conventionnés avec la Sécu tirent parfois de cette activité une partie très importante de leurs revenus. « Moi, témoigne celui-ci, ça représente 80 % de mon chiffre en milieu rural, alors vous imaginez ce qui me resterait… ». Des craintes qui, selon le ministère de la Santé, sont infondées. Un référentiel (schéma) d’organisation des transports sanitaires sera diffusé par circulaire aux agences régionales de santé et aux établissements à une date non précisée. Mais, souligne-t-on au ministère, « le rôle des taxis dans la prise en charge des patients n’est absolument pas remis en cause ». « Le libre choix des patients est maintenu, y compris dans le mode de transport (et) il n’est pas mis en place de marchés publics […], lesquels excluraient les taxis ». « Aucune mesure complémentaire » ne figurera dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2011. « Il s’agit, insiste le ministère, uniquement de mesures d’organisation internes des établissements (de santé) ».
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Un cab chinois à Paris


Dans Paris
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la discrétion n'est pas son fort. Anonyme à Londres, sa mère patrie, le "TX4" comme il se nomme attire les commentaires. Rouler la fenêtre ouverte permet d'entendre l'avis de monsieur-tout-le-monde.

Première indication, personne n'a de doute quant à la provenance de l'engin ! Et pendant la durée de notre reportage, un véritable Anglais à la recherche d'un taxi se fera même berner : "Oh ! A proper cab ! " s'écrie-t-il avec plaisir, prêt à monter  (oh ! un vrai taxi !) Lorsqu'on lui explique que le véhicule n'est pas un vrai taxi, moue de l'Anglais, qui repasse en français dans le texte : "Et zut..."

Face à l'Opéra, les gens pressés affluent. Tout le monde tourne la tête, certains commentent : "Il est beau le taxi... il en ont des beaux comme ça à Londres ? " demande un couple relativement âgé. L'instant d'après, c'est une parisienne en retard qui tourne la tête : "Ce n'est pas très pratique, mais j'aime bien" assure t-elle. Marc, la cinquantaine, prend le temps d'examiner l'engin. Devant, derrière, il est séduit, mais rationnel : "Pour des mariages, de l'évènementiel, c'est super. Mais pour un taxi seul, je n'y crois pas trop. Il faudrait voir la consommation, les pièces, s'il y a un réseau pour l'entretien... Pour que cela marche, il faudrait qu'une flotte en achètent, comme celle des taxis G7 par exemple. Car ce qu'il faut bien voir, c'est qu'il s'agit d'une vraie voiture conçue pour le transport de personnes, ce n'est pas une voiture particulière qui fait office de taxi..." Quelques minutes plus tard, c'est une femme qui vient aux renseignements : "Ce sont les nouveaux taxis parisiens ? Non ? Ah, c'est dommage... Surtout qu'à Londres, ils n'en n'ont pas des beaux comme ça. Ce sont les mêmes ? Ah bon..."



Changement de décor. Place Vendôme, ses bijouteries, son ministère de la justice. Les taxis chargent vite leurs clients. Xavier est un chauffeur de taxi qui a la cinquantaine, il roule en Volkswagen Touran. Attention, il connait déjà le TX4 : "Moi acheter ça ? Sûrement pas ! Vous avez vu combien ça coûte ! Et pour la revente, c'est impossible !" Voici pourquoi : Xavier est artisan taxi, ce qui signifie que la voiture lui appartient. Il doit donc calculer au plus juste tous ses postes de dépenses, car sinon, c'est sa rentabilité qui est directement menacée : "Moi les voitures, je les garde 4 ans environ, et 220 000 kilomètres. En général, elles partent à l'export..." Mais le chauffeur de taxi sait aussi apprécier l'intérieur de l'engin : "C'est grand, c'est chouette, c'est vraiment fait pour transporter des gens. La seule chose qui me choque, c'est la vitre de séparation, cela ne marcherait pas en France. Les clients aiment le contact."
Détail amusant, un chauffeur de taxi en Mercedes Classe E rencontré plus tard s'avère d'un avis diamétralement opposé : "Ah, la séparation, j'aime bien ! Les gens, ils vous posent des questions, ils vous prennent pour des moins que rien. Avec la vitre, plus de problème !" A noter que dans les versions qui seront vendues au grand public, la séparation disparaitra.

