dimanche 28 mars 2010

Les clients vont payer plus cher pour aller à Orly

« Ceux qui vont souffrir de la fermeture, ce sont les clients. » Avec son accent du soleil, celui que l’on surnomme Kiwi parmi les chauffeurs de taxi parisiens, ou encore Essuie-glace, « parce que je fais sans arrêt des allers-retours entre et l’aéroport d’Orly », prédit des mois difficiles pour les clients. « Ils vont payer 5 à 7 € en plus pour aller à Orly.

Il n’y a pas de mystère. Soit on prend le trajet le plus direct, mais ça signifie des bouchons, plus d’une heure de trajet. Soit, on évite le trafic en prenant un chemin plus long. Et là, le compteur tourne. » Avec ses dix-sept années passées à user le bitume francilien entre et l’aéroport d’Orly, l’homme a ses « astuces » pour contourner les difficultés. « C’est ce qui fait la différence entre les bons et les mauvais chauffeurs de taxi, s’amuse Kiwi entre deux gorgées de soda. Pour venir de Paris sans prendre l’A 6b, il suffit de remonter la N 305 à travers Vitry, récupérer la N 7 à Thiais, et voilà, le tour est joué, vous êtes à Orly. » Pour éviter de se faire « piéger », Kiwi envisage aussi de rester davantage à la « mine ». « C’est comme ça qu’on appelle Paris, le travail y est plus dur. On attend la fin des heures de pointe avant de repartir à Orly. » Même s’il prend cette nouvelle contrainte avec philosophie, ils sont de plus en plus nombreux parmi « les forçats de la route » à s’agacer de tous ces travaux. « En trente-trois ans au volant de mon taxi, je n’ai jamais vu ça, assure Hamafi, surnommé Orly. Paris est un chantier permanent. Et en banlieue, entre les tunnels de Fresnes, de Thiais, les portions de périphérique régulièrement fermées, c’est devenu insupportable. On tue le métier. » « C’est simple, coupe Kiwi, actuellement, en Ile-de-France, on circule moins bien la nuit que le jour… »

ALERTEGPS / FéDéRATION NATIONALE DU TAXI : PARTENARIAT JUDICIEUX


Imaginez un peu la situation : il est 3h du matin, vous rentrez d'une soirée tellement arrosée que vous avez fait le choix d'appeler un taxi. Celui-ci vous ramène chez vous et... se fait arrêter pour s'être fait flasher par un radar mobile. Avouez qu'il y a une meilleure manière que de finir la nuit qu'avec le trio suivant : un représentant de l'ordre en colère, un chauffeur de taxi en tort qui n'arrête pas son compteur pour autant et vous qui êtes épuisé et tout simplement incapable de donner une explication claire. On force un peu le trait, mais cela nous permet de comprendre sans trop de difficultés l'intérêt d'un partenariat entre une entreprise aussi cotée que AlerteGPS et la fédération nationale du taxi.

L'avantage est très clair : AlerteGPS équipera les taxis membres de la fédération ses derniers avertisseurs de radars Wikango One Millenium qui propose une base de données et une ergonomie très riches, le tout sans abonnement supplémentaire à payer, ce qui a évidemment beaucoup joué dans la signature de l'accord. La présence d'annonces vocales avertissant des zones de dangers et donc des radars est également un réel bonus sécurité qui évite de se déconcentrer par rapport à la route. Un partenariat finalement très positif.

Hyundai Sonata Hybrid 2011

Le constructeur automobile Sud-Coréen, Hyundai, compte profiter de la tenue du Salon de l'Automobile de New York, pour y dévoiler la déclinaison à moteur hybride de sa toute nouvelle berline Sonata 2011.

Bien que peu d'informations circulent actuellement sur les données techniques de cette dernière, on apprend tout de même que la motorisation hybride proposée, regroupera un moteur quatre cylindres de 2,4 litres à injection directe, d'une puissance de 198 chevaux et d'un couple de 184 lb-pi. Associé à un moteur électrique de 30 kilowatts. Le tout accouplé à une boîte automatique à six rapports.

Batteries au lithium-polymère

Contrairement aux constructeurs actuels qui utilisent des batteries au lithium-ion au nickel, Hyundai sera alors le premier d'entre eux à faire confiance à la technologie des batteries au lithium-polymère. Une approche présentement préconisée par les chercheurs de TM4 d'Hydro-Québec.

