mercredi 9 juin 2010

Un projet de taxis à hydrogène dévoilé à Londres

Alimenté par une pile à combustible, ce taxi disposerait d’une autonomie de 400 kilomètres lui permettant de circuler toute la journée dans la capitale britannique sans devoir recharger.

Plus encore que les voitures électriques, celles fonctionnant grâce à une pile à combustible comme la Honda FCX Clarity ont un avenir pas très clair. En tout cas pour les particuliers. Leur développement passe donc pour le moment par les budgets R&D des constructeurs et par les éventuels débouchés institutionnels proposés à ces derniers. C’est ce que compte faire par exemple la mairie de Londres qui vient de dévoiler son projet de taxis à hydrogène.

Sous une carrosserie classique de taxi londonien, les sociétés Intelligent Energy, Lotus Engineering, LTI Vehicles et TRW Conekt ont installé une motorisation de 136 chevaux (pic maximal, 75 « courants ») alimentée par des batteries lithium-ion de 14 kWh. La pile à combustible, qui fonctionne comme un moteur d’extension d’autonomie, est censée apporter assez de « jus » pour que le taxi puisse rouler toute la journée (400 kilomètres) sans recharger. Le tout avec une vitesse maximale de 130 km/h et un temps de 14 secondes pour passer de 0 à 100 km/h.



C’est sous le capot avant que serait situé le réservoir d’hydrogène, tandis que le moteur électrique entraînerait les roues arrière. Entre les deux, la pile à combustible et le pack de batteries, situé sous les pieds des passagers arrière.
Un prototype a même été présenté par le maire adjoint de Londres. En attendant que ces taxis à hydrogène soient opérationnels, ce sont l’an prochain des bus à hydrogène qui circuleront dans les rues de la capitale britannique. La municipalité souhaite par ailleurs qu’à l’horizon 2020, tous les taxis soient alimentés par une pile à combustible.

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samedi 5 juin 2010

NYC cherche ses taxis du futur

Cela fait maintenant deux ans que des recherches sont menées afin de trouver les nouveaux taxis qui viendront remplacer le traditionnel yellow cab de la ville de New York.

La compagnie qui gère les taxis new yorkais a voulu axer ses recherches à la fois sur
un look futuriste et également sur des véhicules écologiques. Ainsi, au rayon énergie, le prototype appelé Unicab possède tous les attributs actuels du taxi propre: panneaux solaires sur le toit, une pile à hydrogène et une prise d’alimentation afin de le recharger en électricité. Plus étonnant, il est également équipé d’un système de freinage qui permet de récupérer l'énergie.

Enfin, l’
Unicab est aussi très ludique puisqu’il dispose d’un système permettant de fournir des informations sur les points d’intérêt rencontrés tout au long du trajet. Un parfait infotainment center donc, qui réussit à allier l’utile à l’agréable. Les taxis actuels n’ont qu’à bien se tenir!


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NYC cherche ses taxis du futur

NYC cherche ses taxis du futur

Mon coup de coeur que j'imagine dans tous les taxis de demain ...

L'iPad est sorti le 28 mai en France, pour vous le présenter une vidéo vaut mieux qu'un long discours ...
La vidéo date d'avant le 28 mai.

