mercredi 30 novembre 2011

Taxis : tout changer pour que rien ne change ?

Les deux sujets sont sans rapport. Même si le premier vient à point nommé pour faire oublier le second volet, ressouder les troupes et rappeler qui est l’ »ennemi » et peut-être quel est le combat prioritaire. D’un côté la manifestation régionale d’une corporation, les taxis, contre le développement vu comme un empiétement sur leurs plate-bandes des sociétés de transport à la demande. De l’autre, la situation locale, autrement dit à Marseille, de la même corporation : enquêtes judiciaires, finances au bord du gouffre d’une des deux radios, démission du grand manitou Lolo Gilardenghi… Revue de détails en deux temps.

Un encombrant cousin

Comme à Nice, Avignon ou Montpellier, les 1560 chauffeurs de taxis marseillais étaient invités ce lundi à mettre le oaï sur certains axes du réseau routier (autour de la gare, des entrées des tunnels, du conseil général…) :

A l’origine de cette fronde, le lancement en janvier 2010 à Avignon et désormais Montpellier avec d’autres projets d’ouverture d’Easy Take. La différence avec les taxis : les premiers ne sont autorisés à prendre des courses que sur réservation, les seconds étant « les seuls à avoir le marché de la rue et des stations », nous expliquait dans une interview Richard Darbera, chargé de recherche au CNRS et auteur d’un livre sur la question. Mais la société est accusée par les taxis du Vaucluse de pratiquer la maraude, autrement dit de prendre des courses dans la rue. La cour d’appel de Nîmes, sur la base de deux constats d’huissiers, contestés par Easy Take l’a d’ailleurs condamnée sur ce point.

Maquis réglementaire

Et au-delà, le partage des tâches ne convient pas aux taxis, pas habitués comme les taxis noirs londoniens à faire avec les « minicabs ». Historiquement, le système qui régit en France les différentes activités de transport de personnes est très complexe, ce qui a de fait permis aux taxis de garder un quasi-monopole. Mais Easy Take a su tirer avantage de deux réglementations différentes – les véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) et le transport routier de voyageurs (TRV) – et d’un assouplissement pour exercer son activité, remettant en cause cet équilibre.

En septembre, dans un communiqué commun publié après leur rencontre avec les taxis, les ministres de l’Intérieur Claude Guéant et du Tourisme Frédéric Lefebvre assuraient que « six textes réglementaires seront pris avant la fin de l’année afin de répondre aux objectifs des ministres qui entendent que les différents modes de transport de personnes cohabitent harmonieusement et que chacun respecte les règles propres à son activité ». Vu le ton apaisant et l’annonce d’un relèvement du seuil de puissance pour les VTC, on semble s’orienter vers de simples (et nouveaux, la longueur minimale des véhicules ayant déjà été modifiée) bâtons dans les roues d’Easy Take et consorts.

Dommage, car tout le monde pourrait gagner à une vraie remise à plat. Surtout si l’on se rappelle que l’intérêt général consiste à offrir la plus large possibilité de se déplacer à ceux qui n’ont, pour une raison ou pour une autre (choix, de passage, handicapé, âgé, malade etc.) pas de voiture. Comme nous l’expliquait Richard Darbéra, « les Londoniens et les New Yorkais font 3 à 4 fois plus de voyages par habitant que les Parisiens. A Londres, les taxis noirs sont très chers et sont utilisés par les touristes, tandis que les Londoniens montent plutôt dans les minicabs. Et si l’on regarde par couches sociales, les pauvres utilisent ce mode de transport, contrairement à Paris. L’autre avantage, c’est que cela crée de l’emploi dans les quartiers pauvres, où beaucoup de petites entreprises se développent ».

Pas Tupp top

Du changement sur fond de statu quo, c’est aussi l’ambiance actuellement dans l’univers plus restreint des taxis marseillais. Les mises en examen ont plu ces derniers mois et l’enquête se poursuit autour de systèmes frauduleux qui pourraient n’être pas aussi restreint que quelques « brebis galeuses ». En parallèle, un séisme a secoué les taxis Tupp, l’une des deux principales centrales radios de la ville, avec un trou dans ses caisses de plus d’un million d’euros et une plainte contre X déposée par ses adhérents pour « escroquerie, des abus de biens sociaux et autres enrichissements personnels ».

Tout historique qu’il est, le président de l’Union syndicale des petits propriétaires de taxis des Bouches-du-Rhône (le syndicat Tupp) Charles « Lolo » Gilardenghi n’a pas résisté à la tempête : dans une vidéo saisissante de LCM , on le voit acceptant sous la pression sa démission de l’intersyndicale des taxis marseillais, tout en niant toute implication dans ce gouffre financier, renvoyant la balle aux dirigeants de l’association Tupp qui est celle qui gère la centrale. Magnéto Lolo :


Président de Taxi Radio Marseille (les Verts principal concurrent des Bleus de Tupp), Jean Agius a proposé d’accueillir des chauffeurs de Tupp, nombre d’entre eux se retrouvant en difficulté avec des bons non réglés pour au total plusieurs milliers d’euros. Mais malgré des demandes d’inscriptions, « on n’a fait rentrer personne » nous explique-t-il car « on n’a pas récupéré de gros marchés permettant de le faire ». Autrement dit une partie de l’activité de Tupp.

Lolo toujours en cour

Reste que, malgré les apparences, Lolo n’est pas encore à la retraite : « il a démissionné de la présidence de l’intersyndicale mais est toujours président de Tupp », nuance Jean Agius. Et donc siège toujours à la commission communale qui « a compétence et est obligatoirement consultée pour avis sur toutes les questions relatives à l’organisation, au fonctionnement et à la discipline de la profession concernée ».

Aux côtés de nombreux autres représentants de syndicats qui, comme Marsactu le soulignait en juin 2010, ne tirent leur légitimité que d’être nommés par le maire de Marseille. D’où un nouvel appel appel de Jean Gammichia, président du syndicat des taxis marseillais, à l’organisation d’élections professionnelles :
Malgré nos efforts répétés, nous n’avons pu joindre l’adjoint au maire aux Voitures Publiques André Caméra, mais du côté de Jean Agius aucune élection ne serait prévue avant 2014, date des élections municipales. Dans près de trois ans donc. En attendant, la composition de la commission continue d’évoluer à la marge (dernières modifications en date le 6 juin et le 28 octobre). Mais toujours avec Lolo et une noria de vrai-faux syndicats. « A partir du moment où il est désigné, il est légitime… Tant qu’il n’y aura pas d’élections professionnelles chacun pourra se targuer de représenter les taxis », grince Jean Gammichia.

Montpellier Les taxis bloquent la ville

En bloquant l’aéroport, hier matin, mais surtout le pont de l’avenue Pierre-Mendès-France dans les deux sens, et le tramway au pied de la médiathèque Zola jusqu’à 14 h, les taxis ne se sont pas fait que des amis. En dépit d’une guerre entre syndicat, 70 professionnels avaient répondu au mouvement de grogne lancé par la Fédération du taxi 34 (FDT 34).

"On est obligé d’en passer par-là pour se faire entendre"

Son président, Serge Vuiguier semblait satisfait d’avoir obstrué la partie sud de la ville. Sur Antigone, au passage des “collègues” transportant des clients, les noms d’oiseaux ont fusé. Et les échanges avec certains passants privés de tramway, quatre heures durant, ont parfois été vifs… "On est obligé d’en passer par-là pour se faire entendre. On nous balade depuis des mois", expliquait un professionnel. Nachida Bourouiba, secrétaire nationale de la FNDT, regrettait la gêne mais notait "la fin prochaine de la profession si rien n’est fait". Une rencontre, début décembre au ministère, devrait calmer les esprits. Pour combien de temps ?

