dimanche 30 janvier 2011

Le taxi à 2 euros pour un vaste territoire - Ploeuc-sur-Lié

Parcourir 60 km en transport à la demande pour deux euros est désormais possible grâce à la fusion de Trans'com et Trans'cidéral. Les services de transport à la demande des communes du pays de Moncontour et de la communauté de communes de Loudéac ont en effet signé une convention de partenariat, hier. Objectif : fusionner ces deux services pour couvrir un territoire plus vaste.
Le transport à la demande
Le transport à la demande, c'est tout simplement un taxi collectif. Si elles font le même trajet à la même heure, plusieurs personnes qui ne se connaissent pas peuvent être amenées à voyager ensembles. Ce mode de transport existait déjà dans la communauté de communes du pays de Moncontour (Trans'Com) et dans celle des communes de Loudéac (Trans'Cidéral). En 2010, près de 16 000 trajets ont été réalisés.
Qu'est-ce qui change ?
Avant, Trans'com et Trans'cidéral couvraient chacun leur zone géographique. Par exemple un usager qui souhaitait se rendre à Loudéac depuis Quintin devait d'abord prendre le taxi jusqu'à L'hermitage-Lorge, puis le Ti'Bus jusqu'à Loudéac. Aujourd'hui, le taxi vient le chercher chez lui et l'amène directement à Loudéac, sans changement. A noter également : ce service desservira la clinique et l'hôpital de Kerhio à Noyal-Pontivy.
Pour qui ?
Tous les habitants des communautés de communes de la Cidéral, de Moncontour, de Quintin et de Centre Armor Puissance 4 peuvent commander un taxi. Et ce, sans condition de ressources. L'initiative vise principalement les personnes âgées et les jeunes. Deux taxis pour les personnes handicapées sont aussi prévus.
Combien ça coûte ?
Il faudra compter deux euros pour chaque trajet. Un tarif unique, quels que soient la distance parcourue et l'âge de l'individu. En 2010, un usager parcourait en moyenne 18 km. Il ne paie donc finalement que 15 % de la course. Le reste étant pris en charge par les collectivités territoriales.
Comment réserver ?
Le service fonctionne du lundi au samedi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h à 19 h. Les usagers doivent appeler le 0810 22 22 22 (prix d'un appel local), la veille du départ avant midi. À noter, les enfants de moins de cinq ans doivent obligatoirement être accompagnés.

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Easy take, le taxi 'low cost' à Nîmes

CONTEXTE   low cost   Révolution   dans le monde des taxis ! Le   low cost gagne le domaine des transports de personnes par route. 

En janvier 2010, la jeune société Easy take lançait un concept de transport de personnes avec chauffeur à bas prix. Puis l'expérimentait à Avignon au grand dam des taxiteurs vauclusiens (lire ci-dessous). Au terme d'un an d'activités, forte d'un bilan éloquent, Easy take envisage d'étendre son territoire. Une nouvelle flotte de vingt véhicules (des Kangoo) devrait donc débarquer à Nîmes dès le mois prochain.

Le principe, simple comme un coup de fil, est basé sur le service à la demande et un prix forfaitaire fixe, de nuit comme de jour, avec ou sans bagage, quel que soit le nombre de passagers (quatre maximum). Les animaux sont tolérés.   « Pas de surprise, le tarif est connu à l'avance. On paie quand on réserve, mais, à défaut, tous nos véhicules sont équipés de terminaux de cartes bancaires. Grâce à cette nouvelle alternative aux transports traditionnels et au dynamisme des Nîmois, nous sommes convaincus de rencontrer rapidement notre clientèle », affirme Jean-Marc Sibade, le directeur commercial, cofondateur de l'entreprise avec Olivier Michel.

Ces deux Avignonnais ne peuvent que se satisfaire de la santé florissante de leur société ! En un an, dans la cité des Papes et aux alentours (la course ne peut pas excéder 50 km), Easy take a transporté soixante mille personnes, dont dix-sept mille jeunes pris en charge à la sortie des discothèques de la région. « Pour tranquilliser les parents et lutter contre l'insécurité routière, c'est le bon plan », constate Morgane, une étudiante, domiciliée dans la proche banlieue d'Avignon. « 15 à quatre, pour parcourir 25 km en toute sérénité, c'est pratique et c'est parfait pour mon budget. »

Ces prix bas (1), Easy take parvient à les maintenir grâce à la présence d'espaces publicitaires, tant à l'extérieur de ses véhicules (total covering
) qu'à l'intérieur par le biais de vidéos embarquées. Des formules d'abonnements peuvent également alléger la facture.