Un concurrent veut racheter le taxi d'Elisabeth


RAPPEL : Midi Libre relatait hier l'histoire de cette femme dont l'entreprise de taxi est menacée de dépôt de bilan Loin d'émouvoir, son histoire a provoqué une petite levée de bouclier chez ses collègues de la profession. Élisabeth Laurent, divorcée et mère de deux fillettes, racontait hier dans ces mêmes colonnes, ses tribulations de taxi woman, interdite de conventionnement sécurité sociale. « Elle était bien au courant de la loi, quand elle s'est lancée », affirme une de ses consoeurs du secteur. Installée à son compte depuis un an, Élisabeth doit en effet attendre encore douze mois avant d'être habilitée à se faire rembourser les bons de transports. Or, les fins de mois de cette chômeuse en fin de droit sont de plus en plus difficiles. Elle a donc écrit au président de la République, pour demander une dérogation. « Hors de question !, s'insurge l'interlocutrice précitée. M me Laurent n'a qu'à s'en prendre au maire qui lui a délivré une licence gratuite, sans étude préalable de marché ». Depuis sa mairie de Carsan, Brigitte Vandemeulebrouke, la première magistrate, s'en défend : « Avant de délivrer l'autorisation, nous avons demandé l'avis d'un professionnel qui exerce déjà en tant que taxi sur Carsan. La personne nous a dit qu'elle ne voyait pas d'inconvénient à une seconde installation ». Le maire de Carsan estime par ailleurs qu'il y a bel et bien de la place pour deux taxis sur sa commune. Message reçu cinq sur cinq par le Spiripontain Stéphane André, cogérant d'Allô Taxi. L'entreprise bénéficie évidemment du conventionnement sécurité sociale. Stéphane André se dit surpris pour Élisabeth : « Elle a quand même bénéficié de l'aide à l'achat du véhicule, des exonérations de charges et des droits aux Assedic ». Il se propose néanmoins de racheter la licence de Carsan et d'embaucher la jeune femme, et de la rémunérer à hauteur de 1 200 à 1 500€ nets par mois. Réponse cinglante de l'intéressée : « Il est marrant ce monsieur ! » La jeune femme oppose une fin de non recevoir à son concurrent, et entend poursuivre son combat. Mais le patron d'Allô Taxi ne désarme pas. Il a passé un coup de fil au maire de Carsan. L'édile a prudemment répondu que « c'est à M me Laurent de décider ». Mais l'élue a aussi prévenu : « Ça m'ennuierait de faire marche arrière. L'attribution de cette licence a fait l'objet d'une délibération votée en conseil municipal. On ne peut pas tout changer du jour au lendemain ». Voilà qui devrait rassurer la taxi-woman de Carsan. En attendant que sa situation trouve une issue plus conforme à son projet personnel.

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Marseille : des transports sanitaires coûteux

Entre tour de vis budgétaire et rationalisation des dépenses, l'Assurance maladie cherche à faire des économies. Hier, la caisse primaire des Bouches-du-Rhône a ainsi lancé une campagne de sensibilisation à un meilleur usage des transports de malades. "Les transports sanitaires ont représenté une dépense de plus de 117 millions d'euros dans le département en 2009, c'est deux fois plus qu'il y a dix ans et cela représente une augmentation de 7% par rapport à 2008", a expliqué le directeur général de la caisse primaire centrale des BdR, Gérard Bertuccelli. Dans le décompte des dépenses, il apparaît, en 2009, que 60,8% des transports ont été réalisés en ambulance quand la moyenne nationale avoisine 43%. À titre d'exemple, un trajet en véhicule sanitaire léger (VSL) ou en taxi conventionné sur une distance de 10km dans Marseille revient à 18€, 72€ en ambulance. Cette dernière étant réservée à des patients réclamant un transport en position allongée ou demi-assise, avec surveillance par une personne qualifiée ou nécessitant un brancardage. Dans tous les autres cas, un malade peut recourir à un VSL, un taxi ou se faire rembourser les transports en commun ou percevoir des indemnités kilométriques pour l'usage de son véhicule personnel. Mais c'est le médecin qui décide du mode de transport adapté à l'état de santé de son patient. Y a-t-il un peu de laxisme sur les prescriptions ? L'Assurance maladie se garde bien de stigmatiser qui que soit mais rappelle que les dépenses de santé sont dans le département 30% supérieures à la moyenne nationale. Elle exhorte plutôt à des comportements responsables et invite les patients à prendre en compte les majorations de nuit et à décaler leur horaire de rendez-vous chez le médecin, quand cela est possible. Ainsi, entre 20h et 8h du matin, pour un même mode de transport sanitaire, le coût augmente de 50 à 75%. Or, 39% des transports à tarif majoré sont effectués entre 7h et 8h et dans la majorité des cas pour des trajets inférieurs à 10km. Quant aux entreprises de transports sanitaires, une trentaine sur les 262 dans le département a signé une charte de bonne pratique pour favoriser le partage d'un même véhicule sanitaire léger par deux ou trois patients. Des économies attendues que Gérard Bertuccelli espère réaliser par "ces mesures simples, avec le respect de la réglementation sans affecter la qualité de la prise en charge des patients".

