Les Nîmois plébiscitent les chauffeurs low cost

Easy take : voilà une société   low cost de transport de personnes, en voiture, qui ne s'installera pas dans l'indifférence générale. Son arrivée à Nîmes, annoncée dans le courant de ce mois, suscite déjà une vive impatience chez ses clients potentiels. Qu'il s'agisse de personnes âgées en perte d'autonomie ou de parents dans l'angoisse des retours de boîtes de nuit le week-end, tous partagent le même intérêt pour ce nouveau mode de transport à bas prix, facturé au forfait.

  « C'est une très bonne chose ! », se réjouit Alix qui est une employée municipale à la retraite. Veuve, cette septuagénaire qui ne conduit pas, prend le bus pour faire des courses ou pour se rendre auprès de divers spécialistes de la santé. « J'ai des examens médicaux à la clinique Valdegour. Je prends le bus à 8 heures. Il met une heure pour y arriver. Même chose pour revenir. En plus, il faut que je l'attende dans un endroit désert. Je ne suis pas tranquille. Tout ça est pénible, trop fatiguant. Et prendre le taxi n'est pas dans mes moyens. » Témoignant de liquidités qui fondent comme peau de chagrin, d'autres retraités, amis d'Alix, qui avouent « renoncer à certaines sorties », suivent attentivement l'implantation de ce nouveau service très attendu donc. Même impatience chez les actifs, responsables de famille qui voient là un autre intérêt.   « Dans ce département où la route tue trop souvent, la sécurité routière est un véritable problème », témoignent Martial et Nadine, parents de deux enfants de 20 et 23 ans. « Il n'est pas question de les empêcher de sortir et de vivre leur vie, mais pour nous, les nuits de samedi ou de dimanche sont blanches ! », racontent ces angoissés chroniques du week-end.

  « Dans ce département, la sécurité routière est un véritable problème »

  Martial et Nadine, parents de deux adolescents   « Nos jeunes refusent qu'on les infantilise en allant les récupérer au petit matin et nous assurent que celui qui conduit est celui qui ne boit pas. Mais celui-là est tout de même fatigué à la sortie du dancefloor ! » Martial et Nadine n'hésiteront pas à réserver ce type de véhicule.   « On partagera la facture avec d'autres parents. Et ce sera bien plus sécurisant. »

Et globalement, la question du choix ne se pose pas :   « Il est évident que si nous devons appeler une voiture et un chauffeur, nous irons au moins cher ! »

Installée depuis un an dans la cité des Papes, la société Easy take n'a eu aucune difficulté à trouver sa clientèle. À Nîmes, l'affaire prend le même chemin.

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