Les taxis en colère manifestent dans les villes du sud


Les chauffeurs de taxis protestent aujourd'hui contre la concurrence à leur yeux "déloyale" des voitures de tourisme avec chauffeurs. Une opération a eu lieu ce matin à l'aéroport de Montpellier et a entraîné des perturbations du trafic au niveau de l'A9 et des sorties vers la ville.

Des barrages filtrants et opérations escargot ont affecté Montpellier, mais aussi Avignon, Marseille et Nice.

A Marseille, les artisans taxis ont mis en place des barrages filtrants en plusieurs points de la ville donnant accès aux autoroutes A7 et A50 desservant la ville. Des opérations étaient également en cours ce matin à proximité de l'aéroport de Marignane et de la gare TGV d'Aix-en-Provence.

Contre une concurrence jugée "déloyale"

Ce mouvement régional, prévu pour durer jusqu'à 19 heures ce soir et qui "pourrait se prolonger demain mardi" est destiné à exiger du gouvernement des assurances sur la sortie rapide de décrets d'application de la loi de 2009 sur les véhicules de tourisme avec chauffeurs.

Les artisans taxis estiment en effet qu'en l'absence de décrets précisant notamment les conditions ouvrant droit à cette appellation (puissance, longueur des véhicules, etc.), ils subissent une concurrence "déloyale".

Ils demandent également à être associés à l'élaboration de ces décrets. A cause de ce mouvement, selon le Comité régional d'information routière, le trafic était chargé lundi matin sur 5 km sur l'autoroute A 51 dans le sens Aix-en- Provence/Marseille.

Un ralentissement de 10 km était également signalé sur l'autoroute A50 entre Aubagne et Marseille. La circulation était dense sur l'autoroute A7 aux entrée et sortie nord de l'agglomération marseillaise. A Nice, un bouchon de 3 km affectait l'autoroute A8 en direction de la frontière italienne entre les sorties 41 La Bocca et la sortie 42 Mougins.

Taxis: EasyTake pris en otage! (Marseille)

Les taxis marseillais dans l'impasse


Après avoir bloqué la circulation hier pour protester contre une concurrence jugée déloyale, ils ont suspendu leur grève.

Le Préfet de police les avait mis en garde : en cas d'entrave à la circulation, les taxis encourraient jusqu'à 2 ans de prison et 4500€, en application de l'article L412-1 du code de la route. "Il nous a précisé que 35 dépanneuses seraient réquisitionnées pour faire enlever les taxis qui bloqueraient les voies", soupire Gregory Nadjarian, président du syndicat des taxis réunis.

On comprend mieux pourquoi les 800 artisans de la région venus manifester hier à Marseille ont laissé passer les automobilistes, fut-ce au compte-gouttes, sur les points stratégiques qu'ils ont investis dès 7h du matin : carrefour du Conseil général, Bd Charles-Livon, entrées du tunnel Vieux-port, accès A7 au Bd Nédelec, accès A50 autour du parc du 26e centenaire. On redoutait la paralysie totale de la ville, ce fut seulement l'hémiplégie. Avec tout de même des bouchons monstrueux (autoroutes Est et Nord, abords du parc du 26e notamment) ; mais aussi des secteurs où le trafic fut étonnamment fluide. Comme le Prado-carénage, aussi vide hier matin que le désert de Gobi...

Vrais-faux taxis

Une manif canalisée donc, pour exprimer la colère... déchaînée des artisans taxis, face à l'émergence d'une concurrence qu'ils estiment déloyale. Celle que leur livrent depuis quelques mois les fameux véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), ces "vrais-faux" taxis qui ont défrayé la chronique au printemps dernier à Avignon. Le statut de VTC permet à tout titulaire d'un permis de conduire de se faire payer pour transporter des passagers, sans devoir obtenir de licence. Mais en théorie, ce nouvel opérateur doit se limiter à une activité strictement touristique, utiliser un véhicule luxueux d'au moins 4,80m de long et intervenir uniquement sur commande.

Dans les faits, les VTC sont souvent utilisés comme des taxis traditionnels (soumis, eux, à une très lourde réglementation), et accusés de casser les prix. Au printemps dernier, les artisans taxi du Vaucluse ont obtenu la condamnation de la société Easy Take, qui a dû débourser 15 000€ de dommages et intérêts. Les fédérations avaient alors réclamé au ministère de l'Intérieur une vraie réglementation des VTC... qu'ils attendent toujours. "Pendant ce temps, les VTC continuent à grignoter le marché", proteste Nicolas, un taxi marseillais.

Marasme

Dans la cité phocéenne, les taxis "low cost" auraient fait leur apparition : des véhicules banalisés, sans aucun signe distinctif qui, assurent leurs concurrents, "se postent dans les parkings des supermarchés pour attendre le client". Pire : certains hôtels travailleraient exclusivement avec les VTC. Tout dernièrement, des sociétés ont raflé des marchés avec la SNCF (pour le transport des agents) ou le conseil général (pour le transport des handicapés) jusque là dévolus aux taxis traditionnels. "On va se faire voler les croisiéristes, les transports médicaux", s'inquiètent les artisans taxis, qui auraient déjà perdu 20 à 30% de leur chiffre d'affaire dans les villes où les VTC sont implantées.

Déjà pénalisés par l'augmentation du prix du carburant, les taxis doivent également faire face aux frais de remise aux normes obligatoires de leurs compteurs, tableau de bord et dispositif lumineux : "Il y en a pour 2500€ par véhicule, sans aucune aide de l'Etat", se désole Nicolas. A l'en croire, "pour s'en sortir, les taxis travaillent 12 heures par jour, pour un salaire moyen de 1200€". Une profession d'autant plus sinistrée à Marseille que les taxis y seraient en surnombre (400 licences en trop estiment les syndicats). L'écroulement des taxis-Tupp, les affaires judiciaires liées aux pratiques douteuses de certains taxis ne font que s'ajouter au marasme. Reçus en fin d'après-midi en Préfecture, les manifestants ont décidé de suspendre leur mouvement.

Sophie MANELLI

Montpellier : grève et manifestation des taxis


Les taxis de Montpellier ont bloqué l'accès à l'aéroport ce matin. Et l'accès au centre-ville l'après-midi.
La fédération des taxis de l'Hérault organisait lundi matin, une manifestation pour dénoncer la concurrence déloyale des taxis "low costs". Ils réclament ainsi la refonte de la loi sur les VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) et la mise en place d'un carburant professionnel.

Marche à pied forcée ce matin pour arriver à l'aéroport de Montpellier. L'accés est bloqué depuis 7 heures et demi.
Un énieme mouvement de colère des chauffeurs de taxi dirigé vers ces nouvelles sociétés lowcost comme "easytake" installée depuis peu sur la ville.

Nouveau blocage, cet après-midi dès 13h, sur le pont, qui enjambe le Lez le long du conseil régional. Personne n'entrait dans la ville. La circulation était déviée sur les berges du Lez et c'était une belle pagaille.

Ces opérations coup de poing devraient se généraliser dans les prochains mois dans toute la France.

Des barrages filtrants et opérations escargots affectaient aussi, d'autres villes du sud-est, notamment Nice, Avignon et Marseille.
Ce mouvement régional, prévu pour durer jusqu'à 19H00 lundi et qui "pourrait se prolonger mardi", a souligné M. Nadjarian, est destiné à exiger du gouvernement des assurances sur la sortie rapide de décrets d'application de la loi de 2009 sur les véhicules de tourisme avec chauffeurs.
Les artisans taxis estiment en effet qu'en l'absence de décrets précisant notamment les conditions ouvrant droit à cette appellation (puissance, longueur des véhicules, etc.), ils subissent une concurrence "déloyale". Ils demandent également à être associés à l'élaboration de ces décrets.

TAXIS À MARSEILLE : 200 CHAUFFEURS ENTUPPÉS !


