samedi 21 janvier 2012

Industrie du taxi : la répartition assistée par GPS gagne du terrain



Toujours avec son goût de la nouvelle technologie liée à notre profession, LNT vous propose de partager l’expérience de nos collègues taxis canadien.

La répartition assistée par GPS gagne du terrain chez les taxis de Montréal, alors qu'une seconde compagnie adopte ce système dirigeant les appels cette semaine. Une petite « révolution » dans le monde des taxis, croient ceux qui l'ont acquis.
À l'aide de ce système, les répartiteurs des appels entrent l'emplacement du client dans un système informatique, plutôt que de contacter les chauffeurs par le biais des ondes radio. Grâce aux appareils GPS dont sont équipées les voitures, le programme répartit les appels selon la proximité des taxis du client.

« Ça a changé beaucoup de choses et facilité les opérations », assure Dominique Roy, président-directeur général de Taxi Diamond, la première entreprise montréalaise de taxi à se doter de ce système en 2010.

« C'est plus efficace, plus précis, plus rapide. Et ça évite beaucoup d'erreurs de compréhension et de diction », indique-t-il.

Au tour de Taxi coop
Après Taxi Diamond, c'est au tour de Taxi coop de doter ses 330 voitures de GPS et du petit écran de répartition. Après quelques jours d'essai, ils entreront en fonction d'ici la fin de la semaine.

« C'est l'avenir », soutient Laval Bilodeau, président de Taxi coop et du Regroupement des propriétaires de taxis de Montréal.

« Le service sera plus rapide. Lorsqu'il y a un très grand afflux d'appels, il peut y avoir jusqu'à 10 minutes avant même que le préposé envoie la demande à un chauffeur sur les ondes, explique-t-il. Avec la machine GPS, c'est quasi instantané. »

Le nouveau système n'enverra la demande de transport qu'à la voiture la plus près du client, réduisant du même coup le temps d'attente.

Par ailleurs, « certains chauffeurs ont plus de difficulté à comprendre le français, sur les ondes c'est encore plus difficile », souligne M. Bilodeau. L'appareil fourni également les trajets, si besoin est.

Silence
Au courant des prochains jours, la répartition sur les ondes radio de Taxi coop s'éteindra pour de bon afin de laisser la place à la répartition numérique. Le silence régnera donc dorénavant dans ses voitures.

Les quelques chauffeurs interrogés semblaient fort enthousiastes de l'arrivée de ce nouveau système.

Lyon: mon taxi est une Porsche



Certes, ce n’est pas Samy Naceri dans les rues de Marseille, mais ce taxi-là ne passe pas non plus inaperçu. Jean-François Taty, chauffeur depuis une vingtaine d’années, a toujours conduit des voitures haut de gamme. Mais là, il est clairement passé à la vitesse supérieure : il s’est en effet offert une Porsche Panamera (celle-là même popularisée par DSK) flambant neuve, pour la bagatelle de 100 000 euros.

Le concept : offrir un service haute qualité à une clientèle qui en a les moyens. “Je possédais déjà une Porsche Carrera, pour mes loisirs, et quand on m’a présenté la Panamera diesel, je me suis dit : ‘Pourquoi ne pas en faire un taxi VIP ?” explique Jeff, dont la société emploie désormais sept salariés, dont cinq chauffeurs.

Sa clientèle : des chefs d’entreprise, des acteurs, des chanteurs, des sportifs... Bref, pas “monsieur et mada­me Tout-le-monde”. Mais le bolide noir de quatre places, véritable curiosité pour les badauds et amateurs de belles carrosseries, regorge de gadgets. Sur demande, on peut par exemple passer du mode “taxi”au mode “VIP”, c’est-à-dire sans lumière sur le toit ni compteur apparent. Ainsi, rien n’indique plus que l’on a affaire à un taxi.

Coût de la course : 100 euros la réservation, puis 2 euros le kilomètre (contre 70 cents pour un taxi “lambda”). Comptez par ailleurs 250 euros la demi-journée, ou 3 000 euros la semaine. Toujours avec chauffeur. Une idée originale et séduisante… si votre bourse vous le permet !

Pierre-Alexandre Bevand

dimanche 15 janvier 2012

Presque un taxi par commune dans le département



En Mayenne, il existe 240 taxis pour les habitants des 261 communes du département. Et on en trouve un peu partout. État des lieux.
La Mayenne bien lotie

Dans le département, il y a très exactement 240 taxis. « La Mayenne est bien couverte, résume Bruno Di Rico, artisan taxi à Mayenne et vice-président de la chambre syndicale des artisans taxis. Dans les villes les plus importantes du département évidemment. Laval (18 taxis), Mayenne (13), Château-Gontier (13), Meslay-du-Maine (11), Évron (10), Craon (8). Mais aussi dans des petites communes comme Fromentières, Monlay, Izé, La Croixille, Saint-Baudelle et bien d'autres. « Dans le département, on trouve des taxis implantés dans de toutes petites communes, où parfois il n'y a pratiquement pas d'autres entreprises. Et les taxis, ces communes-là y tiennent beaucoup car ils rendent service », poursuit Bruno Di Rico.