 
Mini-essai
Disons le d'emblée, le TX4 s'occupe bien mieux de ses clients que de son chauffeur. Celui-ci a droit à un habitacle cossu en apparence... et 100% plastique. Le placage en faux bois de la planche de bord s'avère de piètre qualité, comme la finition d'ailleurs.
Une fois assis à bord, (un seul siège avant, l'espace du siège passager est réservé aux bagages), les personnes de plus d' 1m70 doivent se faire une raison : le siège ne coulisse pas plus, car il vient cogner dans la vitre de séparation. Le pédalier est décalé sur la droite, ce qui augure d'une position de conduite très particulière.
Contact, et le 2,5L turbo diesel s'ébroue bruyamment. Ses 102 CV suffisent à mener l'engin, mais il ne faut surtout pas en attendre des performances ou accélérations convaincantes. De toute manière, la direction floue, le freinage un peu juste et la boite accrocheuse ne donnent pas envie de pousser le rythme. Seuls points dynamiques positifs, l'amortissement, très douillet, et le rayon de braquage, diabolique en ville.
Si le chauffeur est un peu déçu, le sourire des clients devrait toutefois le ravir. A l'arrière en effet, c'est tout confort : une large banquette offre trois vraies places, tandis que deux strapontins lui font face. Sur notre modèle d'essai, un lecteur DVD permet même de regarder un film en roulant. Pour communiquer avec le chauffeur, un hygiaphone est intégré. Détail qui peut ne pas en être un, le TX4 demeure sans doute le seul véhicule de série vendu en France avec tout l'équipement nécessaire à une personne à mobilité réduite ou handicapée. L'un des strapontins coulisse pour faciliter la descente, tandis qu'un marchepied en trois parties permet aux fauteuils roulants de monter à bord facilement. Un avantage non négligeable...





Bilan
L'engin est atypique, déclenche un élan de sympathie hors du commun. Ses qualités sont indéniables pour le transport de personnes. Génial le TX4 ? En un sens, oui. Mais le revers de la médaille, plus que la qualité de fabrication ou les prestations routières, c'est le prix : à 33 900€ plus 1600€ de malus, la taxi anglais fait payer au prix fort son petit grain de folie "so british".

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Gare aux faux taxis !

L’un d’eux vient d’être arrêté en flagrant délit près de la gare de Melun.Celles de Chessy, Fontainebleau, Nemours ou Montereau sont aussi touchées par ce phénomène.


Il n’y a pas que l’aéroport de Roissy qui est concerné. Les taxis clandestins sont de plus en plus présents autour des gares, notamment à Melun. Le phénomène touche également la gare TGV de Chessy, mais aussi celles de Fontainebleau, Nemours et Montereau. Avant-hier, les policiers de Melun ont interpellé en flagrant délit un homme de 32 ans.
Il chargeait des clients dans le périmètre de la gare. Placé en garde à vue, il a expliqué qu’il arrondissait ainsi ses fins de mois. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel de Melun en février prochain. Il encourt une peine de un an de prison, 15000 € d’amende, une suspension du permis pendant cinq ans, la confiscation du véhicule et l’interdiction de paraître sur le site.
« C’est très grave ce qui se passe en ce moment. Si la justice veut nous aider, elle doit sanctionner sévèrement, constate l’un des 22 artisans taxis de Melun. Le soir, vers 22 heures, c’est très chaud… Les faux taxis n’hésitent pas à faire de la provocation. Ils se plantent directement devant nous et disent : Qu’est-ce que tu as? Ça ne te plaît pas?… » « Ils ont mis en place une technique bien rodée, ajoute un de ses collègues. Ils se garent dans les rues adjacentes de la gare et n’hésitent pas à envoyer des rabatteurs pour chercher des clients ou alors ils y vont eux-mêmes. »
Selon un autre chauffeur, afin de réaliser un maximum de bénéfices, les clandestins embarquent parfois plusieurs clients en même temps. L’un paye 5 € pour la place Saint-Jean, l’autre 5 € pour aller dans le quartier Montaigu et un troisième 25 € pour aller à Cesson. « Ils nous font un tort considérable, assure-t-il. La plupart d’entre eux sont des délinquants. Ils travaillent dans l’illégalité la plus complète et au mépris des règles de sécurité. » Si un accident survient, leurs « clients » ne sont pas assurés. La justice en a conscience. « On va renforcer les contrôles et sanctionner ce type de comportement, affirme-t-on au parquet de Melun. Ce n’est pas facile. Bien souvent, c’est le jeu du chat et de la souris. Pour que l’infraction tienne, il faut un flagrant délit et le témoignage des personnes transportées. »
Les artisans taxis suggèrent à leurs clients la plus grande prudence. Et rappellent qu’ils ne doivent monter que dans un véhicule surmonté d’un globe « taxi » sur le toit. La carte professionnelle doit aussi être visible sur le pare-brise. Sans oublier le compteur installé dans le véhicule, qui affiche le tarif de la course.