Selon les données du constructeur, ces batteries prennent moins d'espaces, tout en offrant plus d'énergie au véhicule, en plus d'offrir une durabilité qui est évaluée à 20 fois celle des batteries au lithium-ion, actuellement utilisées dans l'industrie.

Hyundai Sonata Hybrid Blue Drive

Tel sera son nom, une fois commercialisée en Amérique. Selon tout probabilité, elle devrait normalement se retrouver chez les concessionnaires au cours de la présente année.

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Mercedes-Benz S400 HYBRID 2010 : essai routier


Le Salon de l’auto de Genève 2010 s’est conclu vers la mi-mars en envoyant un message très clair : les hybrides et tout ce qui s’y rattache sont là pour rester. À un point tel, que si vous n’en avez pas, on vous regardera de travers ou vous aurez droit aux gros yeux. Sans blague! Même Ferrari suit le courant. Alors si ça ne prouve pas la tendance, je ne suis pas un St-Pierre!

La S400 HYBRID 2010 est moins énergivore et moins polluante que les berlines concurrentes à moteur V8. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

Toyota demeure la compagnie qui a popularisé cette technologie il y a une quinzaine d’années. À l’époque, il fallait bien du courage pour lancer un véhicule hybride. Depuis, les consommateurs nord-américains ont appris à les accepter et tout le reste de l’industrie propose une forme ou une autre de solution hybride.

Hybride phare
Mercedes-Benz, qui a les moyens de faire pratiquement tout ce qu’elle veut, a choisi une approche simple et raisonnée — créer une version hybride de sa grande berline de Classe S tant convoitée (même s’il aurait été plus logique de travailler à partir de la Classe E, plus populaire auprès de la masse). Après tout, la S représente le summum de la technologie chez la marque à l’étoile d’argent et une réponse devait être trouvée pour contrecarrer les Lexus LS 600h L et
BMW ActiveHybrid 7.

En termes de design extérieur, on aime ou on n’aime pas. Une chose est sûre, cependant : la Classe S affiche une telle prestance et dégage un tel cachet que tous les passants sur son chemin l’admirent d’un regard approbateur et reconnaissent sa grande richesse. Bien que la S400 HYBRID (105 900 $) occupe le premier échelon de la Classe S, il ne s’agit aucunement d’un modèle bas de gamme. Ses jantes en alliage de 18 pouces, ses phares à haute intensité et sa finition impeccable la rendent impossible à différencier des S450 et S550. En fait, seul l’emblème «HYBRID» nous donne un indice visuel.

Idem pour l’habitacle où parents, amis et collègues de travail font tous la file pour avoir la chance de passer ne serait-ce que cinq minutes à bord de cette superbe Allemande. Il faut certes un peu de temps pour se familiariser avec l’emplacement de certains boutons, mais une fois habitué à l’interface COMAND simplifiée, vous aurez vraiment l’impression que cette berline est conçue pour un roi — vous! Amples, pleinement ajustables et dotés de généreux appuis, les sièges dorlotent les occupants comme les bras d’une mère cajolent un bébé.

La Mercedes-Benz S400 HYBRID 2010 se fie au polyvalent V6 de 3,5 litres de la compagnie. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

mardi 23 mars 2010

Monaco, capitale des véhicules verts avec le salon EVER

Pour la cinquième année consécutive, la principauté de Monaco met à l’honneur les véhicules écologiques à l’occasion du salon EVER.

Du 25 au 28 mars, le rocher, d’ordinaire réputé pour ses coupés sport et ses limousines rutilantes, verra déferler de nombreuses voitures et motos utilisant des propulsions alternatives : hybride, solaire, pile à combustible, électrique, gaz, etc. Tour d’horizon du salon le plus vert de l’industrie automobile.

Exclusivement dédié aux véhicules écologiques, le salon EVER de Monaco accueille plusieurs constructeurs généralistes venus exposer leurs modèles verts.
De ce côté, cette cinquième édition s’annonce comme l’une des plus intéressantes à ce jour, puisque de nombreux véhicules présentés au Grimaldi Forum sont des modèles de "série", c’est-à-dire qu’ils sont disponibles à la vente, ou le seront d’ici prochainement.