« Nous espérons pouvoir apporter aux Nîmois la même qualité de service que celle apportée à Avignon auprès de notre public. En particulier les jeunes et les personnes âgées qui sont généralement heureuses de retrouver de l'autonomie à peu de frais », concluent les responsables d'Easy take qui n'ont pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin.

Ils souhaitent également s'implanter à Cavaillon et de lancer, rapidement, une franchise à Montpellier.

À noter que ce transport de personnes nouvelle formule n'est pas autorisé à pratiquer la maraude : impossible d'intercepter une Kangoo en chemin.  


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Les taxis londoniens passent aux arts martiaux

Même eux en perdent leur flegme légendaire. Pour faire face à la recrudescence des vols et violences contre les taxis londoniens, l’Association des conducteurs de taxis (LTDA) a mis en place des cours de self-défense pour protéger ses fameux black cabs qui sillonnent la capitale britannique. « L’idée nous est venue après plusieurs attaques et braquages de certains de nos taxis. 
Il fallait réagir, et nous avons mis en place un stage gratuit de dix semaines au cours duquel nos chauffeurs apprennent à se défendre, riposter encas d’agression, mais également à avoir une vie plus équilibrée », confie Steve McNamara, l’un des porte-parole de la LTDA.
L’art martial enseigné est le krav maga, qui signifie « combat rapproché » en hébreu, une discipline israélienne. Le but est de pouvoir se défendre dans un espace réduit, et offre l’avantage de s’apprendre en un minimum de temps de formation.

Ricky Manetta, taxi et spécialiste des arts martiaux, est le principal professeur de ces cours de défense. Malgré son 1,90 m et son crâne rasé qui en imposent, il a, lui aussi, eu à faire face à des agresseurs. « Le krav maga s’apprend très vite et est très efficace. Pour nous taxis, c’est un outil très important face à la criminalité de nos jours. J’ai déjà eu plusieurs élèves qui se sont servis des techniques apprises pour résister à leur agresseur. Ils ont pu se sortir de situations impliquant la menace d’un couteau ou d’une arme à feu », explique-t-il.

Quelque 120 premiers taxis viennent d’obtenir leur diplôme de krav maga cette semaine, et la prochaine session est prévue pour le mois de février. Vu le nombre de demandes formulées par ses membres à la LTDA, des stages auront lieu tous les mois, avec accès prioritaire aux 600 taxis femmes que compte Londres.
Cette initiative fait cependant beaucoup sourire la population londonienne, qui peste régulièrement contre les mauvaises manières des taxis de la capitale et trouve que les cabs maîtrisent déjà bien la conduite «musclée ». « Au lieu d’apprendre à se défendre, ils feraient déjà mieux d’apprendre à conduire, s’emporte Jessica. C’en est arrivé à un point catastrophique. Et s’ils se font si souvent attaquer, c’est aussi probablement à cause de leur mauvaise conduite ! » assure-t-elle...

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Taxis clandestins à Nice: deux nouvelles interpellations

La police a interpellé deux nouveaux chauffeurs de taxi clandestins dimanche matin, lors d’une opération de contrôle telle qu’elle en mène depuis trois semaines.

Les deux individus se chargeaient, moyennant 1 à 2 e par passager, de rallier la gare Thiers au foyer Sonacotra de la route de Grenoble. Sous surveillance discrète, ils ont été interceptés au volant d’une Peugeot 306 et d’une Skoda. Les véhicules sont été saisis.

Quant aux conducteurs, un SDF de nationalité roumaine âgé de 42 ans roulant sans permis et un Tunisien de 56 ans, ils ont été placés en garde à vue, puis laissés en liberté. Ils feront l’objet de poursuites judiciaires. Entendus par les enquêteurs, les « clients » n’ont pas été inquiétés. Outre l’aspect illicite de ce petit trafic, la police rappelle qu’il s’effectue au mépris des conditions élémentaires de sécurité.

Le syndicat des taxis, qui avait exigé des pouvoirs publics cette traque aux taxis clandestins, promet de se porter partie civile.