En développement ?

Avec 240 taxis, la Mayenne est bien lotie. Il y a peu de demandes de création d'entreprises d'artisans taxis. « Quatre en 2010 et sept en 2011 », annonce Véronique Renoux-Viou, chef du bureau de la circulation à la préfecture.

Tarifs

Les nouveaux tarifs viennent d'être fixés pour 2012. Pour un taxi de jour (entre 7 h et 19 h), « la prise en charge est de 2,40 €, et le kilomètre de 76 centimes », résume Véronique Renoux-Viou. Concrètement, traverser une ville comme Mayenne coûte « un peu plus de 6 € », selon Bruno Di Rico. C'est « 48 € » pour un trajet aller-retour entre Mayenne et Laval. Bien sûr, ces tarifs augmentent pour une course, la nuit, les dimanches et les jours fériés.

Réglementation

Pour devenir artisan taxi, il faut passer un examen. Avec des épreuves théoriques et pratiques. Une fois, cet examen obtenu, le taxi doit être équipé d'un compteur horokilométrique, d'un dispositif extérieur qui porte la mention « taxi », et l'indication de la commune de rattachement. Il existe une autre réglementation plus subtile. Durant les deux premières années, un artisan taxi ne peut pas transporter de malades assis. C'est une convention passée en accord avec la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM). Du coup, ces deux premières années sont particulièrement délicates pour les taxis. Ce transport de malades étant la clientèle la plus importante. « La réglementation est lourde, mais c'est normal, affirme Bruno Di Rico. C'est un métier de la route, et donc qui peut être dangereux. »

Clients

« Le transport de malades représente en moyenne 80 % de la clientèle », estime Véronique Renoux-Viou. Les choses évoluent également si un taxi est surtout basé en ville ou à la campagne. À Laval, par exemple, la gare offre plus de potentialités. Le transport de salariés d'entreprises ou de simples clients sont donc beaucoup plus fréquents.

Valentin GENDROT.

Biarritz : Une heure sans taxi pour manifester



Les chauffeurs de taxi ont cessé le travail pendant une heure, à Biarritz, dans les Pyrénées Atlantiques.
Un des leurs a été agressé, mardi soir, durant une course, par un automobiliste impatient et irrascible. En solidarité, les chauffeurs de taxis de Biarritz ont cessé de travailler pendant une heure. Ils ont tous coupé le moteur de leur véhicule au bas de l'avenue de Verdun, hier soir à 19h00.

Lors de la fin d'une course, arrivé à destimation, le chauffeur aide ses deux clientes à descendre du véhicule. L'agresseur apprécie peu d'attendre derrière...Mardi soir, avenue de la Reine Victoria, un taxi prend le temps d'être aimable avec ses deux clientes, Rémi, le chauffeur les aide à descendre bagages et sacs.

Un automobiliste est bloqué derrière, il n'apprécie guère cette perte de temps, il tente de passer, y parvient tout en insultant l'artisan chauffeur de taxi. Rémi ne réponds pas, pourtant la voiture s'arrête quelques mètres plus loin.

 L'automobiliste furieux sort, assène un coup de poing au visage de Rémi. Lorsqu'il est au sol, l'agresseur donne des coups de pieds au chauffeur, Rémi lui fait savoir qu'il a noté son numéro d'immatriculation et qu'il ira porter plainte.

Ce qu'il fait accompagné de ses deux clientes, témoins des violences que vient de subir Rémi le chauffeur de taxi. Au commissariat, surprise il retrouve son agresseur, celui-ci est venu spontanément donner la version des faits.

Ensuite, le chauffeur de taxi file à la clinique la plus proche, afin de faire constater ses plaies et blessures. Bilan : une dent cassée, des points de suture à la lèvre, divers hématomes, Rémi réconforté reste sous le choc de la violence dont il a été victime.

