Vincent Bolloré, le PDG du groupe diversifié du même nom officiellement retenu pour le contrat de voitures en libre-service Autolib' à Paris, a calmé le jeu mardi alors que les chauffeurs de taxis accusent le projet de concurrence déloyale.
"Nous avons bien sûr le désir de faire ce développement en accord avec les chauffeurs de taxis", a déclaré à l'AFP M. Bolloré, alors qu'il était en visite à Moscou pour découvrir le prototype de voiture hybride du milliardaire russe Mikhaïl Prokhorov.
L'hommes d'affaires a expliqué que son groupe avait déjà rencontré des représentants de cette profession et que des propositions allaient être faites pour que "le développement d'Autolib' soit à l'avantage des chauffeurs de taxis".
"Nous pensons que c'est une clientèle très différente": les chauffeurs de taxis ont des clients qui ne connaissent pas leur chemin, tandis que les clients d'Autolib' ont envie de découvrir la ville, a-t-il estimé.
"Le client d'Autolib' sera quelqu'un qui a envie de flâner, de se promener pour découvrir Paris +ville-lumière+", a-t-il poursuivi.
Mi-décembre, le groupe Bolloré a remporté le contrat Autolib', projet de voitures électriques en libre-service à Paris sur le modèle du Vélib', le service de locations de bicyclettes urbaines.
Ce projet prévoit le déploiement de 3.000 voitures électriques à Paris à partir de la fin de l'année.
Fin janvier, la chambre syndicale des artisans du taxi parisien (CSAT), qui dit représenter la majorité des taxis indépendants de la capitale, et l'Union nationale des industriels du taxi (Unit), ont protesté, mettant en garde contre "l'installation d'une concurrence déloyale" dans la capitale.
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