samedi 27 février 2010

Taxi tué : hypothèse crapuleuse

Une "hypothèse crapuleuse" était retenue ce soir par les enquêteurs après le meurtre d'un chauffeur de taxi mercredi soir à Paris (XIIème), qui ont par ailleurs lancé aujourd'hui un appel à témoins.

"L'hypothèse privilégiée est celle d'un meurtre crapuleux" dont "il reste à déterminer les mobiles", a précisé la source. La caisse du chauffeur, dont le contenu était ignoré, n'a pas été retrouvée, a-t-elle dit.

Les enquêteurs la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne ont par ailleurs lancé un appel à témoins afin de retrouver "toute personne susceptible d'avoir des informations" et présente le soir des faits "vers 23h00", toujours selon la source policière.

Le chauffeur de taxi, âgé de 46 ans, a été retrouvé mortellement blessé d'une balle dans la tête mercredi soir. Le moteur de son véhicule était en marche et se trouvait au milieu de la chaussée à hauteur du 15 avenue du Bel-Air, près de la place de la Nation.

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Meurtre du taxi parisien : les enquêteurs cherchent des témoins

Le plus grand mystère entoure toujours la brutale du chauffeur de taxi de 46 ans, retrouvé mercredi soir à abattu d'une balle dans la , à deux pas de la place de la Nation (XIIe). Le corps gisait sur les sièges avant de sa voiture, une Skoda, dont le moteur et le compteur tournaient encore. La vitre avant, côté conducteur, avait littéralement explosé sous l'impact de la balle, tandis que la caisse du chauffeur, employé dans une société de taxis de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) s'est volatilisée.

Règlement de comptes ? Meurtre crapuleux ? La brigade criminelle de la direction de la police judiciaire recherche toute personne pouvant apporter des éléments susceptibles d'orienter l'enquête sur le meurtre du taxi, survenu aux environs de 23 heures, avenue du Bel Air.

La direction de la police judiciaire est joignable vingt-quatre heures sur vingt-quatre au 01.45.44.31.82

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Sauvé par son bouton de panique

MONTRÉAL - Agressé par son client, un chauffeur de taxi montréalais a évité de peu d’être poignardé grâce à un bouton de panique installé récemment dans son taxi et qui, affirme-t-il, lui a sans doute sauvé la vie.
«Dire que je pensais que ça ne fonctionnait même pas cette alarme-là», soupire Robert (nom fictif), un chauffeur d’expérience, âgé de 45 ans. Ce bouton de panique, relié à un système GPS, lui a pourtant été très utile lorsqu’il a embarqué un client récalcitrant, à l’intersection de la 32e avenue et de la rue Saint-Antoine, à Lachine, à la mi-janvier.
«Donne-moi ton argent»
Le client en question, un jeune homme dans la vingtaine, voulait se faire conduire au centre-ville de Montréal. Quelques rues plus loin, il avoue ne pas avoir d’argent pour payer cette course et refuse de quitter le véhicule, à l’invitation du chauffeur.
«Subitement, il me demande de lui refiler mon argent et menace de me battre. J’ai alors appuyé sur mon bouton d’alarme, sans trop croire que ça donnerait des résultats», raconte Robert, qui préfère taire son nom de famille pour ne pas inquiéter les membres de sa famille qui ne sont pas au courant de sa mésaventure.
Or, trois minutes plus tard, deux voitures de police débarquent sur les lieux de l’incident alors que «l’heure est grave», selon ce dernier.
«Mon client me donnait des coups de poing sur la tête et venait de sortir un canif lorsque les policiers sont arrivés. Quel beau timing! Ils ont eu le temps d’arrêter mon agresseur avant qu’il ne s’enfuie. Sans eux, ça aurait pu dégénérer sérieusement», estime-t-il.
Des chauffeurs convaincus
Plusieurs chauffeurs de taxi sont également arrivés à la rescousse de leur collègue quelques minutes après les policiers, ayant eu vent de l’agression par la radio du taxi.
«Au début, tous les chauffeurs de ma compagnie (Diamond) ne voulaient rien savoir d’un nouveau système de répartition avec bouton de panique. Ils ne voulaient pas changer leurs habitudes. Les patrons ont insisté longtemps et n’ont plus besoin de le faire maintenant: tout le monde en veut», rigole Robert.
Depuis 10 ans, on compte environ une cinquantaine d’agressions par année contre des chauffeurs de taxi à Montréal. Un comité sur la sécurité des chauffeurs de taxi, mis sur pied par la Ville, pourrait proposer de rendre obligatoire l’installation de boutons de panique dans tous les taxis de Montréal, dans un rapport qui sera publié ce printemps.