Marseille continue de faire l’actu et accessoirement de faire sourire la France entière avec ses histoires « marseillaises ». Après les 6 000 faux permis bateau, voici l’affaire des 200 chauffeurs de taxi marseillais affiliés au réseau Tupp qui viennent de découvrir un peu naïvement qu’il y avait un trou d’1 200 000 euros dans la caisse et qu’ils ne seront certainement pas payés. A un mois des fêtes de Noël, c’est dur pour eux.
               
Moyennant 160 € de cotisation par mois au réseau Tupp, un chauffeur bénéficiait du service de radio qui répartit le travail sur les ondes. Sans cela, vous devez chercher vous-même vos clients ou poireauter des heures à la gare Saint-Charles ou dans une des stations de taxis que compte la cité phocéenne. Mais il n’y a pas que les courses de particuliers… Il y a aussi toutes les courses concernant les entreprises et le transport médical (qui représente un très gros gâteau et une grosse partie des revenus des taxis). Ces courses d’un genre particulier étaient payées avec un système de bons à Taxi Tupp qui reversait ensuite les sommes aux chauffeurs une fois prélevés les 10 % dédiés aux frais de gestion. Or, depuis le mois d’octobre, les bons ne sont plus payés et les chèques délivrés par Tupp sont refusés par les banques…

Comment en est-on arrivé là ? Après la démission du puissant responsable de l’intersyndicale, Gérard Gilardenghi, qui met tout sur le dos de la direction (Paul Buresi), les chauffeurs Tupp ne savent pas ce qu’ils vont devenir. Taxi Radio Marseille, l’autre réseau concurrent a alors fait une offre à ces taxis déboussolés pour les sortir de leur situation catastrophique : véritable main tendue ou coup de pub ? Nous sommes allés rencontrer Jean Agius, le patron de TRM afin qu’il nous donne sa réponse.

Lyon : Taxi Radio lance son application gratuite Iphone et Smartphone

Taxi Radio lance la 1ere application gratuite pour Iphone et Smatphone pour commander facilement son taxi sur toute l'agglomération lyonnaise.

C’est une première en France. Vous pouvez commander avec votre smart phone votre taxi via une application gratuite. Sur toute l’agglomération lyonnaise, l’une des 400 voitures de la coopérative Taxi Radio sera là en quelques minutes grâce à la géo localisation. Gilles Montbel, son président a souligné  lors de la présentation, la volonté de la coopérative, fondée en 1965, de répondre au plus près aux attendes de la clientèle.  « Depuis notre création, nous avons toujours privilégié le service et ce en modernisant nos outils avec le choix de la technologie la plus performante sur le marché. » Mise en place, il y a quelques jours et sans aucune publicité, l’application a déjà généré 350 téléchargements et 90 courses. Cette apllication vous permet d'entrer en contact avec plus de 100 centraux taxi dans toute l'Europe

A l’heure où la politique des élus est de tendre à la réduction des véhicules dans les villes, où le prix de l’essence flambe, nous avons un rôle à jouer dans cette recomposition du transport urbain » explique Gilles Montbel. Didier Latapie, 1er vice président de la coopérative, précise « : nous sommes favorable à la mise en place d’un péage urbain mais à la condition que l’argent récolté contribue à l’amélioration du transport dans l’agglomération ».
Aujourd’hui, 1700 taxis circulent dans le département du Rhône et 1400 sur l’agglomération dont 400 adhérents à Taxis Radio.

dimanche 20 novembre 2011

MARSEILLE - Gilardenghi démissionne


Fin de course pour Charles Gilardenghi avec les Taxi Tupp. Le responsable de l'intersyndicale de ce regroupement de près de 200 taxis marseillais a annoncé hier dans une vidéo exclusive de LCM qu'il quittait son poste. « Je démissionne car la parole est aux taxis et qu'ils demandent un renouveau », a expliqué celui qui est aussi chargé de mission auprès de Jean-Claude Gaudin. Cette décision est intervenue alors que 40 chauffeurs de taxis bloquaient hier matin le quai des Belges devant la mairie pour dénoncer la gestion de Taxi Tupp, endettée de plus d'un million d'euros. Ils se sont ainsi vus refuser récemment par les banques des chèques signés par l'association, censée leur verser une partie importante de leurs courses. Du côté de la mairie, sollicitée par l'intersyndicale pour prendre en charge une partie de la dette, on affirme que cette aide est impossible en raison du principe du respect de la concurrence.J. C.

Source : http://goo.gl/EFTsW

La colère des taxis marseillais

Des chauffeurs de taxis en colère ont bloqué les devants de la mairie pour protester contre le naufrage de Taxi Tupp. 

Réservez votre taxi dans toute l’Europe grâce à une application iPhone



Service. La coopérative Taxi Radio qui fédère quatre cents artisans taxis dans le Rhône lance une application iPhone pour répondre à la demande de ses clients.

Le phénomène des applications iPhone n’a de cesse de conquérir tous les pans de notre économie.


Il n’a pas échappé à l’univers des taxis lyonnais puisque la coopérative Taxi Radio qui chapeaute les marques Taxi radio Lyon, Taxi villeurbannais, Télé taxi banlieue et Taxi entreprise, vient de lancer son application « Taxi Lyon ».

Laquelle se singularise par sa déclinaison dans quatre-vingt-dix villes d’Europe et permet aux utilisateurs lyonnais et étrangers de réserver instantanément, via leur iPhone, un taxi à Berlin, Genève, Vienne, Stockholm… ou vice et versa.

Une application vouée à parfaire la qualité de services de Taxi Radio auprès de ses utilisateurs lyonnais et étrangers mais aussi de ses quatre cents adhérents artisans taxis qui répondent à la demande 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 dans tout le département.

Une flotte de véhicules qui assurerait, hormis lors des salons exceptionnels de type Sirha ou Solutrans… de 3 000 à 4 000 courses par jour entre septembre et décembre et environ 1 800 par jour en basse saison, l’été.

Le leader des taxis à Lyon qui recense « 400 taxis sur les 1 700 taxis dénombrés dans le Rhône », détaille Gilles Montbel, président de Taxi Radio (25 salariés basés à Lyon 4 e) se dit porté irrésistiblement « vers la technologie ».

Une des clés de voûte selon lui du succès de la coopérative Taxi Radio créée en 1965 par une poignée d’artisans taxis lyonnais.

S’il explore à moyen terme le paiement sans contact, un système de covoiturage, il dit soutenir le péage urbain « à condition que l’argent récolté soit réaffecté au développement des transports en commun », avant de reconnaître que « la principale obsession des artisans taxis reste le kilomètre à plein. » Et par ricochet l’éternel prix du baril de brut qui pourrait flamber de nouveau dans les semaines à venir et impacter une profession dominée aujourd’hui à 70  % par les centrales de réservations contre 30  % seulement de « chapeaux blancs », sans bannière.

Après avoir téléchargé l’application gratuite sur Iphone ou Android, ne reste plus qu’à indiquer votre position, votre nom et votre numéro de portable pour réserver le taxi le plus proche de chez vous correspondant à vos critères de recherche et vos modes de paiement. L’interface vous indique, instantanément, une estimation du délai d’attente, de la durée du trajet et du prix, et vous pouvez suivre le trajet du taxi en temps réel. L’application dépasse les frontières puisque vous pouvez réservez des taxis à l’étranger ou vice et versa.

