vendredi 10 décembre 2010

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"Les news du taxi" remercie la pipelette.com de parler de notre beau métier :)


Quelles sont les procédures pour devenir chauffeur de taxi ?


La première condition pour devenir un chauffeur de taxi est de connaitre de manière précise la ville ou la région dans laquelle il travaille. Comme un chauffeur de taxi doit être en mesure de faire face à toutes les situations, il doit avoir des connaissances de base en secourisme. En effet, il est amené parfois à prendre des mesures d’urgence dans l’exercice de son métier.


Le parcours pour devenir chauffeur de taxi

Pour devenir chauffeur de taxi, la première condition exigée est de savoir bien conduire. Ainsi, un permis B datant de plus de 2 ans est requis avant de pouvoir suivre la formation spécialisée. Cette formation est suivie d’un concours sanctionné par le Certificat de capacité professionnelle de conducteur de taxi. Ce concours est organisé par la Préfecture une ou deux fois par an. Comme le métier est très exigeant sur le plan physique, toute inscription à ce concours est conditionnée par une visite médicale effectuée par un médecin agréé. Le médecin doit déclarer que la personne est apte à travailler en tant que chauffeur de taxi.

La formation de chauffeur de taxi à l’échelle nationale

Lorsque l’inscription du candidat est validée, il lui incombe de trouver un centre d’examen spécialisé qui se chargera de sa formation professionnelle. La formation se déroule en quelques étapes. La première porte sur le secourisme, car un chauffeur de taxi doit être capable de donner les premiers secours à un passager victime d’un malaise ou d’autres incidents. Il est à noter que les candidats titulaires d’un brevet de secourisme sont dispensés de cette première étape. La deuxième étape porte sur l’apprentissage de différentes matières à savoir le français, la comptabilité, la mécanique de base, le droit, l’anglais. Le futur conducteur de taxi doit également apprendre les lois sur les armes ainsi que celles portant sur le métier de chauffeur de taxi. La formation dure entre trois et huit semaines selon le centre d’examen. Un examen termine la deuxième étape de la formation, cet examen est reconnu à l’échelle nationale.

Terminer la formation au niveau départemental

Si le candidat réussit la deuxième étape, il est qualifié pour passer la dernière étape qui se déroule au niveau départemental. La dernière étape de la formation porte sur les tarifs appliqués dans le département ainsi que sur la géographie et la topographie de la région. Suivant le centre de formation, cette dernière partie de la formation peut durer entre une semaine et un mois. L’examen final comporte une partie pratique et une partie théorique. Comme l’examen est seulement reconnu à l’échelle départementale, le chauffeur de taxi doit repasser cet examen s’il change de département.

Le métier de chauffeur de taxi

Si le candidat passe avec succès la troisième étape, il obtient le Certificat de capacité professionnelle de chauffeur de taxi. La préfecture lui délivre alors une carte professionnelle provisoire dans l’attente de la carte définitive.

Chauffeur de taxi, indépendant ou salarié

Un chauffeur de taxi peut exercer en tant qu’artisan c’est-à-dire qu’il est propriétaire du véhicule et qu’il travaille pour son propre compte. Mais il peut également être salarié d’une société de taxis ou actionnaire dans une société. Si le chauffeur de taxi est actionnaire dans une société de taxi, le véhicule appartient au chauffeur, mais elle est immatriculée au nom de la société. Enfin, le chauffeur de taxi peut également louer son véhicule à une société. Il faut noter qu’en plus du certificat de capacité professionnelle, tout chauffeur de taxi doit avoir :
  • un bulletin nº 2 du casier judiciaire exempt de toute condamnation
  • une carte professionnelle valide
  • une autorisation de stationnement octroyée par le Maire pour la province
  • un véhicule muni d’équipements définis par la loi

Un taxi conforme à la loi

Tout véhicule taxi doit être équipé d’un compteur qui affiche le prix de la course. Ce prix est défini en fonction de deux paramètres : la durée du trajet et la distance parcourue. Par ailleurs, le prix varie également en fonction du moment où la course est effectuée. Pour un même trajet, le prix peut revenir plus cher la nuit ou lors d’un jour férié. D’autre part, une lanterne portant la mention « taxi » doit être installée sur le toit de la voiture. Enfin, une plaque fixée sur le côté avant droit de la calandre doit mentionner le numéro d’autorisation de stationnement ainsi que la commune d’attachement.

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