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lundi 29 novembre 2010

La journée professionnelle des taxis à Nice ... en images !

Après le passage du Salon du Taxi à Nice voici l’album photos, un grand merci à Amandine. Certains d’entre vous se reconnaitront ;)

Salon Taxi Nice 25nov2010


Et ce n’est pas fini … France 3 parle également de la journée professionnelle du taxi à Nice, voir la vidéo ici.

Que des grands moments …

jeudi 25 novembre 2010

Transport de personnes malades : les taxis prêts à se remobiliser

Une opération escargot a réuni une soixantaine de véhicules hier à Lyon. La fédération des taxis indépendants craint une réforme qui viserait à encadrer les courses pour limiter l’envolée des dépenses de la Sécu
C’est une poussée de fièvre qui en annonce peut-être d’autres. Tout au long de la journée d’hier, une soixantaine de taxis venus du Rhône, de l’Ain et de l’Isère, ont sillonné au ralenti le centre de Lyon en provoquant des bouchons dans leur sillage. Une soixantaine de véhicules, c’est beaucoup moins que les 200 prévus par l’organisateur, la fédération nationale des taxis indépendants (FNTi). « Mais ce n’est qu’un commencement », espère Pascal Wilder, le vice-président du 2 e syndicat de la profession. Car pour lui et ses collègues, qui ont été reçus en délégation à l’agence régionale de santé, puis en préfecture, la mobilisation risque de se poursuivre au cours des prochaines semaines, si se concrétisaient des mesures, source « d’inquiétudes » pour la FNTi. Le rapport Eyssartier remis en septembre dernier à Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, suggère une réorganisation du transport des personnes malades, pour « réduire les temps d’attente » des patients, tout en permettant des économies à la Sécurité sociale. Des dérapages sont constatés, avec une progression des dépenses en ce domaine de l’ordre de 6 à 7 % par an. Le rapport Eyssartier propose notamment de tester la mise en place de plateformes d’appels, qui pourraient, selon la FNTi, être confiées à des ambulanciers.
Or, les taxis redoutent que de grands groupes s’emparent sur appel d’offres de la gestion des transports de personnes malades, au détriment des artisans et des petites entreprises ambulancières. « C’est les plus gros qui vont avoir les courses et les petits pourront crever ! » s’inquiète ce chauffeur. Les taxis conventionnés avec la Sécu tirent parfois de cette activité une partie très importante de leurs revenus. « Moi, témoigne celui-ci, ça représente 80 % de mon chiffre en milieu rural, alors vous imaginez ce qui me resterait… ». Des craintes qui, selon le ministère de la Santé, sont infondées. Un référentiel (schéma) d’organisation des transports sanitaires sera diffusé par circulaire aux agences régionales de santé et aux établissements à une date non précisée. Mais, souligne-t-on au ministère, « le rôle des taxis dans la prise en charge des patients n’est absolument pas remis en cause ». « Le libre choix des patients est maintenu, y compris dans le mode de transport (et) il n’est pas mis en place de marchés publics […], lesquels excluraient les taxis ». « Aucune mesure complémentaire » ne figurera dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2011. « Il s’agit, insiste le ministère, uniquement de mesures d’organisation internes des établissements (de santé) ».