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Opération escargot prévu jeudi 25 février par les taxis parisiens

Les taxis parisiens vont mener une opération escargot jeudi 25 février au départ des aéroports de Roissy et d’Orly.

Ils se rendront en cortège vers Paris et l’Assemblée nationale. A l’appel du syndicat de défense des conducteurs du taxi parisien (SDCTP), ils protestent contre l’amendement voté en commission à l’initiative de trois députés UMP, soutenus par le PS.

Le texte vise à mettre fin au monopole des 18 000 chauffeurs de taxis parisiens desservant les aéroports, les seuls autorisés depuis 1972 à prendre en charge des personnes à la descente des avions.

Logique puisque la plupart des clients se rendent vers Paris ou la petite couronne. En contrepartie, les taxis parisiens n’ont pas le droit de faire payer leur trajet de retour. L’amendement cible en réalité Roissy, puisque cette spécificité a été supprimée à Orly.

Le but avoué était de soutenir en particulier les taxis du Val-d’Oise interdits à Roissy, pourtant situé en partie sur le département

La Fédération nationale des artisans taxis (Fnat) a rappelé son hostilité à toute modification de la règle, synonyme pour la Fnat de paupérisation des chauffeurs en augmentant la concurrence dans des zones où il y a trop de taxi.

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Taxi : se diversifier pour mieux travailler

Voilà six ans que Didier Mazoyer a arrêté son travail de commercial pour s'installer comme taxi sur l'agglomération agenaise. « Je suis toujours sur les routes, explique-t-il, mais je peux maintenant profiter de ma famille le soir au lieu de me retrouver seul à l'hôtel. » Avec dix autres taxis, il fait partie d'un GIE (Groupement d'intérêt économique) que préside Danielle André, patronne de la société « A votre service », installée entre Le Passage et Brax où elle s'occupe des intérêts d'une centaine de petites entreprises artisanales et commerciales. « En étant regroupés en GIE, outre qu'ils ont en commun une radio, un numéro vert et une carte de visite, ils diminuent leurs frais de fonctionnement et simplifient leur gestion », explique Danielle André, qui a longtemps œuvré dans la publicité et les assurances avant de créer sa propre entreprise.

15 heures de travail par jour

« Être taxi à Agen, ce n'est pas comme à Paris ou dans une grande ville de province, poursuit Didier Mazoyer. On ne peut pas se contenter de faire du transport de voyageurs à la sortie de la gare, il faut se diversifier pour gagner sa vie correctement et ne pas compter ses heures. » Hier, il s'est levé à 5 h 30 pour transporter des dialysés entre Agen et Lavardac, s'est rendu à Toulouse en début d'après-midi pour aller chercher une malade et avait son carnet de rendez-vous plein jusqu'à 19 heures. « En général, c'est quinze heures de travail par jour », affirme-t-il.

Si son travail est plus particulièrement axé sur le transport assis professionnalisé, le terme employé pour ne pas dire qu'il véhicule des malades, celui de ses collègues est plus diversifié mais tout aussi intense. En effet, entre la permanence à assurer à la gare 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, le transport des malades, des handicapés, des scolaires, des personnes âgées, sans oublier la messagerie avec des colis à livrer en urgence, ils n'ont pas le temps de chômer.

« Tout le monde ne peut pas prendre les transports collectifs, précise Danielle André. En faisant appel à un taxi, une personne âgée qui veut faire ses courses sait qu'elle sera attendue et pourra bénéficier d'une aide pour transporter ses provisions ».

