Pas de perturbation de la circulation aux abords de Roissy-CDG

Les chauffeurs de taxi ont lancé ce mardi un mouvement social à l'aéroport parisien. Ils protestent contre l'aménagement imminent d'un nouveau lieu d'embarquement des clients, qui, selon eux, favorisera «les navettes, moto-taxis et taxis clandestins»

Le mouvement social des chauffeurs de taxi n'entraîne ce mardi «aucune perturbation» aux abords de l'aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle, selon une source aéroportuaire, selon laquelle la circulation aux abords des terminaux est «fluide».

«Depuis 6 heures, nous bloquons avec une vingtaine de voitures la base arrière réservée aux taxis et nous envoyons directement les collègues charger les voyageurs au niveau des terminaux», a expliqué le président du Collectif des taxis parisiens, Kader Bensalem.

Ce collectif récemment créé proteste contre l'aménagement d'une nouvelle base arrière pour les taxis, dont l'ouverture est prévue «courant février», selon Aéroports de Paris, gestionnaire de Roissy-CDG.

«Nous demandons la fermeture de la base car elle favorise les taxis clandestins ou encore les transports à la personne qui prennent les voyageurs directement au niveau des terminaux alors que nous sommes obligés de passer par cette base arrière (navettes, moto-taxis, taxis clandestins). C'est de la concurrence déloyale», dénonce Kader Bensalem.

Selon ADP, la capacité d'accueil des taxis passera de 600 à 1.000 places grâce à ce futur équipement. Il doit permettre de rassembler les chauffeurs de taxi de l'aéroport en un seul et même lieu et ainsi de supprimer le parc de stationnement de taxis situés entre les terminaux 2E et 2F.

A l'heure actuelle, les chauffeurs de taxi doivent au préalable stationner dans une base arrière, situé près du terminal 3, avant d'être réorientés vers les terminaux en fonction des arrivées des vols.

(Source AFP)

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