dimanche 18 avril 2010

Privés d’avion, les voyageurs se ruent sur les voitures de location, les ferries, les taxis voire les trains

Le malheur des uns fait le bonheur des autres, si l’aérien fait grise mine, les autres modes de transports sont pris d’assault par les voyageurs en détresse comme ici à Paris avec les locations de voitures.

Même s’il faut compter entre 800 et 900 euros pour louer un véhicule durant une journée et le laisser dans un autre pays, cette touriste américaine n’a pas eu le choix

“Nous étions à Paris depuis 4 jours. Nous devions rentrer aux Etats-Unis aujourd’hui à 11h mais notre vol a été repoussé à vendredi prochain. Nous avons donc loué une voiture et prolongé nos vacances. Elles vont durer trois semaines au total au lieu de 10 jours”.

“On a loué une voiture à Madrid pour aller à Irun, je ne sais plus le nom de la ville puis on a prix un taxi pour aller à Biarritz. Et de Biarritz on a loué une autre voiture pour aller à Paris et moi je suis arrivé ce matin à 8h”, raconte cette française.

Certains préfèrent le train, enfin quand il n’y pas de grève ou de perturbation.

A Calais, dans le nord de la France, ce sont les ferries vers le Royaume-Uni qui font le plein : “C’est ma soeur qui va accoucher et qui est à l’hôpital maintenant et moi je pars en bâteau pour ça”, relate cette passagère.

“On devait rentrer en avion mais ce n’est pas possible. Alors on doit aller de Calais à Lille et de Lille à Bruxelles et de là il y a un bus qui vient nous rattraper de l’Italie”, explique cette femme.

Autres grands gagnants de la pagaille aérienne, les taxis. Ils sont ultra solicités même pour des trajets très longs comme Oslo-Bruxelles, Bruxelles-Francfort ou Bruxelles-Londres.

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