Franck Bensaid
Source : http://goo.gl/7cKxi

L'entreprise Appel taxi 29 prend le relais de Cathy taxi - Coray


Après 12 années d'activité, Cathy Meirhaeghe et l'entreprise Cathy taxi passent la main. « Je m'oriente désormais vers une activité de secrétariat médical », confie l'ex-chauffeure de taxi installée à Guernilis. Depuis le 1 er novembre, Jean-Christophe Leprêtre et son entreprise Appel taxi 29, installée à Lanviliou, ont en effet pris le relais. « J'ai été ambulancier pendant plus de dix ans à Saint-Ivy et je connais bien le métier », indique le gérant de cette nouvelle entreprise qui dispose des licences de taxi sur les communes de Coray et Trégourez. « Appel taxi 29 peut assurer sur ces deux communes les transports assis, conventionnés avec la Sécurité sociale pour les hospitalisations, consultations, dialyse, séances de kinésithérapie, etc. »

Autres prestations pour lesquelles l'entreprise de taxi de Jean-Christophe Leprêtre est habilitée : « Les transports d'enfants vers le CMPP du Braden et le CMPI de Gourmelen, ainsi que les transports d'écoliers dans le cadre du conventionnement avec le conseil général. » Disposant d'un parc de quatre véhicules et secondé par un chauffeur salarié, Appel taxi 29 s'adresse également à tous les publics pour des transports sur toutes distances, sept jours sur sept.

Appel taxi 29 : 06 62 00 49 68.

Source : http://goo.gl/RrNCb

Les "Taxi Tupp" plongés en pleine tempête

Le réseau, qui affiche une dette énorme, est en crise. Une information judiciaire a été ouverte

Au siège de Taxi Tupp, la direction s'est mise en mode silence radio. "Y'a plus personne ici", soupire un employé. Un blocage qui fait suite à la dernière assemblée générale de l'un des plus importants regroupements de taxis marseillais, avec près de 200 voitures sous sa bannière. Une assemblée qualifiée pudiquement de "houleuse" par Paul Buresi, le président du réseau en place depuis près de deux décennies, aujourd'hui sur le grill et lâché par ses principaux soutiens. Houleuse, c'est le moins que l'on puisse dire...
Pour comprendre, il faut revenir au fonctionnement de l'association.

Les chèques délivrés par Taxi tupp refusés

Chaque adhérent verse une cotisation de 160 euros par mois au réseau, qui, en échange, répartit le travail via ses ondes. Dans le lot des courses, celles touchant aux entreprises et au transport médical - une grosse partie des revenus des taxis - sont payées par des bons. Taxi Tupp reverse ensuite la somme aux taxis, amputée de 10% dédiés à ses frais de gestion. "Mais depuis le mois d'octobre, raconte un jeune artisan, les bons ne sont plus payés et les chèques délivrés par Tupp nous sont refusés!" Et de s'effondrer: "C'est une catastrophe! On a 200 familles à la rue ! Comment on va s'en sortir?".


Un dysfonctionnement grave et inédit, dont les causes ont été données au cours de l'assemblée générale du 5 novembre. Une révélation en forme de coup de massuepour la profession : "Sous la pression, s'étouffe un participant, la direction a été obligée de nous avouer que la comptabilité affichait une dette colossale de 1,2 million d'euros! Et aussi que le groupement est en situation d'interdit bancaire. Ça a failli tourner à l'émeute". Un trou énorme dans la trésorerie confirmé par le compte rendu de l'assemblée générale que nous nous sommes procurés.

"Un climat de menaces et de pressions"

Et qui intervient quelques semaines après l'ouverture d'une information judiciaire par le parquet, début septembre... "Je ne sais absolument pas ce qui s'est passé", tranche Charles Gilardenghi, le puissant responsable de l'intersyndicale et chargé de mission auprès de Jean-Claude Gaudin (UMP), qui écarte d'emblée tout "amalgame" avec l'association Taxi Tupp Radio. "Moi, je ne suis que le patron du syndicat, insiste-t-il. L'association, c'est Paul Buresi. Je lui fais confiance depuis 17 ans. Là, oui, il y a un problème. Depuis quelques jours, on cherche à comprendre." Pour l'heure, concède "Lolo" Gilardenghi,"la radio des Tupp marche toujours, mais à peine...".


Dans un long courrier qui nous a été adressé, anonymement, "pour protéger nos familles", des artisans-taxis se disent, eux, "anéantis et dévastés"et s'indignent que lors de cette même AG, "la seule solution présentée est de donner une participation ou plutôt un don de 400 euros à l'association".
Une proposition qui aurait été acceptée par une partie des troupes "dans un climat de menaces et de pressions".

"En attendant que cette affaire se retrouve devant les tribunaux, terminent-ils, il faudrait donc continuer à assumer le travail du réseau sans être réglé! Alors qu'ils nous doivent entre 500 et 8000euros!" D'autres taxis se sont directement rendus à la Brigade financière, hier, pour évoquer des soupçonssur la manière dont a été gérée l'entreprise. Joint il y a plusieurs jours sur son portable, Paul Buresi, de son côté, reconnaît "une situation financière compliquée". Mais nuance son ampleur: "Quelques chèques ont été refusés, c'est vrai. Mais des solutions existent. Nous y travaillons".

Le directeur commercial de l'asso a démissionné

Un Paul Buresi qui aurait mis en vente sa licence "afin de régler les chèques impayés". Dominique Albertini, le directeur commercial de l'association a, lui, donné sa démission. Des mesures insuffisantes pour calmer des artisans au bord de la crise de nerf: "Il y aurait tellement à dire, tranche l'un d'eux, on a tellement sali notre corporation, à juste titre parfois, à cause d'une poignée de mecs peu scrupuleux, qu'aujourd'hui on ne veut en aucun cas porter le chapeau de cette histoire dont nous sommes les victimes".

Source : http://goo.gl/xov42 

Vidéo LCM :

Et si on partageait notre taxi ?

TRANSPORTS - Économique, écologique et créateur de lien social, le taxi partagé a tout bon. Depuis octobre dernier, Cityzen Mobility en a fait sa spécialité. Attachez vos ceintures, en voiture...

En association avec la compagnie de taxi Alpha Taxi, Cityzen Mobility met à disposition plus de 1000 taxis partagés dans Paris et sa banlieue. Deux pôles, Alpha Travel et Senior Mobilité, se partagent les usagers.

Alpha Travel fonctionne sur le principe d’un abonnement annuel de 300 € pour les entreprises. Il est gratuit pour les particuliers. L’inscription se fait en temps réel sur Internet ou par téléphone. Ensuite, il suffit de réserver un véhicule pour la date et l’heure souhaitée. Un chèque électronique est émis au moment de la réservation, «une sorte de billet de train» explique Guillaume Mathieu, directeur exécutif et co-fondateur de Cityzen Mobility. L’usager ne paye pas dans le taxi mais à la fin du mois par prélèvement automatique, chèque ou virement. La facture est envoyée par mail ou par courrier avec: le détail de la course, le prix facturé et l’économie réalisée.

L’économie par rapport à une course classique varie en fonction du nombre de personnes dans la voiture. Si la voiture est pleine, c’est-à-dire avec quatre personnes, l’économie sera ainsi de 50% par rapport à une course dans un taxi classique. «C’est un système intéressant pour les chauffeurs de taxi puisqu’ils peuvent toucher une nouvelle clientèle et optimiser leurs trajets». Les détours pour aller chercher les autres passagers rallongent la course, elle coûte donc plus cher au final mais pas en divisant par le nombre de passager. Tout le monde s’y retrouve!

Faciliter les déplacements

En parallèle, il y a Senior Mobilité. Destiné aux personnes âgées, isolées et ayant un faible revenu, Senior Mobilité fonctionne sur le même principe mais il est totalement gratuit pour les usagers. Financé par Alpha Travel et les collectivités locales, ce programme s’adresse aux seniors indépendants mais aussi aux associations qui travaillent avec des seniors. «Notre offre permet une flexibilité que les associations n’avaient pas avec les navettes, explique Guillaume Mathieu. Les heures de départ et de retour étaient très rigides. Notre système permet d’être plus souple.»

