jeudi 3 mars 2011

«On doit tous avoir les mêmes règles»

Manifestation Plus de 150 taxis protestent contre l'arrivée des taxis low cost à Montpellier

Difficile de trouver un taxi en ville hier. La profession était en grève. Cent cinquante chauffeurs de taxi ont manifesté avec leur véhicule dans les rues de la ville, avant de rejoindre Nîmes par l'autoroute, en opération escargot.
Une concurrence
jugée déloyale
Ces taxis de Montpellier, de Béziers, Narbonne et Perpignan protestent contre l'arrivée à Montpellier, le mois prochain, de la société de taxis low cost Easy take. « C'est de la concurrence déloyale. On accepte que des nouveaux arrivent, mais il faut qu'ils aient les mêmes contraintes que nous », explique Jean-Claude. Un examen à 3000 euros, une licence, un casier judiciaire qui doit être vierge, des visites de contrôle régulières des véhicules et des taximètres : une réglementation appliquée à la profession de taxi qui n'est pas imposé à la société de transports de personnes, Easy take. Un autre chauffeur de taxi, David, indique : «Ils vont faire le même travail que nous. Si d'autres sociétés similaires arrivent, avec plus de véhicules, ça restera légal. Il faut cadrer les choses. » A Montpellier et à Nîmes, la profession craint un impact sur son chiffre d'affaire avec l'arrivée d'Easy take, «comme cela s'est passé à Avignon où le concept est né ». En attendant d'être entendu par les autorités, les taxis annoncent, « on va riposter, être plus avenants avec les clients et faire de la pub ». Avant la manifestation, les grévistes ont toutefois assuré des courses, « pour ne pas prendre nos clients en otage. »

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