Qu'ils soient sur Agen ou en campagne, les taxis ont une palette assez large d'activités pour assurer leur gagne-pain. Mais depuis quelques années, ils doivent faire face à des attaques répétées visant à déréglementer leur profession.

La dernière en date remonte à quelques semaines, avec un décret qui prévoit d'ouvrir le transport des touristes aux possesseurs d'un simple permis B, alors qu'un taxi paie une licence (80 000 € environ sur Agen), et possède un permis spécial et un brevet de secouriste. « Pour certains, c'est la mort assurée », lance Didier Mazoyer qui prévoit une riposte de la profession si le décret est confirmé. J-N.D.

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Paris: un chauffeur de taxi tué par balle

Un chauffeur de taxi de 56 ans a été retrouvé mort d'une balle dans la tête mercredi soir, à Paris (XIIe), a-t-on appris de source policière.

Le moteur de son véhicule était en marche, a précisé la source, confirmant une information de RTL.

Son véhicule était stationné à hauteur du 15 avenue du Bel-Air, près de la place de la Nation.

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le nouveau Volkswagen Touareg hybride

Un gros véhicule doté de technologies environnementales va débarquer au Salon de Genève 2010 : je veux parler du nouveau Volkswagen Touareg hybride. Il sera commercialisé cette année.

Il est équipé d'un moteur essence V6 3.3 l à injection directe turbo délivrant 333 ch, d'un moteur électrique développant 52 ch, d'un pack batteries Ni-Mh et d'une boîte de vitesses automatique à 8 rapports.

Il dispose d'un système de récupération d'énergie au freinage et de la technologie Start/Stop.

Il peut rouler en mode 100% électrique jusqu'à 50 km/h. Sinon il consomme en moyenne 8.2 l/100 km et rejette en moyenne 193 g CO2/km. En ville, il affiche alors une économie de carburant de 25 % par rapport à un SUV traditionnel.

Il revendique une vitesse maximale de 240 km/h et le 0-100 km/h en 6.5 secondes.

Il a beau embarquer une motorisation hybride pour réduire son empreinte environnementale, il reste quand même polluant et gourmand en carburant...

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A quelle sauce ... ?

Projet gouvernemental pour les Taxi, voir ici

Source : nos amis de Taxi Forum, un grand merci à eux ;)

Bouton de panique dans les taxis de Montréal ?

Devant la multiplication des incidents violents dans les taxis ces dernières années, un comité sur la sécurité des chauffeurs proposera que l'installation de boutons de panique dans les taxis montréalais soit rendue obligatoire, révèle l'agence QMI.
Selon Benoît Jugand, chef de la Division du taxi et du remorquage, il s'agirait d'une « bonne solution » pour protéger les chauffeurs, au même titre que les caméras dont sont munies certaines voitures.

Taxi Diamond n'a pas attendu les recommandations du comité et a fait installer un bouton d'alarme et un système GPS dans 230 de ses 1000 véhicules. Son concurrent Taxi Hochelaga a, lui, expédié une lettre à ses chauffeurs en janvier pour les inviter à se procurer à leurs frais le même dispositif.

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Un chauffeur de taxi frappé et dépouillé


Une fracture du crâne, de multiples contusions, une sérieuse blessure à l'oeil et le vol de sa recette : voilà ce qu'a subi un chauffeur de taxi, dimanche à Marseille, au petit matin, en guise de règlement de sa course, entre les Mobiles (1er) et la cité de la Busserine (14e).
"Lorsque je suis arrivé, ils m'ont demandé combien je leur devais, témoignait Jean-Marie, la victime, hier. Au lieu de me donner 13,5 €, celui qui était à côté de moi a pris les clés et m'a frappé au visage. Il m'a dit : donne-moi tes sous." Le voleur s'empare alors d'une sacoche, avec quelques dizaines d'euros, mais le chauffeur réussit à remettre le double des clés dans le contact et à prendre la fuite pour abandonner ses agresseurs. Hier soir, Charles Gilardenghi, président de l'Intersyndicale des taxis, se disait "très choqué par cette nouvelle agression" et réclamait "une sanction exemplaire au nom de la corporation".