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Mérignac : ivre au volant du taxi

Peu après minuit hier, des policiers en patrouille Cours de la Somme à Mérignac ont été intrigués par le ballet d'un taxi qui zigzagait sur la chaussée. Intercepté, le conducteur , un homme de 37 ans, demeurant à Saint-Jean-D'Illac affichait 0,92 mg (d'alcool par litre d'air expiré) au compteur de l'alcoolémie. Soit 1,84 grammes par litre de sang. Il a été placé en garde à vue

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Taxi : Hervé Lacroix remplace Colette Lecointe - Quettreville-sur-Sienne

Colette Lecointe a exercé la profession de conductrice de taxi « pendant plus de 25 ans », se souvient-elle. Elle a donc décidé de prendre sa retraite et a trouvé un successeur : Hervé Lacroix. Celui-ci, âgé de 40 ans, a déjà une bonne expérience professionnelle : « Je suis resté 15 ans comme ambulancier en région parisienne. Puis en 2001, je suis arrivé En Normandie, à Cherbourg, où j'étais aussi ambulancier. Je me suis ensuite fixé à Cérences en 2008 comme taxi et ambulancier. »
Le successeur de Colette Lecointe mise sur la qualité du service : « Je vais amener exactement le même service qu'avant. Mme Lecointe a voulu trouver un artisan pour prendre la suite et non une société pour que le service reste personnalisé et que le contact avec ses anciens clients soit maintenu. J'ai même acheté la voiture de Mme Lecointe, donc de ce côté aucun changement. » Il fera donc comme avant du transport privé et du transport de malade assis. Il a déjà un projet : « développer l'activité et acheter une 2e voiture avec évidemment l'embauche d'un 2e chauffeur. »


mardi 18 janvier 2011

Privés de sorties au CHU, les taxis lésés en colère


CONTEXTE Pour le retour à domicile des patients, les ambulanciers ont désormais la primeur Depuis septembre dernier,   les taxis agréés par l'assurance-maladie, conventionnés et habilités à réaliser des transports sanitaires assis, ne sont plus sur les tablettes de l'hôpital de Nîmes. Désormais, pour le retour à domicile des patients après l'hospitalisation, la primeur est donnée par le CHU aux sociétés d'ambulances. Pour nombre de taxis, ceux qui se sont en tout cas spécialisés dans le transport médical, ce changement de la donne représente un manque à gagner très significatif.

  « Du jour au lendemain, on a été exclu ! », pestent de concert trois taxis agréés par la CPAM et dont l'activité, presque exclusivement médicale, a pris un sérieux coup dans l'aile. Thierry Gay (basé à Gajan), Majid Mohcini (Nîmes) et Gérard Marinho (Vergèze) affirment qu'ils ont perdu 40 à 60 % de chiffre d'affaires. Selon eux, pas loin d'une cinquantaine d'artisans taxis, établis dans les villages surtout, sont plus ou moins touchés.

En moyenne, chaque jour, quinze taxis ou VSL (ambulance) sont commandés pour assurer des sorties de patients du CHU ; ce qui n'est pas un marché anecdotique. Avant septembre, chaque service de l'hôpital devait organiser le retour à domicile des patients en se référant à des listings de taxis et d'ambulances. Depuis la signature de la convention passée entre le CHU et le Sagu (Service ambulancier gardois pour l'urgence), les voilà exclus de ce 'tour de rôle' : car le Sagu fait automatiquement venir une ambulance. Seule consolation, le patient peut, mais s'il en exprime lui-même le désir, désigner un taxi pour le ramener chez lui ; ce qui revient à ne laisser que quelques miettes des sorties aux taxis.

Lesquels, par-delà leur propre perte d'activité, estiment que le patient lui aussi est lésé par le nouveau système.   « Nous, on montait dans le service pour aller chercher le patient. Maintenant, c'est à lui de descendre, avec l'aide du personnel hospitalier ou non, jusqu'à une salle où il attend d'être pris en charge. » 
Richard BOUDES rboudes@midilibre.com 
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La société de transports low cost fête son premier anniversaire avec de nouveaux bâtons dans les roues...

Pas vraiment easy* ce début d'année pour la société de transports à la demande Easy Take. Après avoir gagné, au tribunal administratif d'Avignon, contre le syndicat des taxis (qui a fait appel de cette décision) qui les accusait de concurrence déloyale, voilà que les petites voitures vertes -et surtout leurs dirigeants- sont accusés par leurs salariés. Retard de paiement de salaires, conditions de travail difficiles, non respect de la convention collective... autant de griefs que CFDT et CGT dans une inhabituelle intersyndicale, dénoncent. "En moyenne, les salariés constatent entre 2 et 10 jours de retard chaque mois" affirme Thierry Lapoirie, délégue CGT et François Sanchis pour la CFDT (branche transports). 