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Un million de kilomètres avec une Mercedes 300 D Longue de 1984 !


Même si certains modèles récents de Mercedes ont connu des problèmes de fiabilité, la firme à l’étoile dispose, malgré tout, d’une bonne réputation dans ce domaine. En voici un nouvel exemple avec une Mercedes 300 D Longue de 1984 qui vient de franchir la barre des 1 million de kilomètres.
Achetée neuve en 1984 à la concession Mercedes de Toulouse, cette « W 123 » - selon la dénomination maison - équipée d’un 5 cylindres diesel atmosphérique de 88 ch, a été entretenue avec amour par Pierre Rossa, âgé aujourd’hui de 78 ans qui exerçait auparavant le métier de taxi.
N’ayant jamais rencontré le moindre souci, le moindre accident, Pierre Rossa concède qu’il s’agit encore de la sellerie et de la peinture d’origine. Il se souvient par ailleurs avoir parcouru 84 000 kilomètres, la première année.
Fidèle de la marque, Il est également propriétaire d’une 220 D type W115 de 1975, qui compte aujourd’hui deux tours de compteurs, soit 2 millions de kilomètres.
Quand on n’aime, on ne compte pas

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Un chauffeur de taxi agressé à Nantes

Alors qu'il conduisait, un artisan a senti un client lui serrer une sangle autour du cou en pleine nuit.

Décidément, les nuits des taxis sont mouvementées. Alors que nous rapportions les deux affaires dans lesquelles des clients avaient déposé plainte pour avoir été tabassés par des chauffeurs, hier, c'est un artisan taxi qui a été agressé. « Et ce n'est pas la première fois que cela m'arrive ! » pestait hier ce chauffeur à sa sortie du commissariat. Il venait alors d'être confronté à son agresseur présumé. « Il s'est carrément excusé. Il a expliqué qu'il ne se souvenait de rien car il prenait des médicaments... »

Il reste donc dans cette affaire les souvenirs du chauffeur, dans le métier depuis trois ans. « Je l'ai pris en charge un peu avant 4 h », raconte l'artisan. Il avait bu mais n'était pas ivre. « Les gens trop ivres, je ne les prends plus, ça peut mal tourner. » Le client aurait demandé à faire un tour avant de revenir dans le bar d'où il sortait. N'arrivant pas à y rentrer, il a demandé une autre destination. « Ça a bien duré vingt minutes, rapporte l'artisan. Il a essayé de retirer de l'argent dans un distributeur, ça n'a pas marché. Ça l'a énervé... »

Le chauffeur a alors conduit son client à Chantenay, place Jean-Macé, devant un autre distributeur. « Dans le véhicule, il m'a demandé plusieurs fois si je voulais me battre, assure le chauffeur. Je ne répondais pas. Alors que je conduisais, il a passé une sangle autour de mon cou et a serré. Une sangle comme on en voit aujourd'hui, au bout desquelles les gens attachent leurs clés. »

Le chauffeur explique qu'il a réussi à se débattre et à sortir de son véhicule. « J'ai téléphoné à la police. Ils sont arrivés vite et l'ont interpellé. Moi, je suis allé à l'hôpital, on m'a donné un arrêt de deux jours. »

Le client, âgé d'une vingtaine d'années, a été placé en garde à vue avant d'être libéré. Le procureur a décidé de régler l'affaire par une médiation pénale.