Si Alpha Travel et Senior Mobilité s’adressent à des publics différents, Guillaume Mathieu n’envisage pas de séparer les usagers. «Il n’y aura pas d’un côté des taxis pour les entreprises et les particuliers, d’autres pour les personnes âgées. L’idée, c’est de créer du lien social, alors autant mélanger tout le monde dans les véhicules!»

Partager son taxi ailleurs

Cityzen Mobility n’est pas le premier à se lancer sur ce marché. Sur le même principe que le covoiturage, un site internet, partageruntaxi.com, propose de réunir des gens en Ile-de-France qui font les mêmes trajets en taxi et veulent partager les frais. Une idée qui est partie du même constat, le taxi, c’est confortable mais cher. Sur le site, vous pouvez créer un trajet ou en chercher un.

Une application iPhone existe également depuis novembre 2010. Grâce à la géolocalisation, l’application permet de déterminer s’il y a des personnes autour de soi qui veulent partager une course en taxi. A l’étranger aussi, il est possible de trouver des partenaires de «cab-sharing» (partage de taxi). Des sites tels que cabcorner.com et cabeasy.com proposent le même genre de service en France et à l’étranger (principalement Etats-Unis et Angleterre).

Enfin, rappelons que le partage de taxi n’est pas une idée nouvelle. Dans beaucoup de pays (Cambodge, Maroc, Burkina Faso, Cameroun, Guinée, etc.), le taxi collectif est utilisé depuis des années. Moins pour des raisons écologiques qu’économiques…

Le Seat Alhambra 2.0 TDI CR 140 ch élu « Taxi de l’année 2011/2012 »



Elu taxi de l'année 2011/2012 par le magazine L'Officiel du Taxi, le Seat Alhambra 2.0 TDI CR 140 ch succède à la Peugeot 5008 1.6 HDi 110 élue en 2010/2011.


Le Seat Alhambra est particulièrement appréciée par la profession de taxi pour ses qualités dynamiques, sa modularité et son faible coût à l'usage.

Le trophée « Taxi de l'année 2011/2012 » récompense le véhicule le mieux adapté à l'exercice de la profession de chauffeur de taxi.

Le Hyundai i40 SW 1.7 CRDi 115 ch a reçu le « Prix du Design » qui désigne le véhicule adapté à la profession le plus esthétique.

La Renault Fluence Z.E. a remporté le « Prix du Développement durable » qui élit le véhicule le plus écologique compatible avec l'exercice de l'activité taxi.

Ces trophées ont été décernés par les lecteurs de L'Officiel du Taxi, magazine des professionnels du taxi, et un jury professionnel constitué de journalistes de l'automobile et d'acteurs du taxi.

Les chauffeurs de taxi votaient pour un véhicule parmi une sélection de 30 nouveaux modèles adaptés aux contraintes spécifiques des taxis, commercialisés entre mai 2010 et juin 2011, à motorisation diesel, hybride-essence ou électrique.

Vingt six marques étaient représentées : Audi, BMW, Chevrolet, Citroën, Ford, Honda, Hyundai, London Taxi Company, Infiniti, Jeep, Kia, Mazda, Mercedes, Mitsubishi, Nissan, Opel, Peugeot, Porsche, Renault, Saab, Seat, Skoda, Subaru, Toyota, Volkswagen et Volvo.

Les 5 nominés pour l'élection Taxi de l'année 2011/2012:

Audi A6
Ford Grand C-Max
Mercedes Classe C
Peugeot 508
Seat Alhambra

Eric Houguet, 16/11/2011
Source : http://goo.gl/ZP4X6

Montpellier : Les taxis menacent de durcir le mouvement

L'accès à l'aéroport a été bloqué pendant près de cinq heures hier matin

Un premier avertissement sans grand frais. Hier matin, pendant près de cinq heures, une cinquantaine de taxis ont bloqué le rond-point donnant accès aux quatre parkings de l'aéroport Montpellier Méditerranée. Aucun véhicule ne pouvait ni pénétrer, ni sortir de son stationnement. Les passagers des avions ont dû parcourir plusieurs centaines de mètres à pied. Le blocus était principalement assuré par des taxis travaillant à l'aéroport et dans les villages aux alentours. Aucun chauffeur de taxi de Montpellier n'a pris part au mouvement de protestation lancé par la fédération nationale des taxis, l'une des quatre organisations de la profession.
Parmi les principales revendications, « nous demandons une réforme de la loi au sujet des véhicules de transport avec chauffeur », plus communément appelés taxis low-cost, jugés comme « une concurrence déloyale ». Les manifestants demandent également « une tolérance pour circuler sur les voies de tramway ainsi qu'un meilleur accès à la gare ».

Une grève illimitée le 28
En fin de matinée, le directeur de cabinet du préfet, Nicolas Honoré, s'est déplacé et a rencontré les responsables du mouvement. Après plus d'une heure de négociations, les manifestants ont levé le blocus. « Ce n'est pas la première fois que je les rencontre. J'ai une nouvelle fois entendu leurs doléances que je fais remonter immédiatement au ministère de l'Intérieur  », confie le représentant de l'Etat. Du côté des taxis, « même si on n'a aucune certitude, on a avancé, puisqu'il s'est déplacé pour nous écouter. Ce n'est pas un magicien, seul il ne fera rien pour nous, mais il nous a promis d'appuyer notre demande auprès de Claude Guéant. » Et de prévenir : « Si nous ne sommes pas entendus d'ici au 28 novembre, date d'une manifestation interrégionale, on durcira le mouvement. On est prêt à rester plusieurs jours et à tout bloquer en dormant dans nos voitures et en campant au milieu des routes ». Ce nouveau mouvement pourrait avoir un impact sur le salon mondial professionnel du vin Sitevi qui débute à Montpellier le 29 novembre.

 Nicolas Guyonnet
Source : http://goo.gl/mMzf7

Montpellier Grève des taxis : l’accès à l’aéroport risque d’être perturbé en début de matinée

Par communiqué, l'aéroport Montpellier méditerranée met en garde les passagers sur les risques de perturbation que risque de créer la grève des taxiteurs qui débutera demain matin, mardi 15 novembre.

Selon le communiqué,  la Fédération départementale Taxi 34 organise une manifestation qui démarrera à partir 7 h de l’Aéroport Montpellier Méditerranée. L’accès à l’Aéroport risque d’être perturbé en début de matinée. En conséquence, l’Aéroport recommande aux passagers de prendre leurs précautions.

Source : http://goo.gl/tht6L

En EXCLU ! La vidéo facebook du blocage de l'aéroport de Montpellier : Cliquer ici o_O 

Auray : agressé, le chauffeur de taxi témoigne


Un client lui a extorqué de l’argent avec un couteau, dans la nuit du 22 au 23 octobre, dans le centre-ville d’Auray (Ouest-France, de lundi). Malgré la frayeur, le professionnel relativise. Si l’agression a été violente, ce type de fait est rarissime dans le secteur. Retrouvez son témoignage, vendredi dans Ouest-France.

Source : http://goo.gl/UUW1B

Embarqué avec les "Boers", la police des taxis parisiens

Alors que les taxis parisiens devraient atteindre le chiffre de 20.000 l’année prochaine, une petite unité de police spécialisée, les Boers, fait la chasse aux escrocs du transport. Reportage avec l’une de ces patrouilles.



Des plaques d’immatriculation, des voyants « TAXI » fixés au mur façon trophées. Dans son bureau de la Direction de l’Ordre Public et de la circulation de la préfecture de police Pierre Piperis est comme un général en campagne. Le Brigadier Chef de Police désigne une carte punaisée au mur : « C’est le territoire de chasse des Boers ». Boers ? Rien à voir avec les Afrikaners, le terme vient de l’argot « bourre », déformé par l’accent des Russes blancs émigrés en France après 1917. « De 12 agents en 2008, on est passés à 75 pour Paris et sa Petite Couronne, soit presque 17.000 taxis. Les effectifs ont été renforcés après l'affaire Bruno Cholet », explique l’officier. La mission de cette brigade spéciale, créée en 1938 : traquer les « clandés », les faux taxis dans le jargon Boers, et tous les véhicules de transport payant de personnes en infraction.