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Taxis/Paris: pas d'opération d'escargot

L'opération escargot des taxis parisiens prévue demain au départ des aéroports de Roissy et Orly a été annulée, a annoncé le Syndicat de Défense des Conducteurs du Taxi parisien (SDCTP), qui indique qu'une table ronde aura lieu avec la préfecture de police.

Des taxis entendaient protester contre un amendement UMP, adopté le 17 février en commission, abolissant le monopole des taxis parisiens dans les aéroports franciliens.
"Suite à la décision du préfet de police de Paris (...) d'organiser une table ronde relative aux différents problèmes et (à) l'amendement, le bureau du SDCTP renonce à la manifestation", annonce le syndicat dans un communiqué.

"Nous appelons tous nos collègues conducteurs de taxi à rester calmes et vigilants", ajoute le syndicat, qui explique que son "combat" vise à "normaliser les relations entre tous les moyens de transports de personne et veiller à un équilibre". Le syndicat avait prévu "un blocage des routes allant de Roissy à Orly", puis de se rendre à Paris et à l'Assemblée nationale.

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Salon de Genève 2010 : Infiniti M


Encore plus de photos ici

Présentée en grande pompe sous la forme d'un hologramme à Pebble Beach puis à Tokyo sous les traits de sa soeur siamoise de chez Nissan, l'Infiniti M a fait sa première apparition matérielle à l'occasion du récent salon de Los Angeles. Elle sera pour la première fois sur notre continent à Genève avant de partir à la conquête du marché européen en septembre 2010, avec de solides arguments.

Même si la gamme Infiniti s'étoffe peu à peu depuis son arrivée en France en 2008, la filiale premium du groupe Renault-Nissan reste discrète face au rouleau compresseur Audi-BMW-Mercedes. Elle n'a pas davantage pu combler en si peu de temps l'avance déjà prise par Lexus, dont les crossover RX hybrides ont attiré l'attention des médias et du public. Même si les ventes Infiniti restent anecdotiques dans l'Hexagone, le molosse FX 50 s'est toutefois fait remarquer par son charisme West Coast, tandis que les qualités de la G37 (berline, coupé et à présent cabriolet) ont été unanimement saluées.

La M, dont les deux premières générations n'étaient pas importées sur le Vieux Continent, prendra place au-dessus de la G dans la gamme française. Avec quasiment 4,95 m de long (4,75 m pour la G), elle se positionnera en rivale directe des Audi A6, BMW Série 5 et Mercedes Classe E, en proposant un package technologique largement à la hauteur du trio historique allemand. La M disposera d'un moteur essence V6 3.7 de 320 ch qui fait déjà les beaux jours de la G37 et de la Nissan 370Z (poussée à 331 ch). Puis, en 2011, la ligne M s’enrichira d’une motorisation hybride très innovante. De quoi pouvoir ferrailler avec la Lexus GS sur le terrain de l'hybridation.

Contrairement à sa petite soeur, l'Infiniti M disposera aussi d'un bloc Diesel sur notre marché, condition sine qua non pour espérer aller chercher les allemandes sur leur terrain. Sous le capot de la M30d, on retrouvera ainsi le V6 Diesel 3.0 de 238 ch (175 KW) à injection piézo, au couple de 550 Nm. Ces motorisations seront associées à une boîte auto à sept rapports avec Adaptive Shift Control (ASC) et munie de palettes au volant.

nfiniti is watching you

La grande propulsion nippone pourra en outre compter sur quatre roues directrices, un différentiel électronique (Dynamic Cornering Enhancement) et sur une panoplie de gadgets sécuritaires à faire pâlir la Mercedes la plus technophile : l'insonorisation de l'habitacle ne passe pas seulement par une isolation poussée, mais utilise aussi des haut-parleurs pour annuler les sons externes de basse fréquence et les résonances du moteur qui subsisteraient ; le régulateur de vitesse fait évidemment appel à un radar anti-collision ; le détecteur d'angles morts et de franchissement de ligne ne se contente pas de prévenir le conducteur, mais agit de lui-même sur les freins en dernier recours pour rabattre la voiture ; dans le mode "éco" de la transmission, l'accélérateur résiste au pied du conducteur lorsque l'auto estime que celui-ci se montre un peu trop gourmand en carburant.