Désaccord sur l'application de la convention collective transports routiers

Un point sur lequel l'un des directeurs associés, Jean-Marc Sibade, reconnait des "ratés". "Comme beaucoup de sociétés qui démarrent, nous avons quelques soucis de trésorerie qui parfois génèrent des retards de paiement mais jamais des non-paiement. Nous mettons tout en œuvre pour améliorer ça". 
Mais en matière de salaires, pour l'intersyndicale, il n'y pas que la date de paiement qui coince. "Easy Take n'applique pas la convention collective des transports de voyageurs. Les conducteurs sont aussi receveurs d'argent et devraient être rémunérés en conséquence, soit 9,50 €de l'heure (contre 8,87 € actuellement)" affirme François Sanchis. 
"Faux" rétorque encore le directeur, "nous appliquons la convention collective transports routiers car les conducteurs ne sont receveurs que très occasionnellement. La plupart des règlements sont effectués auprès de notre centrale d'appels". Enfin, les deux syndicats déplorent l'absence de comité d'entreprise et parlent d'entrave à l'action syndicale ainsi que l'utilisation abusive de contrats "précaires" (CUI). "Nous n'avons qu'une quinzaine de contrats aidés sur les 70 salariés, quant aux élections des délégués syndicaux, elles auront lieu le 17 janvier". 
De leur côté, CFDT et CGT se réservent la possibilité de saisir le tribunal pour non-respect de la convention collective et non versement du 13e mois.

dimanche 16 janvier 2011

Un taxi écologique au cœur de Mumbai

Où se trouve Munbai ? Cliquer ici



Renault avait proposé l’année dernière, un concept innovant de taxi. Nous restons pratiquement dans le même registre avec un taxi prévu spécialement pour la ville de Mumbai, en Inde.
Comme le Renault Runner, le Taxi Green Mumbai fait partie d’un réseau écologique. 100% électrique et doté de trois roues, le taxi affiche un design librement inspiré des anciens pousse-pousses. Conçu par Michael Scherger, Nina Thöming et Henrik Mucha, il possède un siège centré à l’avant pour le conducteur et un siège plus large pour les passagers à l’arrière. On retrouve également un compartiment à bagages et des toiles rétractables qui recouvrent les côtés en cas de pluie. De même, le toit peut s’ouvrir pour mieux apprécier la ballade. Le réseau global comprend les taxis électriques et les stations de charge qui exploitent l’énergie solaire. Après avoir fait le plein, un taxi peut parcourir 300 km avant de recharger sa batterie située en dessous du siège des passagers. Le véhicule peut rouler à la vitesse maximale de 30km/h.

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jeudi 13 janvier 2011

Easy take va s'étendre sur Nîmes et Cavaillon


L'esprit qui a fondé la société demeure. Jean-Marc Sibade qui a créé, avec Olivier Michel, Easy Take, la première société de transport à bas prix, affiche sa satisfaction à l'heure de souffler la première bougie d'une société florissante.
L'idée a germé quand ses enfants ont grandi et se sont rendus en discothèque. Il n'y avait pas de service pour leur garantir un retour sécurisé. En 2010, près de 17 000 jeunes ont été transportés en sécurité par Easy Take, le soir et les week-ends, à la sortie des boîtes.
Un chiffre qui "participe sans aucun doute à la baisse du nombre de victimes des accidents de la circulation en 2010" observe J.-M.Sibade. "Un service aux jeunes mais aussi aux personnes âgées", insiste-t-il. Il parle avec bonheur de ces personnes qui retrouvent une autonomie grâce à ce mode de transport "peu onéreux".
Car la force du concept est d'offrir un tarif forfaitaire, valable pour une à quatre personnes, de jour comme de nuit. Des formules d'abonnement avec un prépaiement permettent d'adoucir en
core la facture et une "easy-card" propose des avantages chez les "partenaires" comme une réduction au cinéma Pathé Cap Sud, des apéros ou des cafés dans des restos. L'augmentation de la flotte qui va passer de 20 à 30 véhicules mais aussi des nouveautés technologiques dans la gestion et le radioguidage vont permettre de diminuer les délais de prise en charge et d'améliorer le système de réservation.
Le principe ,qui a contrarié le monopole des taxis s'étend, mi-février à Nîmes et fin mars à Cavaillon. Il est également annoncé l'ouverture "vraisemblablement le 1er mai " d'une franchise à Montpellier avant de nouvelles structures "dans le grand Sud Ouest, sur la Côte d'Azur et la région parisienne".
Seule ombre : la légère augmentation prochaine des tarifs: "Nous y sommes contraints en raison de la hausse des charges mais elle sera limitée", promet Jean-Marc Sibade. Le bilan atteste que cette société "ne fait pas d'ombre aux artisans taxis" et que "chacun à sa place dans le monde du transport". Une étude montrerait par exemple qu'à la gare TGV, 70% des passagers se font accompagner ou utilisent les parkings. 28% prennent le bus et seulement 2,1% font appel aux taxis.