"Boîte à excuses"
Il est 10 heures, départ dans une voiture banalisée, au côté de Pierre, Jean-Paul et Didier, tous trois en civil. Le véhicule n’a pas fait 500 mètres qu’il s’arrête déjà, au bord de la Seine. Un taxi est garé sur la chaussée, le voyant occupé allumé. « Il se met peut-être au tarif… ». Traduction, le taxi interrompt sa course pour faire grimper la facture au compteur. De fait, le chauffeur s’apprêtait à récupérer un client mais s’était arrêté pour… voir son banquier. « En plus, il a son chien côté passager », note Pierre. Il s’en tire à bon compte, avec un sermon.

Remontés à bord, les policiers ironisent sur ce qu’ils appellent la « boîte à excuses » des chauffeurs de taxis : des pauses en tout genre, réelles ou imaginaires, pour la cigarette, le café, les petits besoins… « C’est de bonne guerre de leur part », concède Didier. « Et puis c’est humain après tout ! Mais du moment où ils acceptent une course, ils sont tenus d’y aller directement ».

Direction la Gare de Lyon, un terrain de chasse privilégié. Sur le parvis, le trio se déploie en essayant de rester discret. « Mais ils nous connaissent à force. C’est un peu le jeu du chat et de la souris », observe un des agents de police judiciaire. « Ils », ce sont notamment les moto-taxis clandestins. Ou ceux en règle mais soupçonnés de racoler le client sur place, sans réservation au préalable. Une pratique interdite, mais répandue aux abords des grandes gares. D’ailleurs, à l’approche des policiers, un groupe de motards casqués et gantés se disperse aussitôt.

"Vous savez pourquoi je vous arrête ?"
Près de la file des taxis, une grosse berline noire attire l’œil des fonctionnaires de police. C’est un « véhicule de grande remise », une voiture de tourisme avec chauffeur (VTC) qui ne fonctionne que sur réservation. Un service de luxe. Les agents s’approchent. « Vous savez pourquoi je vous arrête ? ». Le conducteur fait mine de ne pas comprendre : il roule sans plaque minéralogique à l’avant. « Elle est tombée et je ne sais pas comment la remettre », explique l'homme. La course en cours est annulée. Là encore, la contravention n’est pas passée loin.

Car les Boers ont a cœur de montrer qu’ils ne sont pas que des chasseurs de « clandés » ou des maniaques du PV. Un peu plus loin, ils passent à nouveau l’éponge pour un autre VTC, en défaut de carte professionnelle. Il plaide la bonne foi et se dit dépassé par les réglementations. « Si on est bêtes et disciplinés, on lui met une amende qui peut aller jusqu’à 1.500 euros. Mais c’est aussi parce qu’on sait faire la part des choses qu’on garde une bonne image auprès de la profession », explique Pierre.

Les contrôles de la matinée touchent à leur fin. Avant de repartir, les policiers s’assurent qu’un aveugle et son chien ne se font pas recaler dans la file de taxi. Une situation banale selon Pierre, certains taxis restant réticents à accepter les animaux à bord. Et de rappeler que « les taxis ne peuvent refuser un client que s’il est en état d’ébriété ou s’il a un animal sans être handicapé, comme ce monsieur aveugle ». Les Boers, eux, gardent l’œil ouvert.

Par Ghislain Fornier de Violet

Pourquoi un blocus le 28 novembre 2011 ?

les syndicats des régions PACA, Languedoc Roussillon affiliés à la FNTI soutiennent la manifestation du 28 novembre à Marseille.



Par : Fnti Taxi

vendredi 11 novembre 2011

Quoi de neuf ?

Voili 6 mois que j’exerce ce beau métier de taxi, avec mes nouvelles aventures quotidiennes, qui chaque jour ne ressemblent pas à la précédente, je n’ai plus mis à jour Les news du Taxi (LNT). Rien de définitif dans ma démarche … En effet, grâce au contact gardé avec mon centre de formation niçois, j’ai le plaisir de découvrir les nouvelles recrues de la promotion 2011 et de relancer la publication des actualités du Taxi.


CCPCT 2011

C’est reparti ;)

Des taxis plus verts à Saint-Etienne


Le décret du 28 août 2009, qui devrait paraître au Journal Officiel courant décembre, prévoit des changements sur et dans les taxis. A compter du 1er janvier 2012, il sera obligatoire pour les véhicules achetés à partir de cette date d'être équipés de lumières vertes ou rouges sur le fanion "taxi" et d'une imprimante pour éditer un ticket de caisse détaillé. Le but du dispositif lumineux étant que le client voit d'un coup d'oeil si la voiture est libre (lumière verte) ou s'il est en course ou réservée (lumière rouge).

Philippe Sautereau, président du syndicat des taxis de la Loire, dénonçait "le fait qu'on n'ait pas d'aide financière pour s'équiper, ni de reprise de l'ancien matériel." En effet, l'investissement pour un artisan taxi serait de plus de 2 000 euros pour changer son fanion et acheter l'imprimante. Pour lui, le nouveau dispositif lumineux "sera surtout utile dans les grandes agglomérations, pour prendre des clients "à la volée", dans les petites communes, les lumières éclaireront surtout les vaches!".

Même si la réglementation exclut les véhicules achetés avant le 31 décembre, beaucoup de taxis ont commencé à s'équiper, comme ceux de Radio taxis, à Saint-Etienne (voir photos). L'assouplissement de la réglementation a été obtenu que fin septembre, lorsque les responsables des principales organisations professionnelles nationales de taxi ont été reçus par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et par Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat à l'Economie. Philippe Sautereau s'est dit "satisfait d'avoir obtenu que cette réglementation ne s'applique pas aux véhicules d'avant le 1er janvier 2012" Il poursuivait: "de toutes façons, les délais d'attente pour la fabrication et la pose des fanions rendaient l'application de la législation d'alors trop difficile".

S. B.

Source : http://goo.gl/Uek80

Taiwan Taxi et Nokia expérimentent la réservation sur mobile et sans contact

En matière de réservation de taxis, la règle veut qu’il faille passer par un central de téléphonique pour réserver une course. Jusqu'à présent. Car la technologie NFC (Near Field Communication ou communication en champ proche) qui permet la transmission de données sans contact, entre un lecteur et un terminal, gagne du terrain. Elle est testée à Paris : on peut s'offrir des tours de bus grâce à la carte Navigo sur smartphone. Désormais, à Taïwan, vous pouvez également l’utiliser pour réserver vous-même votre taxi grâce à un partenariat entre Taïwan Taxi et Nokia.
Comment cela fonctionne ? Pour réserver un taxi il suffit d’être équipé d’un smartphone compatible NFC, de le tendre alors vers un des 15.000 posters relais et de faire sa demande de réservation. La compagnie de taxi confirme via SMS votre commande. Il ne vous reste plus qu’à montrer cette confirmation au chauffeur . C'est aussi simple que cela pour les 180.000 clients quotidiens de Taïwan Taxi!
Et si vous devanciez la tendance du paiement par mobile en dotant vos produits et packagings de QR codes et autres Flash codes pour permettre ce type de simplification ?
Ce repérage spécial de Tilt ideas pour Marketing Magazine sera également présent sur www.tilt-ideas.com à partir de la semaine du 24 novembre.