'Infiniti M, ou Big Brother sur quatre roues.

Dans la lignée du splendide concept Essence du dernier salon de Genève, le constructeur a habillé son nouveau vaisseau amiral d'une carrosserie aux galbes nettement plus sensuels que sur les précédentes M ou sur la G. Au point de rappeler une Maserati Quattroporte sous certains angles, même si le manque de subtilité et l'habitacle rococo ne trompent pas sur la destination première de la voiture, le marché américain. L'Infiniti M arrivera en Europe en septembre 2010. Le détail des caractéristiques et des tarifs sera connu dans quelques jours à Genève.

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Honda prévoit de lancer une toute nouvelle gamme de véhicules hybrides


Honda
est en train de développer un nouveau système de propulsion hybride qui conviendrait à des véhicules de plus grande envergure tel que le mini-van « Odyssey » et tout semble indiquer qu’ils sont sur la bonne voie.

Le chef des opérations de la firme automobile de Honda, Tomohoko Kawanabe, a déclaré : « Nous avons enfin quitté la phase de recherche et nous avons entamé la phase de développement » et a affirmé que ces nouveaux modèles devront arriver aux États-Unis d’ici trois ans.

Source : HybridCars.com et http://is.gd/9koYN


Saint-Quentin / Agression Un chauffeur de taxi molesté par ses clients

Samedi soir vers 2 h 45, un chauffeur de taxi a été molesté et agressé verbalement par cinq clients qu'il transportait à leur domicile. Le chauffeur de taxi a déposé plainte. Les cinq personnes mises en cause par le professionnel ont été interpellées et placées en garde à vue. En revanche, une enquête a été ouverte par les policiers du commissariat de Saint-Quentin dans la mesure où la déposition de la victime et celle des agresseurs ne concordent pas.
Selon nos sources, cette affaire a débuté vers trois heures du matin, à côté d'un bar d'ambiance de la cité des Pastels. Cinq jeunes hommes avaient, semble-t-il, consommé de l'alcool, puis ont pris un taxi pour rentrer à leur domicile.
Selon la déposition du chauffeur de taxi, il a été agressé par le client assis à côté de lui. Les autres personnes, à l'arrière, ainsi que le passager avant sont descendues du taxi à l'arrêt pour continuer de l'agresser. Le chauffeur a ensuite donné l'alerte.
Les policiers sont arrivés rapidement. Ils ont eu le temps d'interpeller trois des cinq clients mis en cause par la victime. Ils ont été placés en garde à vue, au cours de laquelle ils ont donné l'identité des deux autres comparses, dont celui qui était à l'origine de l'agression. Ils ont été interpellés, hier, à leur domicile.
L'enquête devrait faire la lumière sur cette affaire afin que le parquet puisse décider de poursuivre ou pas les clients du taxi.

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Infiniti dévoile sa M et accueille le diesel

Le Salon de Genève est le cadre idéal selon Infiniti pour dévoiler en avant-première sa M, berline de très haut de gamme. La branche luxe de Nissan ne s'arrête pas là puisqu'elle annonce que le diesel fera son arrivée sous le capot de la M.

