Depuis que la société 'low cost' Easy take, transport de personnes à bas prix, a annoncé son arrivée à Nîmes, les taxis sont très en colère..
Les taxis ont déjà réagi lors de la création de cette société à Avignon. Nous allons continuer à nous battre parce que nous sommes confrontés à une déréglementation qui nous met en danger. On ne va pas se laisser mourir.
Les taxis ont déjà réagi lors de la création de cette société à Avignon. Nous allons continuer à nous battre parce que nous sommes confrontés à une déréglementation qui nous met en danger. On ne va pas se laisser mourir.
Ces sociétés 'low cost' n'arrivent pas par hasard sur le marché. Pourquoi la Fédération nationale des artisans du taxi n'a-t-elle pas anticipé ?
Ces sociétés sont arrivées dans le cadre d'une modernisation du tourisme ; pour remplacer les 'grandes remises', ces voitures de luxe avec chauffeur trilingue. On voit bien, dans la réalité, qu'avec des Kangoo et des chauffeurs en jeans, on en est très loin ! Nous achoppons donc sur le fait qu'en 'tourisme', les transports de personne ne sont pas soumis au même code.
Vous dénoncez une 'concurrence déloyale'...
Oui, parce qu'à la suite du rapport Attali, qui proposait de libéraliser les activités réglementées, nous avons signé un protocole qui prévoit une concurrence loyale. Là encore, on en est loin. Pour les taxis, dont le nombre de licences est limité, un examen difficile, (quatre unités de validation) est imposé. Par contre, leurs chauffeurs doivent suivre un stage de trois mois, dont on ne connaît ni le nombre d'heures ni le contenu. Et chaque entreprise peut avoir le nombre de véhicules qu'elle veut. On est dans le bluff complet. Il faut que le nouveau ministre de l'Artisanat revoie sa copie.
Les taxis ne pourraient-ils pas baisser leurs tarifs ? Non, parce que nous, nous appliquons des tarifs préfectoraux. Nous sommes une profession réglementée. Nous l'acceptons. Mais face au 'low cost', on ne va pas lâcher prise.
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