Le 18 mai 2010, un artisan taxi de la presqu'île fait la connaissance de trois hommes dans un bar quiberonnais. Les hommes sympathisent et boivent plusieurs tournées. Le taxi propose de ramener les trois hommes, sans moyen de locomotion, au camp où ils ont stationné leurs caravanes. Passant Penthièvre, les trois compères font stopper le taxi dans une petite rue. Ils éjectent l'artisan, hors de son véhicule, lui font les poches, le délestent de 450 € et partent avec le véhicule. Celui-ci sera retrouvé, au petit matin à la sortie de Plouharnel, à bout de carburant.
« Nous n'avons pas volé la voiture », affirment de concert les trois hommes, l'oncle de 41 ans et ses neveux de 26 et 34 ans, avant de préciser, « il était saoul, et nous a abandonnés à Plouharnel, pour continuer sur Auray. » Les versions des protagonistes sont divergentes. Le tribunal tente de faire la lumière sur les affirmations contradictoires. Pour la procureur de la République, le vol ne fait aucun doute, tant la description des billets est précise de la part de l'artisan taxi.
« Devant le faisceau d'indices concordants », comme l'affirme le président du tribunal, deux prévenus sont condamnés à 4 mois de prison avec sursis, le troisième, casier judiciaire faisant, est condamné à 8 mois assortis du sursis. Conjointement, ils devront verser 675 € à l'artisan taxi.
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