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André Valoteau, président de la FTI et Jean-Marc Chaigneau, vice-président.
Les chauffeurs de taxis craignent de perdre le marché des transports de malades assis. Ils manifesteront mercredi pour défendre leur position.
Les chauffeurs de taxis voient d’un mauvais œil la mise en place des applications de la nouvelle réglementation des transports de malades assis prévue pour le début de l’année 2011. Il semblerait qu’ils ne puissent plus assurer les transports post-hopitaliers. La dernière convention signée entre les syndicats de taxis et le ministère de la Santé remonte à 2008. Pourquoi ce changement leur fait-il peur ? Début d’explications avec André Valoteau, président de la FTI (Fédération des taxis indépendants), Jean-Marc Chaigneau, vice-président et Laurent Mallochaud, secrétaire général du même syndicat.
Vous considérez que vous êtes dans le flou ?
Depuis quelques années, des parts de notre marché ont déjà disparu au bénéfice de transporteurs franchisés, notamment pour le transport de scolaires ou de personnes handicapées. Mais comme nous sommes conventionnés par la CPAM pour transporter des malades assis « aller-retour » domicile/hôpital, nous avons déjà fait de gros efforts pour nous adapter. Nous avons investi à nos frais dans le procédé de télétransmission et surtout nous effectuons des remises sur le prix du transport. Quelle est notre place désormais dans ce nouveau plan ? Nous ne savons pas, ça reste effectivement assez opaque.
Le transport des malades représente une part importante de votre activité ?
Pour les taxis en milieu rural, c’est de l’ordre de 80 à 90 % de leur chiffre d’affaires. En zone urbaine -Châtellerault, Poitiers et ses environs-, c’est entre 50 et 60 %. Et chaque entreprise de taxi possède plusieurs véhicules. Nous sommes des artisans avec plusieurs salariés.
Vous transportez quel type de malades ?
Les personnes pour des dialyses, des radiothérapies, de la chimiothérapie et aussi les personnes en hospitalisation de jour. Si on nous supprime le transport (pour le retour) de ces malades, c’est aussi un service de moins pour les personnes en milieu rural. Nous sommes là en complément du service public qui n’existe plus. Si nous perdons ce marché, nous serons obligés de licencier pas moins de 130 ou 150 salariés dans le département.
Si vous n’assurez plus ce « service », qui le fera à votre place ?
Actuellement, ces prestations sont aussi fournies par les VSL [NDLR : Véhicules sanitaires légers]. Nous faisons la même chose mais avec une réglementation différente. Et nous n’avons pas la même formation. Mais nous sommes prêts à passer cette formation d’ailleurs. Ce qui nous inquiète, comme nous ne sommes visiblement pas retenus dans ce nouveau schéma, c’est surtout que les grands ambulanciers vont se soumettre aux exigences de l’ARS [Agence régionale de santé]. Ils répondront à des appels d’offre pour les retours et proposeront dans un premier temps un tarif plus bas mais s’ils ont le monopole, ils seront libres de revoir leur prix à la hausse. Ils devront aussi « mutualiser » les patients pour les transporter par petit groupe. Les malades devront donc être moins exigeants sur les horaires. Aussi, il existe deux écoles de taxi à Poitiers qui n’auront plus raison d’être s’il n’y a plus de créations de nouvelles licences de taxi. Nous ne pourrons pas nous aligner à toutes ces exigences, notamment tarifaires, de l’ARS. Donc nos emplois sont réellement menacés.
Les chauffeurs de taxi indépendants du Poitou-Charentes appellent à une manifestation ce mercredi 24 novembre. Ils se réuniront à 8 h, place de Dion Bouton (centre routier) à Poitiers pour le départ d’un périple qui passera par Migné-Auxances et Chasseneuil-du-Poitou (9 h), Buxerolles (10 h 40), Poitiers/CPAM (11 h 30). Pause casse-croûte à 12 h 15 au parc des expositions de Poitiers. L’après-midi, le cortège s’arrêtera dans divers endroits avant de rejoindre la préfecture vers 16 h 30.

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Opération escargot des artisans taxis indépendants.

La réaction des artisans taxis ruraux conventionnés auprès de la caisse primaire d'assurance maladie, ne s'est pas fait attendre. Ils distribueront des tracts dans la matinée, avant une opération escargot jusqu'à l'hôpital de la Source.

Le rapport Eyssartier a jeté un pavé dans la marre, il prévoit une réforme des transports médicalisés, qui seraient gérés par des groupes d'ambulanciers, mais pour Christophe Laveau, président du FTI 45 (Fédération des Taxis Indépendants), ce rapport écarte les taxis de cette réforme, une crainte pour les 300 professionnels du département. Autre dispositif prévu, le paiement des courses, ne serait plus assurée par la CPAM, mais par l'hôpital.

