mardi 19 avril 2011

Le taxi low-cost agace les vrais artisans du Vaucluse

La Cour d'appel de Nîmes doit se prononcer demain sur la demande du syndicat des artisans taxis du Vaucluse de prononcer pour concurrence déloyale «la cessation d'activité» de la société de transport à bas coûts Easy Take, lancée en 2010 à Avignon, soit l'interdiction d'exercice de son activité.
Une première audience a été tenue deux semaines après une manifestation à Avignon le 1er mars où plusieurs centaines de taxis du sud de la France avaient dénoncé (Photo archives AFP) les pratiques de cette société qui se présente comme un service de transport aux personnes proposant des prix forfaitaires «défiant toute concurrence».
Selon le syndicat, dans la cité des Papes, Easy Take a entraîné une chute de l'activité de 30% des taxis locaux. L'entreprise, qui veut se développer sur Nîmes, Cavaillon et Montpellier, a vu le jour dans le cadre de la loi de développement et de modernisation des services touristiques qui, en 2009, a simplifié le régime des voitures de tourisme avec chauffeur.
Selon l'avocat du syndicat, Me Patrick Gontard, ses chauffeurs ne disposent pas de licence personnelle, délivrée par la préfecture, la taille des véhicules n'est pas conforme aux textes et les chauffeurs pratiquent la maraude. Or les courses ne doivent être effectuées que dans le cadre d'une réservation.
Selon Me Scapel, l'avocat d'Easy Take, aucun procès-verbal produit par le syndicat ne fait «état de prise en charge sur la voie publique»«Il n'existe aucun élément permettant d'établir qu'Easy Take exerce une activité de taxi clandestin», a-t-il dit.

Source

1 commentaire:

  1. J'ai suivi cette affaire de loin, j'espère que ce type de professionnels ne s'installeront pas à Bordeaux ou la Gironde. Ca ferait très mal au métier.

    En espérant que quelque chose sera fait pour éviter ce genre de pratiques.

    RépondreSupprimer