Exemple avec les Peugeot iOn et Citroën C-Zéro, versions européennes de la Mitsubishi électrique i-Miev, dont le lancement est programmé pour la fin de l’année, ou encore le Berlingo First Electrique, un utilitaire zéro émission qui équipera notamment la flotte de La Poste.
Nissan, partenaire officiel du salon, présentera quant à lui sa Leaf, première berline électrique du constructeur japonais, et dont la commercialisation est prévue fin 2010 au Japon, aux Etats-Unis, et sur quelques marchés européens.

Le salon accueille également des stands Toyota/Lexus (voitures hybrides), Honda (hybrides et voiture à hydrogène), Mitsubishi (électriques), Tesla Motors (coupé sport électrique), mais aussi de nombreuses sociétés spécialisées dans les transports durables, comme Newteon, distributeur en France de véhicules particuliers ou utilitaires à motorisation électrique, ou Eco & Mobilité, connu pour ses utilitaires électriques.
Sur l’espace dédié aux deux-roues, les visiteurs pourront découvrir, en première européenne, les nouvelles motos électriques de la marque Zero Motorcycles, ainsi que des scooters et des vélos à assistance électrique.
Egalement au programme, des essais de véhicules dans les rues de la Principauté ou sur des pistes dédiées, et des conférences sur les véhicules écologiques, les énergies renouvelables et le développement durable.

En marge du salon se déroulera le Rallye Monte-Carlo des véhicules à énergies alternatives.
Une centaine de véhicules partiront simultanément depuis trois villes (Lugano, Clermont-Ferrand, Annecy-le-Vieux) pour un parcours de concentration, avant une étape commune avec une arrivée sur le Port de Monaco.
Ne sont admis sur la ligne de départ, que les véhicules électriques, hybrides, GPL, gaz naturel, hydrogène, flex-fuel, ou les modèles thermiques qui ne dégagent pas plus de 120 g de CO2/km.
En guise d’inauguration du salon, le Prince Albert II se verra remettre, jeudi 25 mars, les clés d’une Smart ForTwo électrique.
Dix modèles équiperont les services administratifs de la principauté monégasques.
Salon EVER Monaco
Du 25 au 28 mars
Grimaldi Forum, Monaco
Entrée libre
Site : www.ever-monaco.com

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dimanche 21 mars 2010

La nouvelle BMW Série 5 Touring est officielle

BMW amenait sa toute nouvelle Serie 5 génération F10sur son stand dans le cadre du salon de Genève. Mais pas sa variante break, prévue pour être dévoilée en Allemagne à l’occasion du salon de Leipzig. Après les spyshots, voilà justement toutes les informations, photos et vidéos officielles à propos de cette nouvelle Serie 5 Touring.

Comme prévu, les lignes n’ont rien de bien surprenant et ne font que reprendre celles de la berline, empreintes d’un certain conservatisme. L’intégration du grand coffre arrière semble plutôt bien réalisée et les feux arrière sont évidemment munis de LED, comme toute nouveauté premium qui se respecte.

560 litres, c’est le volume de chargement autorisée par cette Serie 5 Touring lorsque la banquette arrière est en place. Ça fait 60 litres de plus par rapport à la précédente mouture. La gamme de motorisations est identique à la version berline, sauf pour l’imminente variante M qui devrait se limiter à la berline.


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Taxi en monopole, taxi à la demande, taxi libéré !

Le monopole des taxis a été imposé par l’État et sa suppression directe serait injuste pour les artisans taxi. Mais il est possible de libéraliser l’offre de transport en autorisant les taxis à la demande (uniquement sur commande) tout en préservant le monopole de la prise de clientèle sur la voie publique.

La reculade de l’exécutif sur la réforme de la profession d’artisan taxi impose de rappeler le principe constitutionnel de liberté d’entreprendre, que cela plaise ou non aux colbertistes de droite et aux étatistes de gauche.

