Ils avaient accepté de faire des « concessions » en signant, au printemps 2008, un protocole d'accord relatif à l'évolution de leur profession. Nouvelle signalisation lumineuse, « refonte totale » de la formation initiale pour les apprentis, les taxis s'étaient décidés à faire leur mue dans le sillon du très controversé rapport Attali. Mais en parallèle de ces efforts, les politiques « n'ont pas tenu leurs promesses », s'indigne André Garcia, président de la Fédération des exploitants taxi de l'Hérault. Le gouvernement de l'époque avait promis de « préserver l'équilibre économique » de la profession en prévoyant la création d'une activité complémentaire de celui du taxi appelé « véhicule de tourisme avec chauffeur ». Une nouvelle catégorie « à usage exceptionnel » qui devait être destinée à une « clientèle haut de gamme ». Un taxi de luxe, en somme. Mais à Avignon, c'est une compagnie low-cost qui s'est emparée du filon et a profité des avantages financiers de cette nouvelle catégorie pour concurrencer les taxis. Près de trois ans après la signature de ce protocole censé protéger les taxis, André Garcia dénonce une « concurrence déloyale » qui exerce « en toute illégalité ».
« On est prêts à bloquer l'autoroute »
À Montpellier, dès 8 h, trois cents taxiteurs sont attendus devant le Zénith pour dénoncer cette situation. Après un passage par la préfecture, ils devraient rallier leurs confrères nîmois vers 11 h. Le cortège devrait compter mille véhicules à son arrivée vers 13 h, à Avignon.
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