dimanche 15 janvier 2012

Presque un taxi par commune dans le département



En Mayenne, il existe 240 taxis pour les habitants des 261 communes du département. Et on en trouve un peu partout. État des lieux.
La Mayenne bien lotie

Dans le département, il y a très exactement 240 taxis. « La Mayenne est bien couverte, résume Bruno Di Rico, artisan taxi à Mayenne et vice-président de la chambre syndicale des artisans taxis. Dans les villes les plus importantes du département évidemment. Laval (18 taxis), Mayenne (13), Château-Gontier (13), Meslay-du-Maine (11), Évron (10), Craon (8). Mais aussi dans des petites communes comme Fromentières, Monlay, Izé, La Croixille, Saint-Baudelle et bien d'autres. « Dans le département, on trouve des taxis implantés dans de toutes petites communes, où parfois il n'y a pratiquement pas d'autres entreprises. Et les taxis, ces communes-là y tiennent beaucoup car ils rendent service », poursuit Bruno Di Rico.

En développement ?

Avec 240 taxis, la Mayenne est bien lotie. Il y a peu de demandes de création d'entreprises d'artisans taxis. « Quatre en 2010 et sept en 2011 », annonce Véronique Renoux-Viou, chef du bureau de la circulation à la préfecture.

Tarifs

Les nouveaux tarifs viennent d'être fixés pour 2012. Pour un taxi de jour (entre 7 h et 19 h), « la prise en charge est de 2,40 €, et le kilomètre de 76 centimes », résume Véronique Renoux-Viou. Concrètement, traverser une ville comme Mayenne coûte « un peu plus de 6 € », selon Bruno Di Rico. C'est « 48 € » pour un trajet aller-retour entre Mayenne et Laval. Bien sûr, ces tarifs augmentent pour une course, la nuit, les dimanches et les jours fériés.

Réglementation

Pour devenir artisan taxi, il faut passer un examen. Avec des épreuves théoriques et pratiques. Une fois, cet examen obtenu, le taxi doit être équipé d'un compteur horokilométrique, d'un dispositif extérieur qui porte la mention « taxi », et l'indication de la commune de rattachement. Il existe une autre réglementation plus subtile. Durant les deux premières années, un artisan taxi ne peut pas transporter de malades assis. C'est une convention passée en accord avec la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM). Du coup, ces deux premières années sont particulièrement délicates pour les taxis. Ce transport de malades étant la clientèle la plus importante. « La réglementation est lourde, mais c'est normal, affirme Bruno Di Rico. C'est un métier de la route, et donc qui peut être dangereux. »

Clients

« Le transport de malades représente en moyenne 80 % de la clientèle », estime Véronique Renoux-Viou. Les choses évoluent également si un taxi est surtout basé en ville ou à la campagne. À Laval, par exemple, la gare offre plus de potentialités. Le transport de salariés d'entreprises ou de simples clients sont donc beaucoup plus fréquents.

Valentin GENDROT.

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