Ce fut une des conquêtes de la Révolution française que de mettre fin aux corporatismes. Sous l’Ancien Régime, il était interdit d’exercer une profession sans y être autorisé par la corporation considérée. Ainsi un cordonnier qui se mettait à fabriquer des clous était poursuivi par la corporation des cloutiers. Le décret d’Allarde des 2 et 17 mars 1791 (repris dans la loi Le Chapelier le 17 juin de la même année) met fin au monopole des corporations et pose en principe la liberté d’exercice des arts et métiers en ces termes : « Il sera libre à toute personne de faire tel négoce ou d’exercer telle profession, art ou métier qu’elle trouve bon ». Début de la liberté économique et d’une croissance ininterrompue depuis.

Ce fut le cas du transport de personnes. Dans les années 20, Paris comptait 25 000 libres artisans taxi. Aujourd’hui, on en compte 15 500 seulement, alors que la population parisienne a augmenté. Que s’est-il passé ? Entre-temps, un corporatisme a été restauré en 1937, par Max Dormoy, ministre de l’Intérieur du Front populaire, qui décide de réserver à 14 000 taxis le « monopole de la plaque » : les seuls pouvant stationner sur la voie publique en attente de la clientèle.

Cette mesure protectionniste avait été prise au sortir de la crise des années 30, à titre exceptionnel, pour sauver la profession et augmenter les prix. Le problème est qu’elle a été maintenue après la sortie de crise. La justification de ce monopole n’est donc plus actuelle.

Et son existence même semble inconstitutionnelle : la liberté « d’exercer telle profession, art ou métier » est depuis 1982 érigée en principe constitutionnel (arrêt du 16 janvier 1982 : http://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/1981/81132dc.htm). Et rien ne permet de la supprimer sinon des considérations d’intérêt public.

Où est aujourd’hui l’intérêt public ? Comparons avec les autres métropoles : New York connaît 60 000 taxis et Londres 70 000 taxis. Paris 15 500 taxis. Il y a donc clairement un déficit en offre de transport des personnes. L’intérêt public commande d’augmenter le nombre de taxis, donc de libéraliser.

« Ah, mais attention ! », dira la corporation des taxis, « Dans ces chiffres, il y a des taxis ET des voitures de petites remises ! ». Tiens, « voitures de petites remise », qu’est-ce donc ? Ce sont des taxis à la commande : interdit de les héler dans la rue, il faut les appeler. Du transport à la demande. Avec négociation du nombre de passagers et du prix de la course.

Voilà peut-être la solution : laissons aux taxis le monopole de prise en charge dans la rue - ce qui est juste au regard des investissements individuels imposés par l’Etat pour l’acquisition de leur licence, une sorte de respect des droits acquis -, et autorisons immédiatement le libre exercice des « taxis à la demande » pour combler le déficit de transport de personnes avec pour seule condition l’obtention du certificat d’aptitude d’artisan taxi et une déclaration en préfecture.

Et, en rêvant un peu, on pourrait imaginer que ces nouveaux taxis "à la demande" doivent être des véhicules hybrides...

Outre le respect de liberté « d’exercer telle profession, art ou métier », les taxis à la demande permettront de créer des emplois, de satisfaire l’impérieuse liberté de déplacement et de limiter la circulation des automobiles individuelles dans les villes.

Franz Vasseur

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Deux romans sur le taxi

Du Caire à Montréal, deux bouquins empruntent les lunettes de chauffeurs de taxi.


Premier livre : "Taxi"

Ne jamais interviewer un chauffeur de taxi en arrivant à l'étranger, enseigne-t-on parfois aux jeunes journalistes. Trop facile, trop prévisible.

Le journaliste et réalisateur égyptien Khaled Al Khamissi a bravé l'interdit pour notre plus grand bonheur. Dans ce
Taxi, qui a connu un grand succès en Égypte avant d'être traduit en plusieurs langues, il a consigné 58 conversations - réelles ou imaginaires - avec des chauffeurs de taxi du Caire à la veille de la «première élection présidentielle pluraliste», dixit le gouvernement Moubarak. Tout y passe: la misère des travailleurs, le coût de la vie exorbitant, la corruption généralisée, la brutalité policière, le foot, la haine des femmes, la montée de l'intégrisme, la mascarade électorale, la déroute de l'école publique.

À la différence de
L'immeuble Yacoubian, autre best-seller égyptien racontant les dessous de la société, Taxi aborde ces thèmes graves avec plus d'humour et de tendresse que de désespoir.