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Élisabeth, taxi woman, menacée de dépôt de bilan


L'histoire d'Élisabeth Laurent pourrait se résumer au "classique" train-train quotidien d'une jeune divorcée sans ressources, qui se bat toute seule pour élever ses deux fillettes de 7 et 9 ans. Mais la réalité est beaucoup plus complexe pour cette Spiripontaine âgée de 34 ans. Titulaire d'un certificat de capacité de taxi et d'un certificat de capacité d'ambulancier, elle justifie de dix années d'expérience professionnelle à Bagnols (Gard), Tulette (Drôme) et Valréas (Vaucluse). Fort de cet acquis, la jeune femme s'installe comme artisan taxi sur la commune de Carsan le 26 février 2009. « J'ai eu l'opportunité d'avoir une licence gratuite grâce au maire, M me Vandemeulebroucke ».
Mais il y a un problème. Une loi du 1 er juin 2008 fixe à deux ans, la durée du délai d'obtention du conventionnement de la sécurité sociale. Concrètement, cela veut dire que la "taxi-woman" n'est pas habilitée à se faire payer par les bons de transport. « Du coup,regrette-t-elle, je suis obligée de refuser du travail ». En gros, seuls ceux qui paient de leur poche, peuvent faire appel à ses services. Bref, la clientèle de personnes âgées, souvent médicalisée - 95 % du chiffre d'affaires -, reste hors de portée. Ce qui est plutôt compliqué, lorsqu'on travaille comme taxi à Carsan. Élisabeth doit encore supporter cet état de fait pendant un an. Elle ne peut donc pas se dégager un salaire. Qui plus est, elle est arrivée en fin de droit chômage le 22 avril dernier. Elle a écrit au président Sarkozy pour demander une dérogation. Elle n'a pour l'instant pas été entendue. Si cette situation perdure, elle pourrait être contrainte de déposer le bilan.

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New-York City voudrait changer ses taxis, pour les rendre plus beaux, plus efficaces, mais surtout plus écolos ! Le Unicab, taxi futuristique, pourrait bien s'attirer les faveurs du jury.

Lorsque la New York Taxi and Limousine Commission (TLC) décide de changer son parc de taxis, elle ne fait pas les choses à moitié : avec plus de 12 000 véhicules, la moindre erreur peut coûter cher, très cher.

Le "taxi de demain" c'est ce que la TLC propose d'imaginer aux participants du concours, qui a lieu depuis deux ans. Le cahier des charges impose un taxi intégrant sécurité, confort, respect de l'environnement, et design avant-gardiste.

Le lauréat du concours reste encore à désigner, mais à ce petit jeu le Unicabsemble bien parti. Avec ses panneaux solaires photovoltaïques sur le toit et son moteur électrique, il est résolument écolo. Mais cela ne lui suffit pas, leUnicab permet également de convertir l'énergie générée pendant les freinages, et embarque aussi une pile à hydrogène, tant qu'à faire. Pour le découvrir en images, c'est par ici (ouvre un nouvel onglet).

Evidemment le véhicule sera rechargeable dans les stations de charge new-yorkaises. Le coffre est coulissant et pourra accueillir les bagages des quatre passagers installés à bord. Une rampe d'accès pour handicapés est également placée sous l'habitacle et peut se déployer en cas de besoin.

Même si ce n'est pas le premier projet de taxi électrique que nous vous avons présenté, l'unicab réunit quand même beaucoup d'idées intéressantes, un design réussi, reste à savoir ce que la TLC (ou d'autres villes françaises à tout hasard...) en pensera.

Cliquez ici pour découvrir le diaporama des photos de Unicab !