Source : http://goo.gl/JW8tp

La nuit, les taxis et leurs clients jouent au chat et à la souris


Pour les couche-tard qui ne veulent pas transformer leurs permis de conduire en permis « Bonux », les taxis, à Toulouse comme ailleurs, restent le meilleur moyen de rallier son domicile en toute tranquillité. Mais voilà, la nuit, quand tous les chats sont gris, il n'est pas toujours facile de trouver le précieux carrosse, notamment aux abords de la place Wilson.

La faute à qui ? Aux clients eux-mêmes ! Coupables de ne pas se comporter au mieux, une fois la soirée bien avancée. Laurent, seize mois de licence au compteur, confirme : « J'ai fait un petit peu de nuit, au début, mais j'ai vite arrêté. La clientèle n'a rien à voir avec le jour. Il y a ceux qui travaillent et ceux qui sortent. Ce sont parfois les mêmes, mais une fois tombés la cravate et l'attaché-case, les choses changent. Les gens sont imbibés, agressifs et posent souvent des problèmes ».

De quoi justifier la méfiance des chauffeurs de taxi. « Autour de Wilson, c'est risqué, renchérit Michel, dix ans de métier. Il y a souvent des attroupements et une faune un peu spéciale dans l'ombre du jardin. Ce qui fait qu'on préfère prendre en charge les clients du côté de Jeanne-d'Arc. C'est plus sécurisé ».

Mais les mauvaises surprises se comptent surtout au moment de payer. « Moi je commence à 5 heures du matin, et nous ne sommes que trois ou quatre voitures. Il y a toujours des cas difficiles, explique Gérard Gélis, le président du syndicat de la Haute-Garonne. Il y a de plus en plus de gens qui, arrivés à leur destination, s'enfuient en courant et partent sans payer. Ou ceux qui expliquent qu'ils n'ont pas d'argent. Il faudrait se battre tout le temps. On n'est pas là pour ça ».

Certains chauffeurs ont imaginé la parade : ils demandent à leurs passagers de régler la course au départ. Quitte à leur rendre la monnaie à l'arrivée. Prendre le numéro de portable du client un peu aviné est aussi une solution. Pas toujours facile à expliquer…

Quand le taxi est clandestin…
Crise oblige, un autre phénomène se dessine à Toulouse : celui des taxis clandestins. Des particuliers qui proposent leur service avec leur propre véhicule souvent pour des trajets vers la banlieue. À prix censés être cassés. « Ils tournent autour de la place Wilson en repérant les groupes ou se garent un peu plus loin et viennent les démarcher à pied avant de les embarquer », raconte Laurent. Un manque à gagner pour les « officiels ». À Toulouse, la prise en charge est de 1,80 € et le tarif eurokilométrique est 30 % plus cher la nuit.

Source : http://goo.gl/dlMhp

Une nouvelle tête parmi les onze taxis de la ville


Liée à l'autorisation de stationnement délivrée par la Ville, une licence a changé de propriétaire. Voici dans quelles conditions avec Jannick Roy, le dernier arrivé sur la place.

Le métier n'est pas à bout de course(s). La preuve, Jannick Roy, 45 ans, vient de l'embrasser. Ce Saintais rejoint la corporation des chauffeurs de taxis, repérée par ses véhicules spécifiques, mais pour le moins méconnue.

Sur Saintes, il existe onze taxis bénéficiant, chacun, d'une autorisation de stationnement délivrée par la Ville. Dans la profession, on parle aussi de licence. Licence cédée par un chauffeur partant à la retraite, ou réorientant sa carrière, à un acquéreur potentiel ayant passé, au préalable, un certificat d'aptitude et obtenu une carte professionnelle délivrée par la préfecture.

Cette cession donne lieu à une transaction dont le prix est basé, aussi, sur la clientèle potentielle et les courses attachées à la licence mise en vente.

Feu vert d'une commission
Au-delà de cette vente privée entre professionnels, une commission municipale composée d'élus, de chauffeurs de taxis et de représentants des usagers valide le choix du nouvel exploitant. Pour garantir la transparence du marché, le montant des transactions successives figure sur un registre tenu à la disposition du public à la mairie (1).

C'est ainsi que Jannick Roy a franchi toutes les étapes - la formation auprès du Centre national de formation des taxis n'étant pas la moindre (coût : 2 500 €) - avant de se lancer au volant de son taxi. Le nouveau venu a repris à son compte l'une des deux autorisations de stationnement dont bénéficiait, jusque-là, Romuald Brisy. Ce dernier continue son activité avec une seule licence.

Une vocation tardive
Jannick Roy a choisi d'être taxi indépendant comme quatre autres professionnels saintais (2). Les six autres chauffeurs de taxis de la ville travaillent au sein du groupement Abbaye Taxis, constitué en 1983 et joignable, par les clients, sur un numéro de téléphone unique.

Chauffeur de taxi constitue une vocation tardive pour Jannick Roy. Après vingt ans passés au service informatique de la Coop Atlantique, dont il était le responsable, il a décidé de changer de cap. « Je souhaitais travailler à mon compte. Mon beau-frère étant devenu taxi et son expérience s'avérant concluante, j'ai décidé de suivre sa voie », confie-t-il.

Libéré de ses obligations professionnelles antérieures, Jannick Roy s'inscrit à l'examen de taxi professionnel à La Rochelle et obtient le précieux certificat au mois de mai. Il se porte candidat sur une licence située à Rochefort, mais il n'est pas retenu. Se présente, ensuite, une opportunité sur Saintes, avec la cession d'une des deux licences de Romuald Brisy.

Une petite entreprise
Entre l'acquisition de cette licence et celle d'un véhicule de neuf places, Jannick Roy doit réaliser un véritable investissement. À la tête de sa petite entreprise, il monte donc un dossier complet, avec étude de marché à la clef, pour convaincre les établissements bancaires de le suivre.

Aujourd'hui, tous les obstacles sont levés. Le nouveau taxi prend place au milieu des autres professionnels dont le nombre n'a pas varié depuis des décennies sur la ville de Saintes.

Comme ses collègues, Jannick Roy devra s'acquitter de la taxe annuelle d'emplacement perçue par la Ville : 207,47 € en 2011. Comme eux, le nouveau chauffeur de taxi attend ses clients, entre deux courses, à la station de taxis de la gare SNCF. Station qui devrait être dupliquée sur le cours National ; y existe, déjà, un emplacement de stationnement réservé aux taxis ; n'y manque plus qu'une signalétique et une plaque avec les numéros de téléphone, pour rendre service à d'autres clients potentiels. Allô, taxi ?

(1) Sur le site web de la Ville de Saintes, à la rubrique « taxis », le montant de la « dernière transaction sur Saintes » apparaît à 75 000 euros. Il s'agit, en fait, de l'avant-dernière, Romual Brisy ayant négocié sa deuxième licence à Jannick Roy à un tarif supérieur (+ 25 %).

(2) L'un de ces indépendants exploite deux licences et deux taxis.

Source : http://goo.gl/D18iQ

Conducteurs de taxi : nouvelle carte professionnelle

Suite à la mise en place d’une nouvelle carte professionnelle de conducteur de taxi fabriquée par l’Imprimerie nationale, toutes les cartes actuelles détenues devront être remplacées par des titres sécurisés avant la fin del’année 2013. Par conséquent, tous les conducteurs de taxi dont la carte professionnelle délivrée par la préfecture de l’Aube arrive à expiration en 2011 et 2012 sont invités à se présenter au bureau de la réglementation et des élections de la préfecture, place de la Libération, à Troyes, avant le 15 décembre.
Ils devront se munir de leur carte actuelle et de deux photographies d’identité récentes au format 35 x 45 mm.

Les horaires d’ouverture au public sont les suivants :
— Du lundi au vendredi,
de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h  à 16 h 30.