En témoigne cette histoire d'une femme qui grimpe dans un taxi vêtue du fameux niqab et qui, sous le regard ahuri du chauffeur, se dévoile, se coiffe et se maquille, enfile une jupe courte. Grâce à un faux contrat de travail, sa famille croit qu'elle travaille dans un hôpital. Elle travaille plutôt comme serveuse dans un restaurant. «C'est un travail respectable pour une femme respectable, explique-t-elle. Je peux gagner en un jour en pourboires ce que je gagnerais en un mois dans cet hôpital pourri.»

Ces 58 très courtes histoires sont merveilleusement denses et fluides. Il faut bien sûr s'intéresser un peu au monde arabe pour y prendre plaisir. Mais Khaled Al Khamissi, en laissant la parole à des Égyptiens ordinaires, donne une dimension humaine à l'actualité. Car s'ils parlent d'attentats terroristes et de guerre en Irak, ces chauffeurs piquent aussi des fous rires autour d'histoires de Viagra en Haute-Égypte.

L'un d'eux suggère de servir aux États-Unis leur propre médecine. Qu'on leur déclare la guerre s'ils ne se débarrassent pas de leurs armes de destruction massive... Désormais, dans les journaux égyptiens, on dira un «protestant blanc irlandais d'Amérique», comme ils disent «deux chiites d'Irak tués», et on portera plainte s'il tue un «Noir d'Amérique»..

On est aussi touché par leurs espoirs, leurs rêves parfois naïfs, comme celui de conduire un taxi jusqu'en Afrique du Sud pour assister au match de la Coupe du monde, sans se douter que le continent africain morcelé reste inaccessible à l'Africain.

Second livre :" Utopie Taxi"

À mille lieues de là, Utopie taxi, de Jean-Marc Beausoleil, arpente le Montréal contemporain. Il fait chaud, la ville suinte. Francis, trentenaire ayant abandonné sa maîtrise sur l'utopie littéraire pour le taxi, rêve d'écrire un grand roman. L'intrigue qu'il raconte à petites doses, au rythme imposé par la canicule et la recherche de clients, tourne autour de l'hospitalisation de Charles Gosselin, le père de son amoureuse, héros de l'humanitaire, médecin sans frontières respecté mais qui cache ses liens avec la mafia.

Jean-Marc Beausoleil signe un roman (son troisième) plutôt sympathique, au style sans prétention. Ce n'est pas vraiment un suspense, même si on flirte avec le crime organisé. Plutôt une évocation de la métropole par une galerie de personnages plus ou moins caricaturaux. On s'étonne de croire à cette mère nymphomane à la soixantaine «liftée», à ce chauffeur de taxi colombien nihiliste ayant échappé à la guérilla, à ce coiffeur libanais homosexuel et imitateur d'Elvis, à cette copine professeure de judo aux «5 pieds 6 et 105 livres»... Le côté burlesque amuse, malgré une fin un peu prévisible et des coquilles qui, malheureusement, gâchent le plaisir.

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Les chauffeurs de taxi sud-africains en colère

A moins de trois mois de la Coupe du monde de football, la presse sud-africaine se fait l'écho des mouvements des chauffeurs de taxis collectifs qui ont lieu dans plusieurs villes d'Afrique du Sud pour protester, notamment, contre la réorganisation du système de transport public. Une manifestation en début de semaine à Soweto a été violemment dispersée par la police, qui a tiré des balles en caoutchouc et arrêté une cinquantaine de personnes. D'après le quotidien « The Herald », l'association Santaco (South African National Taxi Council) veut protester contre la mise en place d'un nouveau réseau de transport public en vue du Mondial 2010 et dans le cadre d'un plan de « bus à haut niveau de service » (Bus Rapid Transit-BRT). Un porte-parole du Santaco a affirmé que « l'actuel modèle du BRT perdait de vue le fait que les chauffeurs de taxi étaient un important acteur économique de l'industrie des transports ». Certains redoutent que plus de 500 chauffeurs de minibus soient obligés d'abandonner leur profession.

Sur le site Internet de l'hebdomadaire africain « Mail & Guardian », la Chambre de commerce et d'industrie d'Afrique du Sud dénonce ces mouvements qui, selon elle, font peser une menace sur la réussite de la Coupe du monde. Elle appelle les syndicats de chauffeurs de taxi « à penser d'abord à l'Afrique du Sud et à arrêter leurs actions, qui ternissent l'image d'un pays accueillant et amical ». Des négociations se sont néanmoins ouvertes entre chauffeurs et certaines municipalités.