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mercredi 12 janvier 2011

Un arrêté fixe le prix des courses dans le Lot

L’arrêté préfectoral fixant le prix des courses pour les taxis dans le Lot vient de paraître. La prise en charge des personnes est fixée à 2,30 euros. Il vous en coûtera ensuite 83 centimes du tarif kilométrique si vous prenez le taxi de jour, et 1,25 euro la nuit et les jours fériés. Les autres tarifs sont disponibles sur le site internet de la Préfecture.

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Aéroport de Mérignac (33) : la chasse aux taxis fraudeurs

Des policiers de l'unité de sécurité routière contrôlent le respect de la réglementation sur les taxis. Lors de chaque opération, des chauffeurs sont surpris en train de facturer au tarif de nuit une course effectuée en plein jour.

Pour les policiers, il s'agit surtout de faire passer le message auprès d'une petite minorité de taxis sur les 413 en activité sur Bordeaux et quelque 650 sur la Gironde. « Pour nous, la prévention et l'information sont la règle sur ce type de mission », confie le commissaire principal David Book, à la tête du Service d'ordre public et de sécurité routière (SOPSR) au sein de la direction départementale de la sécurité publique. « On ne travaille que sur des constatations visuelles d'infraction », précise Christophe, brigadier de police qui officie en binôme avec Philippe, gardien de la paix. À bord d'une voiture banalisée, deux fois par mois, ces policiers en civil affectés à l'unité motocycliste, se fondent dans la circulation entre la gare Saint-Jean et l'aéroport de Bordeaux-Mérignac.
Au petit matin, à l'arrivée des trains et des avions, ils observent avec une grande attention les taxis qui embarquent des clients. Au hasard, ils se glissent discrètement dans leur sillage et traquent les fraudeurs. Un peu plus d'une vingtaine d'infractions seraient relevées dans l'année. Car il faut avoir l'œil bien exercé pour détecter les chauffeurs en infraction pratiquant une tarification de nuit en plein jour. Soit jusqu'au double du prix de la course pour le client berné. « Le jour, entre 7 heures et 19 heures, le dispositif répétiteur extérieur lumineux doit être éclairé avec la lettre A ou C. Quand un taxi circule sur une longue distance avec la lettre D, il est en tarif de nuit », explique Christophe. « On a lancé un pavé dans la mare mais à partir du moment où c'est une profession réglementée, il faut des contrôles, surtout pour protéger la grande majorité des artisans qui travaillent très bien. »

Ce que prévoit la loi
Tout véhicule automobile bénéficiant de l'appellation taxi doit être muni d'équipements spéciaux. Les taxis qui présentent un défaut de taximètre, du dispositif lumineux « Taxi » et (ou) de la plaque fixée indiquant la commune ou le service commun de taxis de rattachement sont passibles d'une contravention de 1re classe. Les conducteurs de taxi doivent par ailleurs apposer leur carte professionnelle sur la vitre avant du véhicule pour que la photographie soit visible de l'extérieur pendant leur activité professionnelle.
Tout conducteur de taxi est également tenu de suivre tous les cinq ans un stage de formation continue sanctionnée par la délivrance d'une validité de cinq ans. L'aptitude physique des chauffeurs de taxi est également soumise à une vérification médicale tous les cinq ans pour les moins de 60 ans, tous les deux ans pour les 60-75 ans et tous les ans à partir de 76 ans.
Les fraudeurs sont, en effet, à la marge mais à chaque sortie les policiers interceptent un taxi en infraction. « On sauve le portefeuille de certains clients. Il y a quelques jours, un avocat allait se faire flouer entre l'aéroport et le centre-ville de Bordeaux. Le chauffeur de taxi a tenté de nous faire croire qu'en manipulant le compteur horokilométrique ou taximètre, la tarification était passée par erreur en D. Parfois, certains tentent de nous persuader que le changement s'est fait lors de la manipulation du levier de vitesse. C'est difficile à croire, surtout que l'on a le plus souvent à faire à des récidivistes qui nient l'évidence. »