La bête noire des taxis, le transporteur low cost Easy Take, en liquidation


Le tribunal de commerce d'Avignon a prononcé mercredi la liquidation de la société de transport de personnes à bas coûts Easy Take, créée en 2010 et devenue depuis la bête noire des taxis du Vaucluse, a-t-on appris auprès de la direction de l'entreprise.
La société avignonnaise avait été placée en redressement judiciaire le 21 décembre pour une dette envers l'Urssaf de l'ordre "de 270.
000 euros", a-t-on précisé de même source.
La direction de la société, qui se dit victime "d'un acharnement" des pouvoirs publics, avait anticipé la décision du tribunal de commerce en créant en mai 2011 une nouvelle entité, la SARL Easy Take Investment Group, qui doit prendre la suite de la SARL Easy Take (devenue entre temps Laker) et ainsi assurer la poursuite de l'activité.
"Notre centre de réservation fonctionne et nos voitures tournent", a affirmé mercredi à l'AFP la direction de l'entreprise.
Ce transporteur low cost, qui a lancé son activité en janvier 2010 à Avignon, est depuis en guerre ouverte avec les chauffeurs de taxi du Vaucluse qui dénoncent "une concurrence déloyale", un non-respect des réglementations, et ont multiplié les procédures à son encontre.
Ces derniers avaient obtenu en avril 2011 la condamnation définitive de la société par la cour d'appel de Nîmes à 3.000 euros de dommages-intérêts pour "concurrence déloyale".
Easy Take, qui a ouvert depuis deux franchises, le 1er juillet à Montpellier et le 19 décembre à Nîmes, utilise deux types de licence pour transporter des personnes.
La première dans le cadre de la loi de développement et de modernisation des services touristiques qui, en 2009, a simplifié le régime des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC). La seconde dans le cadre de la Loi dorientation des transports intérieurs (LOTI).
Dans une lettre ouverte diffusée lundi, Jean-Marc Sibade, co-fondateur et directeur général de la société Easy Take, accusait le gouvernement de céder à la pression du lobby des taxis en multipliant les décrets défavorables au secteur des VTC.
Le transporteur low cost avait été contraint de changer de véhicules en 2011 pour se conformer aux nouveaux décrets.
Une mesure en date du 27 décembre, qui prévoit une puissance minimum pour les moteurs des VTC (88 kilowatts, soit 120 chevaux), devrait à nouveau contraindre la société et ses filiales à changer ses voitures, affirme la direction.

AFP
Source : http://goo.gl/RHHsX

Sorties de boîtes / Le capitaine de soirée, c'est le taxi !



SOISSONS (Aisne) Seuls les chauffeurs de taxis organisés en groupement récupèrent les fêtards à la sortie de boîtes. Parfois à leurs risques et périls. Une boîte de nuit va tester un partenariat avec un chauffeur de taxi.

L'ALCOOL au volant était la deuxième cause d'accidents mortels dans l'Aisne en 2011.
Malheureusement, les initiatives covoiturage façon capitaine de soirée à la sortie des boîtes se sont raréfiées. Reste les taxis. Mais sont-ils prêts à récupérer les fêtards au beau milieu de la nuit ? C'est ce que nous leur avons demandé.
Du côté des indépendants, la réponse est plutôt non. « Au début de ma carrière, j'ai eu des demandes, explique Pascal Pilon, 15 ans de service au compteur. J'y allais et quand j'arrivais ils étaient souvent déjà partis ! » Il a constaté : « Quand les gens téléphonent, c'est toujours au dernier moment et travailler de jour comme de nuit, ce n'est pas possible. » Selon lui, « il faut que ce soit bien organisé et que tout le monde s'y retrouve. »

Evidemment, il est difficile de travailler la nuit si c'est pour quelques courses seulement. Soissons n'est pas une ville suffisamment grande.
Pourtant, le groupement Alliance taxis soissonnais (G7), qui rassemble une dizaine de chauffeurs, s'est organisé pour offrir un service de nuit, sept jours sur sept. « Les collègues font régulièrement les sorties de boîtes de nuit du secteur. Mais ils ont souvent des impayés et des personnes trop saoules, qui peuvent laisser les voitures en mauvais état, constate Christian Cibert, responsable du groupement. Les collègues arrivent souvent portes fermées. Nous avons le droit de refuser la clientèle en cas d'ivresse. »
Certains ont trouvé la parade contre les impayés. Ils se font régler la course aller et retour et reviennent ainsi chercher les clients à l'heure prévue.
Mais il ne faut se leurrer, quelques courses nocturnes, ce n'est pas très rémunérateur. Comme le fait remarquer Christian Cibert, c'est presque « du service public ». « Le groupement se sacrifie », estime-t-il.

Bracelet
Les responsables de boîtes de nuit prennent aussi leur part de responsabilité. C'est le cas de Jeoffrey Hallot, patron de la nouvelle discothèque le Madingo, à Villeneuve-Saint-Germain. « Nous allons signer un partenariat avec un chauffeur de taxi, explique-t-il. Le client paiera autour de 5 euros la course pour rentrer chez lui et nous prendrons en charge le reste. » Très impliqué dans la prévention routière, Jeoffrey Hallot a testé, à l'occasion du nouvel an, un système de bracelet qui a porté ses fruits. Celui qui le portait payait moins cher son entrée. En échange, il laissait ses clefs de voiture au vestiaire, lesquelles ne lui étaient rendues qu'après avoir soufflé dans l'éthylotest. « Ça a super bien marché », observe-t-il.
Isabelle BERNARD

Le lobby des taxis va-t-il avoir la peau de la concurrence "low cost" ?


Dans une lettre ouverte adressée aux médias, la société de transport à bas coûts Easy Take, actuellement en redressement judiciaire, accuse le gouvernement de céder au lobby des taxis en multipliant les décrets défavorables au secteur des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC).