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Un taxi taïwanais high-tech

On est habitué à voir à Taïwan des choses assez innovantes comme en témoigne ce taxi "next-gen" aperçu à Taipei qui impressionne, avec à l'arrière deux écrans de 22 pouces, équipé d'un Netbook à l'avant, accompagné d'un GPS, d'un kit 2.1 et pour finir une connexion 3G pour se connecter à internet en continuant de rouler. Je crois qu'en France on commence à peine à fournir une connexion internet 3G dans les taxis avec un netbook mais on est encore loin d'un tel équipement dans les taxis Français.

Read more: Un taxi taïwanais high-tech http://www.accessoweb.com/Un-taxi-taiwanais-high-tech_a6605.html?com#ixzz0pxwuZeNp




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La ville en taxi, c'est possible


Ils se tiennent prêts, voitures brillantes sous le soleil d'Aubagne, au pied de l'hôtel Souleia, pour embarquer le client. Le cours Voltaire accueille l'une des deux stations de la ville - la seconde est à la gare -, d'où la quinzaine de chauffeurs sillonnent chaque jour la commune, et même les alentours. "Nous avons découpé la ville en deux secteurs, intra et extra-muros. Lorsqu'une course est demandée, une voiture arrive dans les 10 ou 15mn", explique Tayje Liazid, "pour les communes voisines il faut compter 20mn, et 30 au delà". La rapidité de réponse à l'appel d'un client, fait partie de la philosophie de l'association des taxis aubagnais, qui depuis plus de trente ans (lire ci-dessous), assure une gestion sans faille des courses. "Nous sommes scindés en deux équipes", poursuit Tayje, ex-Marseillais, qui a rejoint Aubagne pour la qualité de vie qu'apporte ce fonctionnement, "la première assure les "commandes", et la seconde est libre pour prendre en charge les appels de la journée". C'est son cas aujourd'hui: la radio vient de proposer un déplacement au départ de la gare, le chaffeur s'y rend immédiatement. Les clients n'ont à composer qu'un seul numéro d'appel pour joindre un taxi, et un membre de l'équipe s'occupe de répartir au mieux les courses: le plus proche du lieu où se trouve le client sera désigné. De quoi gagner du temps, du carburant, et aussi de la sérénité. "On a un système très précis de répartition des courses, au mètre près", poursuit Tayje, "du coup il n'y a pas de conflit". En gare d'Aubagne, il récupère une dame qui vient de Marseille, pour aller visiter au centre de rééducation de La Bourbonne le monsieur dont elle est assistante de vie. "J'ai mis 10mn pour venir de Marseille en car, et j'ai attendu seulement 3mn un taxi". Quelques instants plus tard, et moyennant 10€, elle est sur place. "Les pics de fréquentation, c'est surtout vers 17h, mais aussi le matin, la zone des Paluds, la Casamance". Les taxis aimeraient bien implanter une station près de la clinique, d'autant qu'ils doivent faire face à "la concurrence des taxis d'autres communes de la vallée de l'Huveaune".

Retour au Souleia, où un couple de retraités attend depuis quelques minutes. Ils sortent de chez le médecin, et veulent rentrer chez eux, à Gémenos. Le temps de la course, les clients papotent avec le chauffeur, qui découvre au fil du trajet la destination. Car c'est souvent le goût de l'imprévu, qui suscite des vocations parmi les chauffeurs. Mais au fil des courses, ils deviennent incollables, "le vice-président, c'est un GPS!" Ils font aussi partie du quotidien des gens. "Certains clients nous les connaissons depuis 30ans. Alors ils prennent l'habitude; un été j'ai amené l'un d'eux jusqu'à Cogolin!", explique le président, Thierry Teyssié.