« Pas d'excès de zèle »
Équipés d'une paire de jumelles, les deux policiers se positionnent de manière stratégique aux abords de la gare Saint-Jean et à l'aéroport où le bal des taxis est incessant. « Nous sommes facilement repérés et au bout de quelques minutes notre présence est annoncée sur la "cibi". » Les fonctionnaires n'ont pas la possibilité de se faire passer pour des clients et monter à bord d'un taxi car la loi leur interdit de provoquer le délit. « Nous ne faisons pas d'excès de zèle et essayons de ne pas faire perdre trop de temps aux chauffeurs lors d'un contrôle. »
Les deux limiers de la sécurité routière sont tout aussi intéressés lorsqu'ils voient un taxi, le dispositif extérieur lumineux en marche, transportant un ou des clients alors qu'aucune lettre n'est éclairée. Fin novembre 2010, alors que les policiers patrouillent dans le secteur de Paludate, ils croisent un taxi venant de Sainte-Croix, prenant la direction du pont Saint-Jean. Il est midi et, dans ce cas précis où une course est effectuée, l'éclairage « Taxi » sur le toit de la voiture devrait être éteint et ne laisser apparaître que la lettre C. Le tarif s'élevant à 1,46 € du kilomètre. Au bout de quelques minutes, le véhicule est intercepté. Les clients, un couple de Parisiens, ont été pris en charge devant un hôtel bordelais pour se rendre à la gare. Le chauffeur, surpris, déclare qu'il pratique un tarif « au forfait » en raison de la panne de son taximètre. « C'est interdit et considéré par le Code de la consommation comme un défaut d'affichage des tarifs », précise encore Christophe.

Des contraintes
« Quelques-uns d'entre nous dérogent à la règle mais il ne faut pas taxer la profession de malhonnêteté », insiste Robert Bérard-Karna, président du syndicat des taxis de Bordeaux, de la CUB et de la Gironde et vice-président national de la Fédération française des taxis de province. « Évitons de lancer une croisade contre les taxis au moment où l'on nous rajoute des contraintes. Aujourd'hui, nous devons investir pour transformer le lumineux, le taximètre avec imprimante automatisée… Cela va coûter 2 600 euros à chacun d'entre nous. Et puis il y a beaucoup de concurrence déloyale. »
Il y aurait peu de « taxis clandestins » sur le département. Dernièrement, toutefois, un retraité de la profession a été contrôlé avec un client. Il avait conservé tout son appareillage et arrondissait ainsi ses fins de mois.

Repères
413
C'est le nombre de taxis en activité sur la ville de Bordeaux.
650
C'est le nombre de taxis en activité sur l'ensemble du département de la Gironde.
1,46
C'est en euro, le tarif au kilomètre pratiqué en journée à Bordeaux.

Source : Merci à SudOuest.fr

vendredi 7 janvier 2011

Les artisans taxis bloquent l'accès à l'aéroport

Une centaine d'artisans taxis ont bloqué l'accès à l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Ils comptaient protester contre la suppression de leurs places de stationnement.

A côté de sa berline sombre, un artisan taxi s'amuse : « On a été gentils cette fois. S'ils continuent, on va finir par montrer les dents ».

Hier, c'est plus d'une centaine de taxis venus de Toulouse et toute sa banlieue qui a déferlé sur l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Un mouvement d'humeur, initié par le syndicat des artisans taxis de Haute-Garonne (Sat 31), destiné à protester contre la disparition d'une dizaine de places de stationnement jusque-là située devant l'établissement (1). « J'avais peur que le mouvement ne soit pas suivi. Mais, là, je suis surpris de voir autant de monde », se félicite Gérard Gélis, le président du Sat 31.