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Le braqueur sous les verrous

L'affaire a fait grand bruit dans le Laonnois notamment chez les chauffeurs de taxi. Le 11 février dernier, sur une route de la campagne axonaise, l'un des leurs a été braqué par son client. Il avait été contraint d'abandonner sa voiture sous la menace d'un pistolet qui semblait à première vue, plus vrai que nature. En fait, l'enquête le déterminera, l'arme était factice.

L'auteur des faits comparaissait lundi devant le tribunal correctionnel de Laon. Rachid Sabsab, 29 ans, a été arrêté le soir même à Mercin-et-Vaux au volant du taxi volé. Il s'est fait cueillir en douceur dans une station-service, alors qu'il faisait le plein du véhicule. A la barre, le prévenu a parlé « d'un coup de folie » sans en dire beaucoup plus. Ce Soissonnais d'origine est connu de la justice pour de multiples délits. Ce 11 février, avant de s'en prendre à sa victime, il a tenté de voler une voiture sur le parking de l'hôpital de Laon. Il a menacé une infirmière, mais celle-là a verrouillé ses portes. Il s'est donc rendu devant la gare SNCF, et a demandé au taxi en question de le conduire à Prémontré. A hauteur de Suzy, il a sorti un pistolet et exigé un arrêt en rase campagne. Alertée, la gendarmerie a mis en place plusieurs

barrages dans la région. En début de soirée, les militaires arrêtaient le braqueur. Puis garde à vue au cours de laquelle l'individu, porteur d'une carte d'identité falsifiée, déclinait un faux nom et une fausse adresse.
Xavier Sicot substitut du procureur n'a pas cru un instant aux dires du prévenu. Pour lui, le coup était prémédité, après une première tentative qui avait échoué. La seconde était la bonne. Le tribunal s'est montré plus sévère que le Parquet. Il a condamné Sabsab à trois ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis. Il a ordonné son maintien en détention ainsi que le versement global de 5 000 € de dommages et intérêts aux deux victimes constituées parties civiles.

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Le “black cab” Londonien dans la tourmente



Les taxis noirs sont une des attractions de Londres. Il y a quelques semaines, nous évoquions les ambitions de Mercedes, qui veut y imposer son taxi Vito 6 places. Et c’est mécanique: dans un marché stagnant, plus Mercedes vend de Vito et moins Manganese Bronze vend de TX4.

En 2009, London Taxi International (LTI) n’a ainsi produit que 1 724 TX4, contre 1 951 en 2008. Soit un chiffre d’affaires qui passe de 77,2 millions de livres à 73,1 millions de livres. La bonne nouvelle, c’est que Maganese Bronze n’a perdu “que” 7,1 millions de livres en 2009, contre 14,2 millions de livres de pertes en 2008.

Le salut pourrait venir de Geely. Le constructeur Chinois possède déjà 19,9% de Maganese Bronze. De plus, Geely et Maganese Bronze produisent ensemble des TX4 à Shanghai, sous l’enseigne commune Shanghai London Taxi International (SLTI.)

L’état Britannique pousse Geely a monter à hauteur de 51% dans l’actionnariat de Maganese Bronze. China Car Times croit même savoir que LTI serait renommé “Hangzhou Cab”.

Actuellement, les TX4 sont produits à Coventry. SLTI ne fait plus ou moins que de l’assemblage final de pièces expédiées d’Angleterre.

Le plan de Geely serait de faire l’inverse: la chaine de montage est transférée à Shanghai et LTI se contente d’assembler les pièces venues de Chine. L’intérêt étant que les pièces Chinoises seraient moins chères.

De plus, le constructeur voudrait en profiter pour assembler des berlines Geely chez LTI. Et s’en servir comme cheval de Troie pour pénétrer le marché Européen, comme SAIC avec MG à Longbridge.


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Un taxi pour les J.O. de Pékin
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L’A6, prochaine hybride prévue chez Audi

La marque allemande poursuit l’hybridation de sa gamme avec sa berline A6 dont la version hybride est prévue pour 2012.

