samedi 5 juin 2010

Élisabeth, taxi woman, menacée de dépôt de bilan


L'histoire d'Élisabeth Laurent pourrait se résumer au "classique" train-train quotidien d'une jeune divorcée sans ressources, qui se bat toute seule pour élever ses deux fillettes de 7 et 9 ans. Mais la réalité est beaucoup plus complexe pour cette Spiripontaine âgée de 34 ans. Titulaire d'un certificat de capacité de taxi et d'un certificat de capacité d'ambulancier, elle justifie de dix années d'expérience professionnelle à Bagnols (Gard), Tulette (Drôme) et Valréas (Vaucluse). Fort de cet acquis, la jeune femme s'installe comme artisan taxi sur la commune de Carsan le 26 février 2009. « J'ai eu l'opportunité d'avoir une licence gratuite grâce au maire, M me Vandemeulebroucke ».
Mais il y a un problème. Une loi du 1 er juin 2008 fixe à deux ans, la durée du délai d'obtention du conventionnement de la sécurité sociale. Concrètement, cela veut dire que la "taxi-woman" n'est pas habilitée à se faire payer par les bons de transport. « Du coup,regrette-t-elle, je suis obligée de refuser du travail ». En gros, seuls ceux qui paient de leur poche, peuvent faire appel à ses services. Bref, la clientèle de personnes âgées, souvent médicalisée - 95 % du chiffre d'affaires -, reste hors de portée. Ce qui est plutôt compliqué, lorsqu'on travaille comme taxi à Carsan. Élisabeth doit encore supporter cet état de fait pendant un an. Elle ne peut donc pas se dégager un salaire. Qui plus est, elle est arrivée en fin de droit chômage le 22 avril dernier. Elle a écrit au président Sarkozy pour demander une dérogation. Elle n'a pour l'instant pas été entendue. Si cette situation perdure, elle pourrait être contrainte de déposer le bilan.

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1 commentaire:

  1. je ne trouve pas ses coordonnées,sur les pages jaunes. Je peux peut etre l'aider a traverser cette mauvaise passe en lui proposant des transports, merchitte.ps: il est dommageable qu'il ny ait aucune fraternité dans cette region.

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