"Dans le but de conserver leur monopole, les fédérations et syndicats de
taxis influencent le gouvernement qui est amené à modifier le code du tourisme régulièrement, quatre fois en 24 mois, et in fine à "tuer" tout un nouveau secteur d'activité représentant 2.401 sociétés et employant à ce jour plus de 10.000 personnes", dénonce Jean-Marc Sibade, co-fondateur et directeur généralde la société Easy Take. Il pointe quatre décrets pris en 2011, "uniquement dus à la pression des syndicats de taxis envers le secteur du transport par VTC". L'un d'eux, en date du 27 décembre, prévoit notamment une puissance minimum pour les moteurs des VTC, fixée par arrêté le même jour à 88 kilowatts soit 120 chevaux. "En quoi le confort du voyageur peut-il être amélioré par le simple fait d'avoir un véhicule plus puissant ?", interroge M. Sibade, qui y voit aussi une contradiction avec les préconisations du Grenelle de l'Environnement en matière de pollution automobile. Easy Take, qui a lancé son activité en janvier 2010 à Avignon, est depuis en guerre ouverte avec les chauffeurs de taxi du Vaucluse qui dénoncent "une concurrence déloyale" et ont multiplié les procédures à son encontre.
mardi 10 janvier 2012 (10h55)

De plus en plus de concurrence pour les taxis parisiens



La libéralisation du secteur des véhicules de tourisme avec chauffeur, début 2010, et la prolifération d'offres innovantes obligent la profession à se réinventer.

L'embarras du choix. Pour se déplacer, les Parisiens n'ont jamais eu autant de solutions. Au volant d'Autolib', à l'arrière d'une moto, sur la banquette d'un véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC) ou même calé au fond d'une carriole tirée par un vélo ou un scooter, il y en a pour tous les goûts.

Soumis à cette concurrence protéiforme et à une offre qui prolifère sans arrêt (voir encadré), les taxis parisiens tentent de réagir. D'abord en luttant contre le reproche récurrent sur lequel surfent leurs rivaux: la difficulté de trouver un taxi dans la capitale. De nouvelles licences sont ainsi accordées chaque année par la Préfecture de police, qui estime à 19.500 le nombre de taxis circulant à Paris. «Il n'y en avait que 14.900 en 2008», rappelle Nicolas Rousselet, président de l'Unit (Union nationale des industries du taxi) et des taxis G7. Signaux lumineux vert (libre) et rouge (occupé) généralisés d'ici à fin 2013, multiplication des taxis de couleur noire pour mieux les identifier, la profession souhaite aussi faciliter la vie des clients potentiels.

Racolage dans les files
Elle n'en demeure pas moins inquiète de la croissance exponentielle des véhicules de tourisme avec chauffeur, un secteur libéralisé depuis 2010 et censé fonctionner uniquement sur réservation. «Ils sont estimés à 30.000 sur Paris par les Boers, la police des taxis. C'est énorme», relève une source à la Csat (Chambre syndicale des artisans taxi). «Ces petites entreprises sont très simples à créer et se multiplient avec la crise, poursuit la même source. Elles fonctionnent sur des niches, par exemple avec des sociétés de production. Leur concurrence nous dérange quand elle est déloyale, quand un VTC amène un client à l'aéroport et que, pour ne pas repartir à vide, il vient racoler dans les files taxis.»

Les effectifs des Boers ont gonflé de 12 à 75 fonctionnaires en trois ans, mais ils semblent encore insuffisants pour lutter contre les chauffeurs indélicats. «Je n'ai jamais été contrôlé en cinq ans», confie le gérant d'une société de transport de personnes à moto. Ces concurrents des taxis ont longtemps évolué sans cadre légal. Depuis avril 2011, ils sont réglementés et 86 cartes professionnelles ont été délivrées à Paris. Entre cette date et novembre dernier, 35 pilotes ont été sanctionnés pour défaut de carte.

«Beaucoup se lancent sans étude de marché et finissent par être forcés d'aller racoler dans les aéroports ou les gares, ce qui dessert toute la profession», regrette le gérant. «À Orly, on avait mis en place une structure de type GIE pour accueillir et orienter les clients vers les sociétés sérieuses, mais on a été mis dehors, ce qui n'a fait qu'amplifier le problème.»

Compétition «stimulante»
Christian Delomel, le président de la Csat, signale que le commissariat de Roissy estime entre «200 ou 300» le nombre de véhicules qui n'ont rien à faire à l'aéroport. «Les VTC et toutes les nouveautés qui arrivent, c'est bien joli, mais on confie sa vie à des gens dont on ne sait pas toujours s'ils ont le permis ou s'ils sont assurés», tonne-t-il.

Pour Nicolas Rousselet, cette concurrence a un côté «stimulant». «Elle pousse à innover. La G7 à ainsi créé les maxi-cabs, équipés de Wi-Fi, ou les family cabs avec des rehausseurs pour les enfants.» Selon lui, le principal souci des taxis, c'est la circulation infernale dans Paris. «Il y a des chantiers partout. Avec les travaux du tramway, on ne peut plus emmener des clients au Parc des expositions, porte de Versailles.» Sans parler de la suppression prévue des voies sur berges, qui l'inquiète au plus haut point.