Mais si la gratuité des bus a quelque peu réduit les "petites courses" (20 à 30% du travail), les taxis aubagnais, de part leur organisation, ont su fidéliser une autre clientèle: celle des assureurs et celle du transport médical. "Nous travaillons avec plusieurs sociétés d'assurance, pour l'assistance des personnes qui tombent enpanne". Tayje a ainsi raccompagné un jour quelqu'un jusqu'en Ardèche. Quant au médical, il représente 30 à 40% des courses, grâce à la convention avec la Sécurité sociale dont bénéficie l'ensemble des chauffeurs de l'association, pour le transport assis. Thierry Teyssié récupère ainsi, quartier Palissy, une dame qui doit se rendre chez son kinésithérapeute. "Un membre de l'association s'occupe de toute la paperasse", explique le vice-président en charge de ce secteur, David Verselippé, avant d'être appelé pour récupérer un client à Auchan. Là, une famille attend avec son chariot rempli à ras bord. "Je n'ai pas le permis, une fois par semaine je fais mes courses. Je connais tous les taxis!", raconte la mère de famille bientôt arrivée chez elle à Central Park, pour 9€.

De retour à la station, il est presque l'heure du déjeuner, et comme souvent, quelques voitures de particuliers gênent le stationnement même si "nous avons un bon dialogue avec la Ville, quand il y a un problème".

Les taxis, eux, se tiennent près à repartir. C'est leur métier mais aussi le sens du service. "Le soir, le dernier train est à 23h30, on s'arrange pour être toujours là".

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Les taxis jouent groupés face à la concurrence


Le groupement périgourdin, qui fête ses 30 ans, compte 35 membres.ARCHIVES ARNAUD LOTH


«Ensemble, on est plus fort. » Telle est la devise de Pascal Patry-Carbonnel, président départemental de la fédération des artisans-taxis. « Nous devons nous grouper pour faire face à de nouvelles concurrences, comme les voitures de tourisme avec chauffeurs ou les taxis illégaux qu'on commence à voir apparaître dans le département », explique directement le responsable du syndicat de Dordogne depuis cinq ans.

C'est l'un des messages qu'il a tenté de faire passer aux adhérents du syndicat réunis, hier, en assemblée générale au Pôle interconsulaire de Coulounieix-Chamiers. Ces adhérents viennent à la fois du groupement des taxis de Périgueux, mais aussi des taxis indépendants ruraux.

Un meilleur maillage

Au sein du groupement périgourdin, qui fête ses 30 ans ce mois-ci, on compte 35 membres, soit 10 % des 350 taxis du département. « Le syndicat permet au groupement de se développer et d'être plus représentatif face aux administrations », indique Pascal Patry-Carbonnel. Ainsi, le syndicat et le groupement travaillent aussi en aval sur le Plan de déplacements urbains (PDU) de l'agglomération périgourdine. « Nous souhaiterions utiliser les voies réservées aux bus pour servir nos clients plus rapidement », précise le président.

À certaines heures de pointe, notamment le soir, il est parfois difficile de disposer d'un taxi dans l'agglomération. « On peut être pénalisés sur certains gros créneaux horaires, concède le responsable. C'est donc notre intérêt d'être mieux organisés. »

Le syndicat souhaite donc proposer un meilleur maillage du territoire à l'échelle de tout le département. De plus, aujourd'hui, les taxis diversifient de plus en plus leur activité. Transport de personnes handicapées, d'enfant ou même de colis : ils répondent à toutes les demandes.

Nouvelle réglementation

Pour contrer le travail illégal, l'État a mis en place des règles plus strictes pour les taxis. En plus des deux organismes privés de formation, le syndicat a ouvert avec la Chambre des métiers de la Dordogne, une école de formation.

Désormais, les chauffeurs doivent se former tous les cinq ans à raison de 16 heures de cours. « Les modules sont sur la kinésithérapie, le transport des personnes handicapées, la sécurité routière et la réglementation », observe Pascal Patry-Carbonnel. Une vingtaine de taxis ont déjà suivi la formation depuis sa mise en place il y a quinze jours.

Pour répondre à des clients de plus en plus exigeants, les taxis devront se munir d'imprimantes, de panneaux lumineux clairs indiquant s'ils sont chargés ou non et de taximètres modulables.

« L'école nous permettra aussi d'assurer une transmission plus facile des entreprises », assure le président.

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