Hier, Easy Take minimisait l’impact de cette décision, estimant que la perte de la licence n’est que temporaire, qu’en outre cette activité de voitures de tourisme ne représente qu’une faible part de son chiffre d’affaires, entre 10 % et 15 %. « L’entreprise n’est pas en péril », disait ainsi Elsa Rotureau, sa porte-parole. Avant d’ajouter : « Nous avons toujours notre licence de transports routiers de voyageurs (...) On va donc s’appuyer sur elle et peut-être ne pas transporter de personnes seules pendant une petite période ». De son côté, l’avocat de la société, le Marseillais Julien Scapel, annonçait qu’un recours sera très certainement formé contre cette décision.
Il attendait toutefois de recevoir les motifs de la commission, avant d’engager l’action devant le tribunal administratif. Les artisans taxi ont appris cette décision avec satisfaction, mais ils restaient « prudents », selon André Garcia, le président de leur union régionale en Languedoc-Roussillon. Easy Take espère bien récupérer la licence qu’on lui a retirée, en remplaçant ses Kangoo par des véhicules plus luxueux.
P. BRUYNOOGHE
pbruynooghe@midilibre.com et K. HANIN chanin@midilibre.com
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