CHAUFFEUR SANS PERMIS


La police vient de constater que le petit fils que « Lolo » Gilardenghi a placé comme chauffeur d’élus n’a même pas le petit papier rose.

« Lolo », Charles de son nom de baptême, le récent empereur déchu des taxis marseillais, ferait presque de Pagnol un Titi parisien. La magouille par la gouaille.
Les enquêteurs de la Sûreté départementale qui dissèquent depuis un an l’œuvre du bonhomme ont dégoté une nouvelle perle : Julien Gilardenghi, le petit fils que « Lolo » a placé comme chauffeur d’élus à la Mairie de Marseille, n’a même pas le permis de conduire. Pourtant, même sans le petit papier rose, le contractuel Juju conduisait encore ces jours-ci des voitures au macaron bleu et blanc. Quand « Lolo » enquille, les formalités administratives sont superflues. Et il est probable que Jean-Claude Gaudin découvre cette « anomalie » en lisant ces lignes.

L’allégorie du clientélisme marseillais
« Lolo » est l’allégorie du clientélisme marseillais. Depuis plus d’un demi-siècle, il construit son hégémonie dans le monde des taxis et au-delà. Son fiston, Louis, celui qui a été entendu en début de semaine par la police, est rentré à la Mairie en 1979, sous Defferre. « On ne sait pas vraiment ce qu’il fait, glisse-t-on à l’hôtel de ville, il est affecté aux Sports. »
Pas un maire donc qui n’ai pas eu « Lolo » dans les pattes depuis 50 ans. On ferme les yeux, sinon, c’est la grève et la ville est bloquée. C’est que « Lolo » et ses syndicats fictifs restaient l’éternel patron de l’intersyndicale des taxis du département. Leur grand maître.
Pour autant, et même si la police exclut toute implication de la Mairie dans les magouilles de « Lolo », quelques petits arrangements étaient possibles. « Quand on obtient la licence taxi, expliquent plusieurs chauffeurs, "Lolo" impose de prendre sa carte à l’UMP. » Et refuser complique l’activité. Autre service : « Le jour d’une élection, raconte les mêmes chauffeurs, on va charger gratuitement les petits vieux pour qu’ils aillent voter UMP. »


Proposé à la légion d’Honneur
Pendant 50 ans, la couleur politique importait peu à « Lolo », PS ou UMP, la méthode reste la même. Une place en crèche pour l’un, un HLM pour l’autre, il distribuait les carottes. La menace de faire baisser virtuellement le prix des licences (en en accordant des gratuites), la promesse de sanctions, il brandissait le bâton. Je te tiens, tu me tiens par la barbichette. « Lolo » et Gaudin s’entendent quand même bien. Ce dernier vient d’ailleurs de le proposer pour la légion d’Honneur. La chancellerie n’a trouvé aucune raison pour la lui accorder. Quelle ingratitude !


PHILIPPE PUJOL
Source : http://goo.gl/xZuBb

Prendre le taxi en famille à Paris (test Family Cab)



Généralement, à Paris, avec Ticoeur, nous nous déplaçons en vélo (l’été, hors des heures de pointe), en métro ou en bus : merci d’ailleurs à notre Maclaren Quest qui passe les tourniquets du métro et qui passe sans problème les portes des bus !
Mais de temps en temps, comme nous n’avons pas de voiture nous prenons le taxi :
- quand nous rentrons tard d’une soirée chez des amis
- quand nous partons en vacances et sommes donc très chargés
C’est ainsi que pour notre départ en Allemagne à Noël, nous avons testé « Family Cab » pour nous rendre à la gare de l’est avec les valises.
Qu’est-ce que Family Cab ?
Un nouveau service des taxis G7 : vous commandez un taxi et vous précisez que vous souhaitez un réhausseur. Pas de supplément à payer ! Le taxi est équipé de 1 ou 2 réhausseurs selon votre besoin. Le réhausseur est adapté pour un enfant à partir de 15kg (groupe 2 et 3).
Tout s’est bien passé et Ticoeur a aimé expliquer la route au chauffeur

En fait, il existe une tolérance pour tous les taxis et les enfants peuvent voyager sans siège auto mais pour la sécurité ce n’est évidemment pas l’idéal donc nous apprécions ce nouveau service des taxis G7 et espérons que l’offre « Family Cab » sera complétée par un service de sièges auto pour les bébés (Groupe 0-1) !

