jeudi 3 mars 2011

Une centaine de taxis battent le pavé

Une file ininterrompue de taxis quitte le Zénith de Montpellier en direction du centre ville. Il est presque 10 h, hier, et plus d'une centaine de taxiteurs du département sont au volant pour manifester leur colère.

Parmi eux, Serge Viguiers, le vice-président de la Fédération Nationale Du Taxi (FNDT) remet en cause la signature en 2008 d'un protocole qui a offert «   un vérirable chèque en blanc au gouvernement ». A l'époque, son syndicat avait refusé de signer cet accord qui prévoyait la création d'une nouvelle catégorie de véhicules de tourisme, exploitée depuis par la société avignonnaise   Easy Take. 10 h 30.

Le cortège progresse vers la préfecture, où une petite délégation est attendue pour déposer une motion dénoncant la situation. Le trafic se densifie. Au milieu de la colère de ses confrères, Serge Viguiers estime trois ans plus tard que   signer cet accord a été   «   une grosse erreur » qui pourrait très bientôt précipiter «   la mort du taxi ».

Un Sétois : « Leurs bagnoles iront dans le canal... »

Easy Take et son sytème low cost vient en effet de s'installer à Nîmes et prévoit sa première franchise pour avril à Montpellier. Les taxis roulent au pas. Dans un véhicule bardé du slogan   Promesses non tenues, la lutte continue un taxiteur sétois menace : «   Le premier de leurs engins qui vient à Sète, il part dans le canal. » Il est 11 h 30 et le cortège se dirige vers Nîmes pour une opération escargot. A 50 km / h sur l'autoroute,   il se murmure que 600 confrères défilent déjà à Avignon.

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