Motorisé en essence ou en Diesel, dans l'attente d'une prochaine version hybride, la troisième génération M a dès le départ été conçue et développée pour rivaliser en Europe avec les meilleurs standards en matière de comportement, de dynamisme et de motorisations haut de gamme. La M30d est ainsi équipée d'un V6 Diesel 3.0 L, particulièrement raffiné et disposant de 550 Nm de couple, pour aller chercher les meilleures berlines de la catégorie. En 2011, la ligne M s'enrichira d'une motorisation hybride.
La nouvelle M est l'une des 5-places les plus spacieuses de sa catégorie. On y retrouve en son sein des garnitures cuir inclut le cuir semi aniline. L'ensemble est rehaussé par des inserts en frêne blanc traité par un poudrage argenté. Le luxe est donc bien au rendez-vous. Un luxe qui n'occulte pas, selon Infiniti, l'ergonomie pour le conducteur. Ainsi la commande de transmission de nouvelle génération tombe très bien sous la main. Les sensations du conducteur ont d'ailleurs été mises en avant, pour ne pas tomber dans l'ennui tout en conservant de la stabilité grâce à l'utilisation inhabituelle d'amortisseurs à double piston.
La M37 exposée au Salon de Genève 2010 est un modèle S, sera équipée du système à quatre roues directionnelles (4WAS).
Toutes les versions d'Infiniti destinées à l'Europe sont motorisées en V6. La puissance est de 320ch pour le bloc 3.7 L essence, et de 238ch pour le nouveau Diesel 3.0 L à injection piézo.
La légèreté de l'engin a aussi été travaillée. Portes, capot et couvercle de coffre sont réalisés en aluminium. Le moteur V6 essence est lui aussi tout aluminium.
Elle devrait être commercialisée en septembre 2010 en Europe.

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Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL) adoptée par le parlement

Avec le succès de l’auto-entrepreneur, Hervé Novelli avait fait part en fin d’année de sa volonté de mettre en place un statut complémentaire, celui d’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL). Ce statut a pour but de permettre aux créateurs d’entreprises individuelles de clairement délimiter le périmètre entre les possessions personnelles et celles utilisées de le cadre de l’activité commerciale.

Logo de la République Française

Logo de la République Française

Ce nouveau statut de création d’entreprises vient combler un vide en matière de création d’entreprise individuelle. Si lestatut de l’auto-entrepreneur avait permis de comblé un manque au sein de statut de création d’entreprises celui de l’EIRL vient pallier une lacune en matière de responsabilité. Les EIRL, dont le statut devrait être mis à disposition des créateurs d’entreprises en janvier 2011, permettent de mettre sur le même niveau de risques artisans et créateurs de sociétés.

Comme l’explique Hervé Novelli :

Avec le vote de ce texte, nous allons mettre fin à une injustice française. En effet, aujourd’hui, lorsqu’une société tombe en faillite, les dirigeants ne sont pas poursuivis sur leurs biens personnels ; quand il arrive un problème à un artisan ou un commerçant, ses biens personnels sont saisis, mettant ainsi en danger sa propre famille. Ce projet de loi apportera le même niveau de protection aux entrepreneurs en nom propre que celui déjà en vigueur pour les gérants de société.

Tout comme les EURL, les créateurs d’entreprises optant pour le statut d’EIRL auront la possibilité d’opter soit pour l’impôt sur les revenus soit pour l’impôt sur les sociétés.

Voté à l’Assemblée Nationale le 17 janvier 2010, le projet de loi sur les EIRL devrait être voté rapidement par le Sénat. Plus de détails sur ce projet de statut de création d’entreprises sur le site Legifrance.

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Ford Transit Connect 2011: 25% plus propre que l'essence

Certains taxis de Montréal sont exigus pour les clients aux longues jambes. Ce problème n'existerait pas dans le Transit Connect 2011 que Ford va commercialiser en version taxi.

Mais ce n'est pas le principal attrait du taxi présenté par Ford la semaine dernière au Salon de l'auto de Chicago.

Ce véhicule sera équipé d'un moteur à 4 cylindres de 2 litres facilement convertible au propane ou au gaz naturel comprimé.

Ce sont des carburants propres dont les premiers usagers sont souvent les exploitants de taxis.

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jeudi 18 février 2010

Taxi dans le Comminges : les galères d'un métier

Des semaines de 70 heures, des journées qui terminent à 4 heures du matin, jusqu'à 1000 km avalés dans la journée : dans sa Citroën C5 qui fait envie, Laurent Puisségur n'est pas un privilégié. Son salaire de chef d'entreprise dépasse rarement les 2000€ net par mois. Et il trime autant que ses 9 employés.