Très vite, les services de police ont mis en place une déviation afin de permettre aux automobilistes d'accéder aux autres parkings ou de contourner l'aéroport. Un artisan taxi glisse : « Imaginez qu'on fasse cela vendredi vers 17 heures ! Ce serait une véritable panique ». Là, le mouvement n'a fait que ralentir l'accès à l'aéroport. Tout au plus.

INCOMPRÉHENSION
« On ne comprend pas pourquoi ils ont enlevé ces places. c'est comme si quelqu'un arrive dans un bureau et enlève l'ordinateur en demandant de faire la même chose qu'avant », estime un artisan taxi. Deux lignes Tisséo devraient passer à l'endroit où ils avaient l'habitude de stationner. Seulement voilà : les taxis doivent désormais entrer dans le P0 par les barrières et en sortir aussi par les barrières. Au moins, 10mn de perdues. Au pire, plus d'une demi-heure.

« Pendant ce temps, le client est derrière. La facture qu'on lui présente s'en ressent », insiste un autre artisan.

De son côté, à peine arrivé, Gérard Gélis, président du Sat 31 et deux de ses collègues, sont rapidement reçus par la direction de l'aéroport. Au sortir de cette réunion informelle, il explique : « Nous avons proposé de retrouver nos emplacements, ils ont exposé leur point de vue ». Ils ont décidé de se rencontrer à nouveau mercredi prochain afin de voir « si une solution a été trouvée ». Gérard Gélis se veut rassurant : « Je crois que nous sommes sur la bonne voie, celle d'une fin de conflit ».

(1).-Ce problème ne concerne pas les 53 taxis qui, à la différence des taxis commandés, stationnent en permanence à l'aéroport.

« Pas de commentaire »
Contactés, hier après-midi par téléphone, les responsables de l'aéroport Toulouse-Blagnac n'ont pas souhaité faire de commentaire à la suite du blocage du rond-point d'accès aux arrivées.

Toutefois, dans notre journal d'hier, ils expliquaient : « L'aéroport a pris en compte la demande des taxis réservés. Voici l'état d'avancement de ce dossier : les dix emplacements prévus pour les taxis réservés se trouvent dans le P0, face à la porte C au contact du cheminement piétonnier. Les panneaux « interdiction de stationner » et « sauf taxis réservés » sont en place depuis le 17 décembre sur cette zone». De plus : « Une entreprise doit effectuer le marquage des dix places affectées aux taxis réservés (en début de semaine prochaine) ».

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jeudi 6 janvier 2011

Un taxi la nuit


Montréal au coeur de la nuit. À bord de son taxi, un chauffeur va et vient en observant la ville et ses gens. Animé par ceux-ci, le conteur s'allume et les mots se mettent en mouvement. Voici entre vos mains un carnet de bord hétéroclite, à l'image de la cité qui l'inspire.
Jouant avec les genres, Pierre-Léon Lalonde propose à travers ses textes et ses photos de l'accompagner dans ses déambulations nocturnes. Du portrait poétique au règlement de conte urbain, Un taxi la nuit vous invite à monter à bord pour une promenade littéraire qui sort de l'ordinaire.

Le blog de Pierre-Léon Lalonde est à lire ici

lundi 3 janvier 2011

Nice Taxis clandestins : première interpellation


Le fameux « plan d'action immédiat » lancé par la préfecture début décembre afin de lutter contre le phénomène des taxis clandestins à la gare Thiers va peut-être commencer à porter ses fruits. En tout cas, une première interpellation en flagrant délit a été effectuée ce dimanche matin par la police nationale.
Alertés par les vrais taxis eux-mêmes, les policiers sont parvenus à coincer un clandestin au moment où il venait de faire monter un client dans son véhicule. L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, a été placé en garde à vue au commissariat Auvare avant d'être laissé libre. Il sera poursuivi ultérieurement par le Parquet pour « exercice illégal de la profession de taxi ». Un délit passible d'un an de prison et de 15 000 E d'amende, au maximum. Pour la petite histoire, le client était un étranger en situation irrégulière.
Le président des taxis niçois, Max Roy, se réjouit bien sûr de ce premier coup de pied dans la fourmilière. Mais il rappelle qu'il y a « une douzaine de taxis clandestins en activité à la gare Thiers, surtout le dimanche ; ce n'est pas le tout d'en arrêter un ». Selon le professionnel, « il est intolérable qu'on puisse laisser faire car, au-delà du problème pécuniaire - on n'est pas à une course près - c'est une question de sécurité. »

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