Source : http://goo.gl/9Srso

dimanche 8 janvier 2012

Voeux 2012


Les News du Taxi souhaite à tous ses lecteurs une bonne et heureuse année 2012, qu’elle soit pleine de sérénité, de paix, de santé, de petits plaisirs et de grandes joies... Sans oublier les courses de Taxi ;)



Avignon: le sort des "taxis" low cost Easy Take connu "sous huitaine"


Le tribunal de commerce d'Avignon devrait rendre "sous huitaine" sa décision concernant la société de "taxis" à bas coûts Easy Take, placée en redressement judiciaire le 21 décembre pour une dette envers l'Urssaf, a indiqué mercredi la direction de l'entreprise.
La juridiction examinait mercredi la situation de la société de transport de personnes.
"Nous avions demandé un étalement de notre dette, qui est de l'ordre de 270.
000 euros, et nous avons eu à la place un redressement", a déploré Jean-Marc Sibade, l'un des directeurs d'Esay Take, estimant être victime "d'un acharnement" des pouvoirs publics sous la pression des chauffeurs de taxi.
Ce transporteur low cost, qui a lancé son activité en janvier 2010 à Avignon, est depuis en guerre ouverte avec les chauffeurs de taxi du Vaucluse qui dénoncent "une concurrence déloyale", un non respect des réglementations, et ont multiplié les procédures à son encontre.
Easy Take, qui a ouvert en outre deux franchises, le 1er juillet à Montpellier et le 19 décembre à Nîmes, utilise deux types de licence pour transporter des personnes.
La première dans le cadre de la loi de développement et de modernisation des services touristiques qui, en 2009, a simplifié le régime des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC), ouvrant une brèche dans un secteur très réglementé.
Le transporteur utilise également une licence dans le cadre de la Loi dorientation des transports intérieurs (LOTI). "Dans les deux cas il y a une commande préalable", précise Jean-Marc Sibade affirmant que son activité n'est pas en concurrence frontale avec les taxis.
Ces derniers avaient obtenu en avril 2011 la condamnation définitive de la société par la cour d'appel de Nîmes à 3.000 euros de dommages-intérêts pour "concurrence déloyale".
Si la liquidation de la SARL Easy Take est prononcée dans une semaine par le tribunal de commerce d'Avignon, "ce qui est fort probable" selon Jean-Marc Sibade, ce ne sera pas pour autant la fin de la société, une nouvelle SARL, Easy Take Investment Group, ayant été créée en mai 2011. Elle devrait assurer la pérennité de la marque qui prévoit d'ouvrir "une dizaine de franchises entre Montpellier et Nice en 2012".

AFP

Breaking News : 

Merci à Taxi de France ;)

LES SYNDICATS FICTIFS DES TAXIS MARSEILLAIS


Quatre personnes ont été entendues mardi par la brigade du travail dissimulé.

Il n’y avait finalement qu’une règle : ne rien faire dans les règles. Plus la police avance dans l’opération nettoyage des taxis marseillais (lire ci-dessous) principalement dans la gestion de la régie Tupp, plus les enquêteurs découvrent des entourloupes.
Mardi 3 janvier, la brigade du travail dissimulé de la Sûreté départementale de Marseille a auditionné quatre personnes. Tous bénéficiaient d’avantages financés par l’association Tupp ou de syndicats de taxis. Notamment des forfaits illimités pour leurs téléphones portables et ce « depuis l’existence des téléphones portables », précise un policier.
Parmi les quatre hommes, Louis Gilardenghi, fils de Charles dit « Lolo », le patron du syndicat des taxis Tupp, longtemps grand chef de l’intersyndicale des taxis du département (il a démissionné le 17 novembre, lire notre édition du 18) et le Monsieur Taxi à l’hôtel de ville. De multiples casquettes désormais de plomb tant elles pèsent sur la tête du vieil homme dont le retour en garde à vue est imminent. Un malaise avait interrompu celle du 14 décembre dernier, « mais, cette fois, il ne devrait pas oublier de prendre ses médicaments », sourit un policier. L’audition, le même jour, de sa secrétaire n’avait que confirmé et précisé les suspicions des enquêteurs.

Recommandations

Une pépite d’abord. Pour être le presque éternel patron de l’intersyndicale des taxis du département, « Lolo » semble avoir eu une idée aussi simple que géniale : créer des syndicats fictifs sans adhérents, ou plutôt sans carte d’adhésion, et dont les présidents et secrétaires n’étaient que des hommes de paille rétribués pour la cause. Ceux entendus hier entre autres. Le syndicat marseillais des artisans taxis pour n’en citer qu’un.
Ainsi « Lolo », empereur des taxis du département, justifiait pleinement auprès de Jean-Claude Gaudin son rôle de chargé de mission pour la municipalité de Marseille. « Ensuite, résume un enquêteur, avec son poste à la mairie, il avait accès à des informations sur les nouveaux détenteurs de licences taxis à qui il envoyait à leurs adresses personnelles des recommandations pour être bien vu. » Comme, par exemple, adhérer à la régie Tupp, à son syndicat tout en prenant comme expert-comptable Jean-Claude Keller. Lui, a été mis en examen le 3 mai dernier. « Il était le seul à finalement avoir réellement un bureau officieux dans les locaux des Tupp à Plombières », glisse un policier.
Un personnage central qui assurait par exemple la gestion de tous les adhérents du syndicat indépendant des artisans taxis dont le patron n’était autre que le responsable commercial des Tupp, Dominique Albertini. Lui et l’ancien patron des Tupp, Paul Buresi, n’ont pas encore été entendus par la police qui passe au peigne fin leur patrimoine. Grandes propriétés, bateaux, chevaux, bagnoles, il semble que le « savoir-faire commercial », qu’invoquait Dominique Albertini dans nos colonnes le 15 décembre dernier, était particulièrement au point. Il semble que la justice en a une toute autre lecture.