Aujourd'hui, ils s'inquiètent de perdre en janvier 2011 le transport médicalisé ce qui consiste à prendre en charge des patients et de les emmener à leurs soins (dialyse, chimiothérapie.)
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Les chauffeurs de taxi échauffés par une réforme

Une soixantaine de taxis ont menés une opération escargot hier dans le centre de Lyon pour protester contre un projet de réforme du transport des personnes malades. «Aujourd'hui, les hôpitaux font appel à des taxis habilités au tiers-payant. Demain, ils devront passer par des groupements d'ambulanciers, qui feront travailler en priorité des ambulances», regrette Lionel Willder, chauffeur à Lyon et membre de la fédération des taxis indépendants.

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Plus de taxis à Paris d'ici l'automne 2011

Que ceux se rassurent ceux qui, dépités de ne pas trouver un taxi en pleine nuit, rentraient à pied. Les taxis parisiens seront plus nombreux à l'automne 2011Le nombre de licences attribuées supplémentaires devrait atteindre les 200, selon la lettre d'information de la Préfecture de police de Paris. Le nombre de doublage, soit l'utilisation d'un véhicule par deux chauffeurs dans la même journée, devrait également être augmenté de 61, soit 1 174 véhicules.
"Pour mesurer la disponibilité réelle des taxis, il faut également prendre en compte les dispositifs visant à augmenter l'offre de taxi à Paris : extension de l'amplitude horaire de travail, régulation des passages à Roissy-Charles de Gaulle, voie réservée sur l'autoroute A1, etc., soit 1.300 équivalents-taxis", précise toutefois la préfecture.

La Préfecture de police avance que 19 297 taxis seront ainsi disponibles pour les usagers dans la capitale.

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mercredi 24 novembre 2010

150 taxis pour une manifestation roulante

Près de 150 taxis ont répondu ce matin à l'appel à manifester lancé par la Fédération des taxis indépendants du Bas-Rhin. Venus de tout le département mais aussi du Haut-Rhin, de la Moselle, de la Meuse et de la Haute-Saône, les artisans ont rejoint dans la matinée la chambre de métiers, à Schiltigheim, pour exposer leurs craintes au président Bernard Stalter.
«Le ministère de la Santé, la Direction générale de l'Offre de Soins (DGOS), la Direction de la Sécurité Sociale (DSS) et la CNAM discutent avec quelques syndicats ambulanciers d'une nouvelle gestion des sorties hospitalières, pointe Jean-Pierre Fortmann, président de la FTI 67. Or, d'après le document qui circule en ce moment, les ambulanciers créeraient des plates-formes excluant de fait les taxis du circuit.»
Pour les 340 entreprises de taxis du département conventionnées pour le transport médical, ce serait un coup dur. «Dans les petites communes et en milieu rural, le transport de malades représente entre 70 % et 90 % de notre activité», assure Jean-Pierre Fortmann.
Les manifestants se rendent en ce moment à Hautepierre pour remettre à la direction de l'établissement un courrier présentant leurs craintes et leurs revendications. Ils se rendront ensuite à l'Hôpital Civil, au centre Paul-Strauss, puis au Parlement, pour finir à la préfecture en début d'après-midi.
La semaine dernière, l'Agence Régionale de Santé (ARS) Alsace avait assuré la profession que «le projet négocié entre le ministère et les acteurs du transport sanitaire n'a pour objectif, ni d'exclure les taxis du marché, ni d'en redistribuer les cartes».
Et l'ARS de poursuivre: «Il s'agit simplement de trouver de nouveaux modes d'organisation interne des établissements pour réduire les temps d'attente des patients. Ces mesures doivent bénéficier aux taxis comme aux autres transporteurs.»

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Les taxis au rythme des escargots à Lyon

CIRCULATION - La manifestation des chauffeurs a finalement peu perturbé le trafic...