«Nous sommes dépendants des clients. Les gens ne voient souvent que la belle voiture neuve, le métier sympa, toujours au chaud. C'est en partie vrai. Mais ce qu'ils ne voient pas, c'est que depuis 8 ans, je n'ai pris que 15 jours de congés. Pour rembourser ma licence, je me suis endetté sur 7 ans.»

Voiture neuve tous les 3 ans

Sept jours sur sept, Laurent peut être appelé à 23 heures, après n'avoir rien fait pendant 3 heures. Il ira jusqu'à la côte basque récupérer un malade. Puis, missionné par une compagnie d'assistance (type Europ Assistance), il récupérera un naufragé sur l'autoroute. Ensuite, ce sera Toulouse, «presque tous les jours».

Pour survivre en milieu rural, Laurenta dû se diversifier. Il propose les pompes funèbres, des transports scolaires en car, des navettes médicalisées. Soit dix-neuf véhicules au total. Tous les trois ans, il reçoit des voitures neuves, d'une société de location longue durée. Mais en 2009, il a déboursé 13000€ en achat de... pneus. Et 60000€ au total, uniquement pour l'entretien des véhicules. Heureusement, le métier a ses beaux moments.

«C'est un métier de contacts, nous aidons beaucoup les gens, surtout en milieu rural. Voir la reconnaissance dans les yeux des personnes âgées, ou des femmes enceintes, dans des territoires isolés, c'est la plus belle des récompenses. Et puis, on voit du pays.»

Le saviez-vous ?

Pour devenir taxi, un seul examen (costaud) est organisé chaque année. Il délivre la carte professionnelle, qui vous donne le droit de gagner environ 1500€ net maximum, en tant qu'employé. Pour vous mettre à votre compte, il faudra débourser entre 80 000 € (Comminges) et 200 000 € (Toulouse), pour acheter une licence. Il n'y a pas d'âge limite pour travailler : il faut par contre passer une visite médicale tous les 5 ans jusqu'à 60 ans, tous les deux ans jusqu'à 65 ans, et tous les ans au-delà.Il y a 43 entreprises de taxi en Comminges, et 559 dans le département. Quand vous appelez un taxi, il vous compte 0,72€/km pour venir jusqu'à vous, et 1,80€ de prise en charge. Le tarif compteur est de 1,44€/km la journée, et 2,01€/km la nuit.

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Taxis parisiens : le monopole à Roissy remis en cause


Trois élus UMP ont fait adopter en commission un amendement en ce sens contre l'avis du gouvernement. Les professionnels réagissent.

Le monopole des taxis parisiens à l'aéroport de Roissy a-t-il vécu ? Trois députés UMP d'Ile-de-France, Yanick Paternotte, Yves Albarello et Didier Gonzales, ont souhaité abolir mercredi ce privilège. Ces trois élus sont parvenus à faire adopter par la commission du développement durable un amendement révolutionnaire dans le cadre du projet de loi Grenelle 2. Il autoriserait tous les taxis - et plus seulement les parisiens - à attendre dans les aéroports franciliens, et principalement Roissy, pour prendre en charge des passagers. Objectif officiel : faciliter la desserte par des modes de transports alternatifs au véhicule léger personnel. L'argument écologique ne convainc pas grand monde, mais l'amendement résonne apparemment comme un coup de tonnerre dans une profession abasourdie.

«Nos concurrents, les transports à la demande, ont déjà le droit à la desserte des aéroports, explique Pascal Wilder, secrétaire général de la Fédération nationale des taxis indépendants. Notre licence vaut environ 160.000 euros. Elle nous donne le droit de stationner dans les aéroports.Si le client a désormais le choix entre plusieurs catégories de taxis, il faudra s'attendre à une vive réaction !»