Les taxis : plus chers, mais pas plus propres


L'année 2012 s'annonce difficile pour les taxis, puisqu'à Paris, ils vont devoir affronter Autolib. On ignore encore, en fait, si Autolib va concurrencer les taxis, mais on sait que le prix des taxis vont légèrement augmenter (3,7 %). Ils en ont obtenu le droit par un arrêté du ministre de l'économie. Un regret est que cette hausse ne soit pas coordonné au moindre progrès environnemental. Nous sommes pourtant heureux d'écrire que plus aucun chauffeur de taxi en France ne conduit de Peugeot 404 diesel. Les voitures récentes polluent plus de 100 fois moins, mais il est navrant qu'en 2012, il susbsiste encore en France des milliers de taxis diesel sans FAP.

On sait que cela ne va pas durer, puisqu'il n'est plus possible d'acheter une voiture diesel neuve sans FAP. Mais les taxis pourraient faire quelque chose pour accélérer le mouvement. On signale aussi que 2012 verra le lancement en France de la Prius Plus. Avec beaucoup de place pour les bagages, cette voiture promet beaucoup en usage taxi. Enfin, s'il y avait en France des stations de gaz naturel, on rappelle que Volkswagen dispose d'une version GNV de son Touran qui est spécialement étudié pour les taxis. On espérera alors que les taxis se rappelleront qu'ils peuvent agir pour l'environnement pour justifier la hausse de leurs services.

L'agresseur au marteau d'un chauffeur de taxi écroué



Un client a frappé un professionnel en pleine nuit lundi. Il a dormi en prison.

Sans doute est-ce son quart d'heure de célébrité, façon Andy Warhol. Il se dit ancien adjoint de sécurité (ADS), policier à ses heures, plus sûrement ouvrier mécanicien dans la police entre 2000 et 2002. Est-il seulement un dangereux mythomane ? Un être à peine perturbé ? Ou bien un schizophrène qui, lundi matin, à 1 h 00, a appelé un taxi devant le MacDo du boulevard Schloesing, pour se faire conduire jusqu'au Vieux-Port ? Sur lui, il portait un marteau. Pas tout à fait le genre d'accessoire nécessaire pour traverser la ville, même à une heure tardive.

Jean-Marc, 49 ans, le chauffeur de taxi, l'a pris en charge. À ce moment-là, il s'est bien rendu compte qu'un objet dépassait de la veste du client. Il a été plus surpris encore quand il s'est rendu compte qu'il ne savait pas tout à fait où il voulait aller. Direction quai de Rive-Neuve, puis rue Neuve-Sainte-Catherine, puis rue Sainte, jusqu'à l'abbaye de Saint-Victor. Une marche arrière, croyant qu'il avait enfin trouvé le lieu de son rendez-vous. Puis une marche avant. C'est à cet instant précis que Jean-Marc a reçu un violent coup de marteau sur la tête. En tentant de riposter, il a reçu un coup à la main. Fracture de l'index. Direction La Conception. Quatre points de suture à la tête, tandis que son agresseur prenait la fuite.

Expertise psychiatrique

Le fuyard était un de ces clients que les chauffeurs de taxi appellent les "taxis baskets", pour désigner ceux qui ouvrent la porte soudainement et partent sans payer, comptant sur la performance de leurs chaussures pour préserver leur bourse. Pas de chance. La solidarité des taxis a joué à plein. La police rattrapera l'auteur des violences quelques rues plus loin. Et voilà que Mickael Kaddouche, 21 ans, doit s'expliquer, devant le tribunal correctionnel, en comparution immédiate.

Aux policiers, il a dit : "Je me trouvais en état de légitime défense. J'ai donné un coup de marteau, mais ce n'était pas pour le tuer." Quelle légitime défense ? "Il m'a demandé si j'avais la monnaie de 200 euros. Je lui ai dit que non, se souvient le chauffeur blessé. Il m'a dit qu'il ferait le change." Chauffeur de taxi la nuit. Un métier à hauts risques. Une dizaine de filouteries par nuit à Marseille. Les agressions physiques sont plus rares, mais les chauffeurs se méfient. D'ailleurs, l'Intersyndicale des taxis devrait se constituer partie civile dans ce dossier.