Une soixantaine de chauffeurs taxis participent à l'opération escargot prévue ce mercredi dans les rues de Lyon, contre 200 annoncés. Ils protestent contre la réforme du transport des personnes malades. Le syndicat de taxi FNTI craint qu’à partir du 1er janvier les ambulanciers assurent les courses les plus rentables.
Dans la matinée, le cortège de taxis a finalement peu perturbé la circulation. Ils sont partis peu avant 10h de Gerland, puis ont emprunté l’avenue Jean-Jaurès et le boulevard Vivier-Merle. Et stationnent depuis midi quai Augagneur (3e) alors qu'une délégation est reçue à la préfecture du Rhône.
L'opération escargot se poursuit dans l'après-midi
Mais l'opération n'est pas termnée. Les chauffeurs en colère entendent passer ensuite par la place Bellecour, le quai Gailleton avant de rejoindre la Halle Tony-Garnier en fin d’après-midi. 

samedi 20 novembre 2010

Les taxis clandestins s'emparent de la gare Thiers

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Depuis quelques mois, les faux taxis seraient une dizaine à concurrencer les "vrais" dans le secteur de la gare Thiers, faisant courir des risques à leurs clients.
Scène vécue dans la nuit d'avant-hier dans le hall de la gare Thiers. Lena, jeune étudiante allemande, vient de rater le dernier train pour Mouans-Sartoux. Un homme l'aborde : « Vous voulez un taxi pour pas cher ? » Non, merci. Autre proposition du même genre cinq minutes plus tard. Finalement, face à ces offres cavalières, ce soir-là, elle a préféré dormir chez une copine.
Elle a bien fait parce ce que ces taxis sont clandestins. Sans aucune autorisation légale. Pas d'assurance pour les passagers en cas d'accident. Quant aux limousines dans lesquelles ils promettent de vous embarquer à des tarifs « défiant toute concurrence », ce sont en fait souvent des épaves ou presque... Bref, attention à l'arnaque ! D'autant que la note finalement réclamée une fois à bon port, peut être égale, voire supérieure à celle d'un taxi en règle !
Depuis quelques mois, ils sont près d'une dizaine en embuscade sur le parvis de la gare ou à proximité immédiate, le long de l'avenue Thiers ou bien encore à l'angle de la rue de Belgique. Un commerce lucratif et très bien organisé. Ces faux taxis ont leurs rabatteurs qui n'hésitent pas à démarcher les clients jusque sur les quais de la gare.
Menace de mort
« Ils agissent en toute impunité, au su et au vu de tous, s'énerve le président des « Taxis niçois indépendants »*. Avant, ils faisaient ça à la sauvette, c'était une sorte de commerce " communautaire " pour se rendre de la gare à la Sonacotra dans la plaine du Var. Depuis le mois de juin, ils ont élargi leur activité et s'adressent à toutes les clientèles. Ils travaillent en bande et nous portent un préjudice financier considérable. Il y a plus grave : les dangers qu'ils font courir à ceux qu'ils transportent. »
« Il y a toujours eu du travail au noir, mais aujourd'hui, le phénomène prend une ampleur inquiétante. Tous ces gens ont tissé une toile autour de la gare », confirme Max Roy, le président du syndicat des taxis de Nice. Ce dernier craint que la situation ne dégénère si les autorités n'agissent pas : « Un de nos chauffeurs a été menacé de mort. Une plainte a été déposée auprès du procureur de la République ».
L'affaire prend même une dimension politique. Le socialiste Patrick Allemand demande au maire et au préfet d'intervenir : « Il est anormal qu'un tel trafic puisse ainsi prospérer. Il met les touristes en insécurité et menace l'activité des taxis qui s'acquittent des impôts et taxes. Il est temps de remettre de l'ordre ».
« On a confiance mais... »
Rudy Salles, l'adjoint au tourisme et délégué aux taxis lui répond : « J'ai demandé au préfet d'organiser une réunion avec la Ville, la police, les taxis. Celle-ci aura lieu bientôt. Il faut mettre un terme à ces agissements. Mais dès maintenant, les services sont mobilisés pour parvenir à démanteler cette bande ».
Pour le président des taxis de la gare, il y a urgence : « Nos chauffeurs ne vont pas rester les bras croisés. On a confiance dans l'action de la police mais on veut des résultats. Tous les soirs, des gens sont mis en danger. Il faut monter une opération énergique pour supprimer ce fléau en plein coeur de la ville ».
*Une association qui regroupe les taxis opérant sur le site de la gare SNCF.

