lundi 26 décembre 2011

Ces nouveaux modes de transport qui concurrencent les taxis parisiens

En galère de taxi ? Sortez votre smartphone et géolocalisez-vous. En dix minutes, une berline arrive, un chauffeur vous ouvre la porte et vous conduit où vous le souhaitez. Rien à débourser à l'arrivée, la somme est directement prélevée sur votre compte bancaire.
Concurrence déloyale ?

Ce nouveau service, en nette progression dans la capitale a toutes les caractéristiques du taxi sans en être un. Les "voitures de tourisme avec chauffeurs" ne sont pas soumis à la même réglementation. La principale différence est qu'ils n'ont pas le droit de circuler à vide. Mais on les retrouve fréquemment dans les aéroports ou les gares où ils proposent des "forfaits" aux voyageurs.
Pour les chauffeurs de taxis, qui ont manifesté samedi sur le Champ de Mars, c'est de la concurrence déloyale. "Ils ne transportent pas que des touristes, dénonce Didier Hogrel, président de la FNDT (Fédération nationale du taxi). Ils grignotent notre clientèle alors qu'ils ne sont pas soumis aux mêmes charges que nous". Adrien Simoes, chauffeur depuis 20 ans, a lui aussi constaté l'érosion de son niveau de vie ces dernières année "à la fin du mois, quand on enlève toutes les charges, il nous reste à peine plus qu'un SMIC".

100 000 € la licence

Pour Albin Perigault, qui lance la semaine prochaine Trottinette, un service de transport, "il n'y a pas assez de taxis. Nous répondons à une demande forte". Il définit son offre comme "complémentaire. Et plus haut de gamme". De fait, pour le moment, les prix proposés dépassent de 10 à 50% le prix d'une course en taxi. Mais ils devraient devenir de plus en plus concurrentiels.
Il y a aujourd'hui 16 823 taxis en circulation dans la capitale. Le nombre de licences devraient être élargi à 20 000 fin 2012. Mais la situation n'est pas prête de changer. Hier, une licence a été mise à prix à 100 00€ à l'hôtel Drouot.

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