Dans les projets de développement de la technologie hybride et des motorisations électriques chez Audi, symbolisés par exemple par la future A2, l’A1 e-tron et unobjectif de 5% de modèles électriques en 2020, les grandes berlines ne sont pas oubliées. Ainsi, après l’A8 hybride, c’est l’A6 qui devrait bénéficier d’une telle version à l’horizon 2012, si l’on en croit des informations rapportées par le site egmCarTech.

L’A6 hybride affrontera sur le marché un modèle comme la BMW Série 5 ActiveHybrid. La guerre entre constructeurs allemands, sur ce créneau des berlines propres, se reproduira du côté des SUV, avec un Q5 hybride attendu également prochainement. A terme, c’est sans doute toute la gamme d’Audi qui sera au moins « micro-hybridée » si ce n’est plus.
Et comme Quattro est devenu le label pour les modèles d’Ingolstadt à quatre roues motrices, e-tron devrait bien être le label de ces modèles hybrides et électriques.

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Des nouveaux taxis électriques devraient rouler au Japon dans les prochains mois

Le Japon veut être à la pointe des innovations technologiques. Des constructeurs japonais ont déjà sorti dans ce pays des véhicules hybrides et électriques.

Un autre secteur aura droit aux technologies environnementales au pays du soleil levant : il y a un projet de taxis électriques à batteries lithium-ion échangeables qui devrait être lancé dans les prochains mois.

Ce sont les sociétés Better Place et A123 Systems qui sont à l'origine de ce projet. Elles ont fait appel dernièrement à l'organisme Underwriters Laboratories pour procéder à des tests de sécurité de ces batteries échangeables.

Nous en saurons davantage bientôt sur cette future flotte de taxis électriques au Japon.

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dimanche 14 mars 2010

Chaque classe sociale bien à sa place


Le taxi londonien, avec sa forme et son design caractéristiques, fait son chemin hors de l'Angleterre...

Le constructeur automobile London Taxi vient de lancer son nouveau TX4 en Arabie Saoudite, après la Pologne, l'Espagne, le Ghana et d'autres pays.

Le «London Taxi Service» est plus cher que le taxi ordinaire, mais moins cher que la limousine. London Taxi affirme que les clients autant que les chauffeurs aiment les habitacles séparés. Dans celui des passagers, la configuration des sièges leur permet de s'asseoir face à face, comme dans un salon.

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Trois taxis, mais un seul permis

La patronne de la petite société de taxis payait toutes les amendes. Mais tous les points ont été retirés sur son seul permis, mettant l'entreprise en péril.


Elle admet sa négligence : « Comme ce n'était à chaque fois que des petites amendes, je payais et je ne me rendais pas compte que les suppressions de points s'accumulaient. Jusqu'au jour où je me suis retrouvée au commissariat ».

Lors d'un banal contrôle routier à Moulins, les policiers venaient de s'apercevoir que la patronne de la société de trois taxis, roulait avec un permis invalidé depuis des semaines. De petits excès de vitesse en téléphone au volant, de deux en trois points en moins, il ne lui en restait aucun. Elle a dû laisser permis et licence de taxi au commissariat.

Seulement, elle affirme ne pas avoir reçu la notification de ces retraits de points. Et si l'administration ne peut pas prouver que ces notifications ont bien été faites, le tribunal administratif peut annuler les suppressions de points.

Une procédure qu'a engagée son avocat, Me Jean-Louis Deschamps. Mais il en a lancé une seconde, un référé, car il y avait urgence, explique-t-il :

« Ce système de permis à points est déjà une double peine, puisqu'une même infraction est sanctionnée à la fois pénalement par l'amende, puis administrativement par le retrait de points. Là, c'était triple peine car, trois semaines plus tard, faute de permis, la Sécurité sociale déconventionnait l'entreprise. Autrement dit, la clef sous la porte et trois chômeurs. On a donc demandé qu'en attendant qu'il se prononce sur le fond, le tribunal suspende cette annulation de permis ».

Le juge l'a suivi, constatant dans sa décision que, « en l'état de l'instruction, l'administration n'a apporté aucun commencement de preuve que la requérante a reçu l'information du retrait de points, ce qui fait naître un doute sérieux quant à la légalité de l'annulation du permis ».