Source


Répression contre le travail clandestin 
Le fait d'effectuer à la demande et à titre onéreux le transport particulier de personnes et de bagages sans être titulaire d'une autorisation de stationnement sur la voie publique en attente de clientèle, ou d'exercer l'activité de conducteur de taxi sans être titulaire de la carte professionnelle en cours de validité, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 Euros d'amende.
Les personnes physiques coupables de l'infraction prévue au présent article encourent également les peines complémentaires suivantes :
1° La suspension, pour une durée de cinq ans au plus, du permis de conduire ;
2° L'immobilisation, pour une durée d'un an au plus, du véhicule qui a servi à commettre l'infraction ;
3° La confiscation du véhicule qui a servi à commettre l'infraction ;
4° L'interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d'entrer et de séjourner dans l'enceinte d'une ou plusieurs infrastructures aéroportuaires ou portuaires, d'une gare ferroviaire ou routière, ou de leurs dépendances, sans y avoir été préalablement autorisé par les autorités de police territorialement compétentes.
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l'article 121-2 du code pénal, de l'infraction définie au présent article.
Les peines encourues par les personnes morales sont :
1° L'amende, suivant les modalités prévues par l'article 131-38 du code pénal ;
2° Les peines mentionnées aux 8° et 9° de l'article 131-39 du même code.

Source LégiFrance

vendredi 19 novembre 2010

Le rapport Eyssatier

Qui est Didier Eyssatier ? 
Chef de service adjoint à la direction générale pour la santé


Quel est l’objet du rapport ?
Le rapport Eyssartier remis en septembre 2010 à Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, suggère une réorganisation du transport des personnes malades, pour « réduire les temps d’attente » des patients, tout en permettant des économies à la Sécurité sociale.

Le rapport Eyssattierlire ici

jeudi 18 novembre 2010

Radar : Un chauffeur de taxi lyonnais a été relaxé

Un chauffeur de taxi lyonnais a été relaxé par la juridiction de proximité de Villeurbanne au motif que la vérification du radar a été effectuée par son fabricant
Responsable de la fédération des taxis de province, Jacky Collin, un artisan taxi lyonnais, savoure sa victoire. Condamné à une amende pour excès de vitesse, il a été relaxé par la juridiction de proximité de Villeurbanne. « Je savais que les sociétés qui fabriquent les radars ne peuvent pas les contrôler », explique-t-il en affirmant qu'il « y a des solutions, il y a eu d'autres relaxes et si on ne le fait pas savoir, cela restera en catimini ».
La voiture que Jacky Collin avait prêtée à un ami a été flashée sur la rocade est de Lyon, par le radar automatique fixe de Décines, le 13 mai 2009. A cet endroit, la vitesse est limitée à 90 km/h. La vitesse mesurée de la voiture était de 107 km/h, la vitesse retenue de 101 km/h. La sanction est tombée rapidement : une amende forfaitaire pour excès de vitesse inférieur à 20 km/h.
Bien décidé à contester ce PV, Jacky Collin a fait appel à un cabinet d'avocats lyonnais qui, pour sa clientèle d'affaires, développe depuis quelques années une activité de défense des automobilistes privés de points ou de permis. « Il faut connaître un certain nombre de recours, mais il se dit beaucoup de choses inexactes et il faut rétablir certaines vérités juridiques », souligne Me Alexandre Boisrivent. En la circonstance, le conseil de Jacky Collin s'est fondé sur l'arrêté du 31 décembre 2001, qui prévoit que l'organisme de contrôle chargé de la vérification annuelle des instruments de mesure de la vitesse ne peut être le fabricant de ces appareils. Or, dans le cas présent, le radar fabriqué par la société Sagem avait été contrôlé par Sagem Sec. Deux sociétés distinctes, avait estimé le ministère public, qui n'a pas été suivi puisque la juridiction a estimé qu'il s'agit « de la même entité ». Par conséquent, l'exception de nullité a été jugée recevable et la procédure de constatation de la contravention déclarée « irrégulière et nulle ». Et le Trésor Public doit restituer à l'artisan taxi la consignation de 68 euros qu'il a versée.
Cette décision n'est pas une première et, face à cette jurisprudence, l'administration a déjà trouvé la parade, en veillant à ce que les radars ne soient plus vérifiés par leur fabricant. « C'est comme la lutte contre le dopage, il faut s'adapter en permanence », indique Me Dumont-Latour, en observant que les automobilistes « n'ont pas forcément le réflexe de la contestation ».
Et, lorsque leur capital-points est au plus bas, « ils ont la tentation de contourner le droit en faisant retirer des points sur le permis de leur grand-mère ».

