Le maire de la capitale britannique veut verdir les célèbres taxis noirs…

Après le péage urbain, les bus à hydrogène et les vélos en libre-service, le maire a annoncé mardi l’arrivée de nouveaux taxis électriques d’ici à 2020, alors que le gouvernement britannique prévoit l’installation de 4.000 points de recharge dans le pays. 

Pour lutter contre la pollution de l’air, Boris Johnson veut également mettre à la retraite tous les taxis âgés de plus de quinze ans en 2012. Ce sont ainsi près de 1.200 voitures qui disparaîtraient, sur les 22.000 taxis qui roulent à Londres. Les chauffeurs de taxi devront, dès 2012, suivre une formation à l’éco-conduite afin de minimiser les émissions de CO2. Pour les encourager à changer de véhicule, la mairie a annoncé la création d’un fonds d’un million de livres sterling (environ 1.200.000 euros) pour aider les achats de véhicules peu polluants.

Si Boris Johnson montre autant de détermination à dépolluer la capitale britannique, c’est parce que la santé publique est en jeu: l’air londonien est le plus pollué des villes du Royaume-Uni et parmi les moins purs des capitales européennes. Les médecins estiment que plus de 4.000 Londoniens meurent prématurément chaque année à cause de l’exposition aux polluants atmosphériques.

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