Hier, le tribunal, présidé par Patrick Ardid, a ordonné une expertise psychiatrique du prévenu, afin de savoir s'il jouissait de toutes ses facultés mentales au moment des faits. Me Joël Badenès, pour le taxi, et une quinzaine de collègues de travail, sont venus soutenir la victime à l'audience. Le procureur Damien Martinelli a requis le placement sous mandat de dépôt. Me Aurélie Befve, en défense, a expliqué que son client, bien que déjà sept fois condamné, a toujours déféré aux convocations de justice. Le tribunal l'a placé hier soir en détention. Il sera jugé sur le fond le 1er février.Le juge d'application des peines, qui l'avait entendu précédemment, avait relevé des problèmes psychologiques importants qui imposent une hospitalisation régulière. Il faudra toutefois éviter le transport en taxi médicalisé...

Denis TROSSERO

Taxi Gratuit à Paris



Un taxi gratuit à Paris, ça vous dit ? Non, ce n'est ni une blague, ni une offre éphémère mais un système de taxis pousses-pousses entièrement gratuit et écolo mis en place depuis le 19 décembre.
Des taxis gratuits à Paris, voilà une idée qui risque d'en intéresser plus d'un. Décriés par certains pour leur concurrence déloyale, et plébiscités par d'autres pour son service on ne peut moins cher, ce service de taxi gratuit fait couler de l'encre et a l'avantage de lancer le débat. Mais de quoi s'agit-il exactement et comment ça marche ?

Le concept est simple. La société Taxi Gratuit a mis en place un réseau de 24 taxis pousses-pousses à l'allure de scooters électrique à rallonge. Ces taxis desserviront plus de 150 stations répartis sur 12 lignes, suivant ainsi le trajet de plusieurs bus parisiens.

Ces scooters électriques pourront accueillir plusieurs personnes et seront dotés d'une protection pluie en cas d'intempéries. Ils sillonneront la capitale 7 jours sur 7, de 7h00 à 22h00. Encore à l'essai actuellement, le service table sur un passage toutes les 10 minutes sur les parcours définis.

Et là, vous me demandez comment ce service peut-il être gratuit ? Kheir Mazri, instigateur de ce nouveau concept, table sur un financement apporté par les publicités qui décoreront ces véhicules.

Les personnes qui le souhaitent pourront également se sustenter avec des boissons et des pâtisseries Low Cost. Par exemple, 1 € vous suffira pour déguster une bonne pâtisserie accompagné d'un thé ! Initiative séduisante de prime abord, d'autant plus qu'il est interdit de grignoter dans un vrai taxi, mais je me demande ce que cela peut donner avec le vent dans les cheveux et la circulation active parisienne. N'hésitez pas à donner vos impressions.

A l'heure où Paris étend de plus en plus ses offres de location de Vélib, Autolib et autres scooters, voici un concept qui pourrait bien gagner nos faveurs. Et oui, pas d'abonnements, pas de sous à verser... Certains critiqueront la couleur rouge criarde de ces véhicules en comparaison au gris et noir passe-partout des Vélibs et Autolibs. Pour ma part, cette couleur rouge me parait une bonne solution pour distinguer ces taxis de loin et n'oublions pas non plus qu'il est statistiquement prouvé que les véhicules rouges ont moins d'accidents : mieux vus, mieux évités.

Infos pratiques :
Site officiel : Taxi Gratuit à Paris
7 jours/7, de 7h00 à 22h00

Les courses de taxi plus chères



Les chauffeurs parisiens ont obtenu une revalorisation des tarifs au 1er janvier.

Les deux arrêtés ont été publiés au Journal Officiel en catimini juste avant Noël. Les chauffeurs de taxi parisiens ont obtenu une revalorisation du prix de leurs courses. Ils sont également parvenus à faire plier le gouvernement sur certains équipements qui auraient dû être obligatoires dès 2012.

Le minimum de course fixé à 6,40€

Le prix de la course augmentera ainsi de 3,7% dès le 1er janvier. La majoration sera répartie entre les différents éléments qui composent le tarif : la prise en charge, plafonnée à 3,56€, l'indemnité kilométrique qui passe à 0,98€ et l'heure d'attente. Cette dernière passe de 29,25€ à 32,78€. Et si vous empruntez un taxi pour une courte distance, le montant minimum de la course sera désormais fixé à 6,40€.

Autre victoire des chauffeurs parisiens : ils ne seront finalement pas obligés de s'équiper du dispositif lumineux vert/rouge pour signaler aux clients si le taxi est disponible ou non. Un décret de 2009 prévoyait que tous les taxis devraient en être pourvus au 1er janvier 2012. Finalement, seuls les "véhicule nouvellement affecté à l’activité de taxi" devront être équipés. Le nouvel horodateur, qui permet d'éditer des facturettes détaillées, destinées à remplacer les traditionnelles fiches papier, est lui aussi repoussé.

Le gouvernement estime que les "professionnels pouvant, finalement, difficilement respecter" les délais, ce "dispositif transitoire" est "plus conforme à la logique économique des entreprises de ce secteur".