La Cour européenne rejette une plainte

La Cour européenne des droits de l'Homme a rejeté la plainte de l'avocat lyonnais Jean-Jacques Rinck, qui contestait une contravention pour excès de vitesse. En août 2006, il avait été contrôlé par un radar fixe et, après pondération, la vitesse de 51 km/h avait été retenue, la vitesse était limitée à 50 km/h à cet endroit. L'avocat avait contesté la contravention, mais la juridiction de proximité l'avait condamné à 150 euros d'amende, estimant que le bon fonctionnement du radar « était suffisamment établi par son homologation et la preuve de sa vérification annuelle ». Le pourvoi en cassation de l'avocat lyonnais avait été rejeté en janvier 2009 et la cour européenne vient d'en faire autant, estimant que le préjudice subi était dénué de « répercussions importantes sur sa vie personnelle ». L'avocat lyonnais avait invoqué le droit à un procès équitable et dénoncé « une rupture de l'égalité des armes » dans la procédure qui le visait.

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Les taxis ruraux du Loiret se mobilisent

Suite au nouveau rapport Eyssatier, Christophe Laveau président des taxis ruraux du Loiret se mobilisent :

vendredi 12 novembre 2010

Album photos du CCPCT des taxis niçois - 2010


L'album photos du CCPCT des taxis niçois promotion 2010 est complété avec de nouvelles photos : voir ici

Enjoy …


Les taxis londoniens débarquent en France

Bonne nouvelle pour tous les fans des taxis Londoniens, les « Black Cab », comme on les surnomme, sont désormais disponibles à la vente en France. De quoi redorer l'image de nos chauffeurs de taxis parisiens ?
Ils ne sont pas très beaux mais leur style inimitable, leur praticité et leur confort de première classe ont fait des taxis londoniens des véhicules mythiques reconnus dans le monde entier. Désormais propriété du constructeur chinois Geely, ces fameux « Black Cab » ne vont plus se limiter à circuler dans les rues de la capitale anglaise, Geely ayant décidé de les fabriquer en Chine pour les exporter dans d’autres villes du monde.

Pour Elisabeth Young, présidente de la société EMG SAS en charge de l’importation du véhicule en France, le taxi londonien a plus d’une qualité pour plaire. « Le TX4 dispose de cinq vraies places et c’est l’un des seuls à avoir une rampe d’accès pour les personnes handicapées ».


Elle espère ainsi qu’il séduira les taxis artisans mais également les particuliers désireux d’un véhicule à la fois atypique et disposant d’un grand espace intérieur. « Hormis la vitre qui sépare le conducteur et les passagers, le véhicule vendu aux professionnels et aux particuliers sera identique » précise-t-elle.


Si son tarif de 33.900 euros peut paraître abordable face aux grandes routières allemandes (Mercedes Classe E, BMW Série 5…), il faudra cependant composer avec une mécanique diesel bruyante, gourmande en carburant (plus de 11 l/100 km en ville !) et au bilan écologique pas très flatteur (212 g/km de CO2, pas de filtre à particules, normes antipollution Euro4…) : « Ce moteur a été choisi avant tout pour sa fiabilité mécanique » rappelle Elisabeth Young.


Quand au réseau de distribution et d’entretien, Elisabeth Young se montre rassurante. « Nous disposons de 50 points de livraison en France, principalement d’anciennes concessions MG-Rover ». Et si elle refuse de parler d’objectif de ventes, elle admet néanmoins être en contact avec quelques professionnels : « Dix personnes ont signé un bon de commande pour l’instant » confie-t-elle, rappelant que le véhicule vient d’arriver en France.


Mais au fait, ils en pensent quoi nos amis anglais de voir une partie de leur patrimoine s’exiler à l’étranger ? « Ils le prennent bien, les articles que j’ai lu dans la presse anglaise  sont même plutôt positifs. En fait, c’est assez flatteur pour eux de savoir que les gens reconnaissent la qualité de leurs taxis ».


Plus d'infos sur London-taxis.fr


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