En savoir plus
Tout renseignement complémentaire :
Tél. 03 25 42 37 07, tous les jours, sauf le mercredi
ou  03 25 42 37 14.

Source : http://goo.gl/xMkxT

Un chauffeur de taxi anglais momifié à la manière d'un pharaon

"Toutan-Alan", c'est ainsi qu'Alan Billis, un chauffeur de taxi britannique, se surnommait quand il a décidé de faire don de son corps à la science pour une expérience inédite. Mort en janvier dernier, il est en effet devenu la première personne depuis trois mille ans à être momifiée à la manière d'un pharaon, comme le raconte un documentaire diffusé ce lundi 24 octobre sur Channel 4.
Originaire du sud-ouest de l'Angleterre, M. Billis était atteint d'un cancer des poumons en phase terminale quand il a décidé de donner son corps pour ce projet de momification. "Je lisais le journal et il y avait une annonce disant : cherchons volontaire avec une maladie en phase terminale prêt à donner son corps pour une momification", explique-t-il dans ce documentaire qui doit être diffusé lundi 24 octobre sur la chaîne Channel 4.

"Si les gens ne sont plus volontaires [pour donner leur corps à la science], on ne pourra plus rien découvrir", a jugé cet homme, qui est mort en janvier à l'âge de 61 ans. Dans cette démarche, Alan Billis a eu le soutien de sa famille.

UN PROCESSUS COMPLEXE CALQUÉ SUR CELUI DES ÉGYPTIENS

Une équipe menée par le médecin légiste Peter Vanezis a retiré tous les organes du corps d'Alan Billis, sauf son cœur et son cerveau, avant de plonger son corps pendant un mois dans un bain de sels spéciaux, selon la chaîne de télévision britannique.


Une image tirée du documentaire illustrant l'une des étapes du processus de momification.AFP/-
Le corps a ensuite été séché dans une salle spéciale du centre médico-légal de Sheffield (nord de l'Angleterre), puis entouré de bandelettes. L'équipe a utilisé un procédé mis au point par Stephen Buckley, un chimiste travaillant sur la momification à l'université de York. Le scientifique a axé ses recherches sur la XVIIIe dynastie, qui a produit les momies les mieux préservées, notamment celle de Toutankhamon, présumé mort vers l'âge de 18 ans après avoir régné une dizaine d'années il y a plus de trois mille ans.

Buckley avait déjà mené des expériences de momification sur des pieds de cochon, dont la peau ressemble à celle des humains.

Source Le Monde : http://goo.gl/XCVha

Des taxis collectifs pour Aigrefeuille et La Jarrie

Le Conseil communautaire de la Communauté de communes Plaine d'Aunis, mercredi 12 octobre, a été l'occasion d'évoquer un nouveau service rendu à la population, avec la mise en place des Taxis Mouettes sur les cantons de La Jarrie et d'Aigrefeuille.

Delphine Labbé, chargée de mission au Conseil général de Charente-Maritime, est venue présenter ce service de transport à la demande, qui existe depuis un mois et qui est encore peu connu. Il s'agit de taxis collectifs qui, trois fois par semaine sur chaque canton, passeront au domicile des personnes ayant réservé la veille au plus tard, et leur permettront de se rendre sur des sites prédéfinis. Certains élus ont regretté que des liaisons entre La Jarrie et Aigrefeuille n'aient pas été envisagées et espèrent, qu'après une phase expérimentale, des ajustements seront possibles.

Pratique : Taxi Mouettes pour le canton d'Aigrefeuille. Mardi : arrivée à Aigrefeuille à 7 h 45 et à 10 h 30, départ d'Aigrefeuille à 13 h 05. Jeudi : arrivée à Rochefort à 14 heures et départ de Rochefort à 16 heures et à 17 h 05. Samedi : arrivée à Aigrefeuille à 9 heures, départ d'Aigrefeuille à 11 heures.
Marc Boulanger

Tarifs : 2,30 € le trajet ; 3,90 € l'aller-retour (3,10 € pour les moins de 26 ans). N° d'appel : 08 11 36 17 17.

Source : http://goo.gl/cszbO

Chauffeur de taxi agressé : la liste s'allonge

L'un des deux individus qui avait agressé un couteau un chauffeur de taxi, jeudi soir, à Colomiers, avant de prendre la fuite avec son véhicule, une Mercedes classe C, a été mis en examen et écroué ce week-end. Son complice présumé, un adolescent de 17 ans, résidant dans le quartier du Mirail, a été laissé libre, sous contrôle judiciaire. Le principal suspect âgé de 24 ans est également soupçonné d'avoir attaqué deux autres chauffeurs de taxi, en Loire-Atlantique et en Seine-Saint-Denis, quelques semaines auparavant. Le même modèle de voiture, un véhicule volé et appartenant à un chauffeur de taxi, avait été retrouvé par les policiers le 24 octobre, à Colomiers.

Jeudi soir vers 19 heures, ces deux garçons montent à bord d'un taxi, place Wilson, à Toulouse et demandent au chauffeur de les conduire à Colomiers. Une fois arrivé à destination, l'un des deux voyageurs sort un couteau de cuisine de sa poche et pointe la lame sous la gorge du chauffeur qui est éjecté de sa voiture sous la menace de l'arme blanche. Le duo prend possession de la voiture et file vers Montpellier. Plus tard, dans la nuit, les deux individus sont arrêtés par des policiers de la brigade anticriminalité de la cité héraultaise. Durant le week-end, les enquêteurs du groupe roulage de la sûreté départementale toulousaine ont retracé le parcours des deux suspects qui ont été déférés devant un juge. Cette agression avait suscité une vague d'indignation parmi les chauffeurs de taxi toulousains, trop souvent pris à partie selon eux.

Source : http://goo.gl/n7hLm

MAMIE TAXI DEVANT LA JUSTICE POUR AVOIR ROULÉ SANS PERMIS ET SANS LICENCE

Paulette Chassigneux, 81 ans, comparaissait hier devant le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne) pour avoir continué à exercer son métier de chauffeur de taxi alors qu'elle n'avait plus de permis ni de licence.

Le procureur a requis quatre mois de prison avec sursis et 400 euros d'amende contre "Mamie Taxi", mais le tribunal lui a laissé jusqu'au 29 mai pour repasser son permis de conduire. Du haut de son mètre cinquante, Paulette Chassigneux était tétanisée au tribunal, rapporte "Le Parisien".

"Vous avez à une certaine époque fondé une société de taxi avec votre mari. Le problème, c'est que, outre le fait que votre permis a été annulé par suite de pertes accumulées de points, votre carte professionnelle a été supprimée en 2008. Vous faites partie de ces gens à qui on a eu l'impudence de retirer le permis et qui se refusent à ne plus conduire. En l'espèce, là, ça n'ira pas loin, mais un jour, ça finira par m'agacer", a déclaré le président de la cour à Mamie Taxi.

"Pourquoi n'avez-vous pas repassé le permis depuis 2006 ? Pourquoi vous êtes-vous mise dans une situation d'infraction à ce point ?", a ensuite demandé le procureur à Paulette Chassigneux, qui finit par répondre : "J'y pensais tout le temps, mais je n'avais pas le temps, j'avais trop à faire. Je dois repasser mon permis ? Je le ferai."

En sortant du tribunal, Mamie Taxi a parlé aux journalistes du "Parisien" : "J'ai passé mon permis en 1954 à Corbeil (Essonne, ndlr). J'ai travaillé cinquante ans sans un jour de repos. Je dois continuer parce que j'aime mes clients, pour moi, c'est sacré. Et puis, je suis en forme", a expliqué la vieille dame, qui a pourtant avoué avoir perdu 19 kg depuis qu'elle a arrêté de conduire, avant de conclure sur ces mots : "Les juges sont là pour juger, moi, pour conduire".

Source : http://goo.gl/XcFIf