La patronne des taxis a pu retourner chercher son permis, se remettre au volant et ses deux chauffeurs aussi : « Maintenant, il faut que je refasse la demande de convention avec la Sécu? En attendant, en trois semaines sans permis, j'ai sous-traité à des confrères pour ne pas avoir à liquider l'entreprise, mais j'ai tout de même perdu un quart de mon chiffre d'affaires ».

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À Vannes, on manque de taxis pour les retours de soirées


Des fêtards estiment qu'il n'y a pas assez de taxis à la sortie des bars et des boîtes.Pour tenter de répondre à ce besoin, chacun apporte ses suggestions.

Dossier

Pour certains fêtards vannetais, revenir de soirée relève parfois du parcours du combattant ! À Vannes, les bus ne fonctionnent pas après minuit. Lorsqu'ils n'ont pas de conducteurs, beaucoup de ces jeunes se tournent, alors, vers les taxis pour revenir de bars ou de discothèques.

Mais problème. Plusieurs noctambules estiment que les chauffeurs ne sont pas assez nombreux en ville. « Il y a une réelle pénurie, souligne Claire, une habituée des sorties dans le Parc du Golfe. Depuis deux ans, on remarque qu'il est de plus en plus difficile d'en trouver. »

Certains établissements de nuit mettent, toutefois, en place leurs propres navettes. Un système intéressant, mais qui ne convient pas forcément à tous les clients, les points de passage n'étant pas toujours adaptés.

« Profiter de la fête »

« On aime bien se détendre et boire quelques verres, sans forcément s'alcooliser à outrance. C'est normal après une semaine de travail, souligne Mélina, 30 ans. Le principe du conducteur qui ne boit pas est bon, mais un peu utopique. Tout le monde a envie de profiter de la fête. » Alors quand tous les amis ont bu, il faut trouver des solutions.

Après les sorties de bars ou de discothèques, ils sont de plus en plus nombreux à faire du stop ou à demander aux conducteurs disposant de places de les ramener.« Ce n'est pas sans danger. On ne peut pas vérifier si le conducteur est alcoolisé ou non. »

« Il y a un réel décalage entre le discours sécuritaire et les moyens qu'on met à notre disposition », observe Claire. « Pourquoi ne crée-t-on pas des taxis spécialisés dans la nuit, comme en Angleterre ? » suggère Mélina.

« Tout le monde veut un taxi à la même heure »

Du côté des taxis, tous les professionnels pointent l'effet de masse des sorties d'établissements de nuit. « Chez Radio Taxi Vannes (1), nous avons en moyenne six ou sept véhicules disponibles la nuit, explique Loïc Rouaud. Le problème, c'est que tout le monde appelle en même temps, à la fermeture des bars. Nous ne pouvons pas être partout. Les gens doivent faire preuve de plus de patience. »

Pour Yves Pothier, président de la Fnat 56 (Fédération des artisans du taxi), pas question d'augmenter le nombre de voitures la nuit. « Il n'y en aurait plus assez de disponible en journée. Il faut bien que les chauffeurs se reposent ! » Pourquoi, alors, ne pas créer des licences exclusives à la période nocturne ? « Ceux qui se lanceraient n'auraient pas de quoi vivre. »

Les taxis de l'agglo en renfort ?

D'autres artisans suggèrent de faire travailler davantage les taxis de l'agglomération dans la ville de Vannes. Problème : tous les taxis vannetais, qui ont acheté leur licence plus chère que leurs collègues de l'agglo, n'apprécieraient sans doute pas la démarche.

« Les noctambules n'ont pas toujours ce réflexe, mais certains appellent déjà des taxis situés en dehors de la ville de Vannes », précise Pierre Jacob, président morbihannais de Fédération des taxis Indépendants.

« Pour permettre aux taxis des environs de venir en ville, il faudrait que la compétence taxi passe de la municipalité à l'agglomération », explique Jean-Claude Guernevé, du même syndicat.

« Le problème sera le même car il n'y aura pas assez de travail pour tout le monde, souligne un autre professionnel. Il faut plus de navettes ou un service de bus qui désengorgerait l'afflux de fêtards. Nous, ça ne nous dérange pas. Ceux qui veulent vraiment prendre le taxi le prendront toujours. » Source

Florian HERVIEUX