Mercredi soir, le Syndicat de défense des conducteurs du taxi parisien (SDCTP) a annoncé la tenue d'une opération escargot, jeudi 25 février, entre les aéroports et l'Assemblée nationale. «Depuis la présentation du rapport Attali en 2008 qui voulait libéraliser totalement le taxi, nous craignons toujours cette abolition», assure Pascal Wilder. Président de l'Union nationale des industries du taxi et de G7, Nicolas Rousselet s'inquiète pour la profession : la desserte de Roissy est financièrement importante. «Les taxis ont déjà perdu la détaxe de 1.500 euros des carburants, doivent investir une somme équivalente dans l'équipement électronique pour les facturettes, les changements des lumineux, en contrepartie ils ne peuvent répercuter qu'une hausse de 1,2%. On ne peut pas les déstabiliser plus. Nous sommes inquiets, mais nous sommes confiants dans la sagesse de l'Assemblée lors de l'examen en séance publique.»

Voie de garage

Effectivement, le ministre des Relations avec le Parlement, Henri de Raincourt, a immédiatement levé toute ambiguïté : le gouvernement défendra le maintien de la réglementation en vigueur des taxis parisiens, rappelant au passage que l'amendement a été adopté contre l'avis du gouvernement et du rapporteur UMP.

La Mairie de Paris s'est également invitée au débat. Annick Lepetit, adjointe aux Transports, a pourfendu l'amendement, redoutant qu'il pénalise fortement les taxis. Quant au rapport Attali, il semble a priori rangé sur une voie de garage.

LIRE AUSSI :

» Taxis : Fillon enterre le rapport Attali

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Veolia s'attaque au monopole des taxis parisiens

Le groupe français tente d'implanter en France le concept américain des SuperShuttle, un service de navettes partagées desservant les aéroports. Tarif: 20 euros par personne.

Moins cher que le taxi, plus souple que le RER, Veolia Transport propose un nouveau service de desserte des aéroports parisiens : SuperShuttle. Testé depuis le mois de septembre, il part véritablement à l'assaut du marché depuis quelques jours. Vous réservez sur internet, au minimum 24h à l'avance, ou par téléphone (au 01 43 65 55 55), de 9h à 19h, 7 jours sur 7. Une confirmation est envoyée par e-mail, mentionnant date et horaire de prise en charge, les consignes relatives aux points de rendez-vous, le numéro vert du service assistance. Un chauffeur vient vous chercher à l'adresse et l'horaire prévus, dans une fenêtre de 15 minutes. Le tarif est unique : 20 euros par personne. SuperShuttle optimise son planning et son parcours en temps réel afin de ramasser plusieurs autres passagers. Mais vous ne subirez que deux arrêts au maximum.

SuperShuttle a été créé aux États-Unis en 1983 pour desservir l'aéroport de Los Angeles. Depuis la société est devenue le leader du transfert aéroportuaire aux Etats-Unis. Elle transporte chaque année 8 millions de passagers dans les 30 plus gros aéroports du pays. En 2007, SuperShuttle a été racheté par Veolia Transport puis adapté en France à partir de septembre 2009. Ce service SuperShuttle est une façon pour Veolia transport de briser le monopole des taxis sur les trajets les plus rentables : les dessertes d'aéroports. Il n'est pour l'instant disponible que sur Paris mais pourrait s'étendre à la Province.

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Essai Peugeot 5008 : le dernier sera-t-il le premier ?


Peugeot 5008 : le dernier sera-t-il le premier ?

Alors que Renault a présenté récemment sa troisième génération de Scénic, Peugeot débarque aujourd’hui sur le segment des monospaces compacts avec son 5008. Cette arrivée tardive sera-t-elle vraiment pénalisante ? Peut-il faire de l’ombre aux Renault Scénic et Citroën C4 Picasso. Réponse avec cet essai réalisé près d’Annecy.

Si Peugeot est leader dans certains domaines comme par exemple les coupés cabriolets, on ne peut pas en dire autant pour ce qui est des monospaces compacts. En effet, alors que Renault déflorait le segment en 1996 avec son Scénic, c’était le vide total du coté de chez Peugeot. Son cousin Citroën avait dégainé deux ans plus tard avec le Xsara Picasso puis surtout avec la famille C4 Picasso mais la firme au lion semblait sourde aux chants des monospaces compacts. Quand on demande aujourd’hui les raisons de cette absence, la réponse est très diplomatique : « A l’époque, notre gamme n’était pas prête, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui ». A mots couverts, on a eu une autre version : « il s’agit d’une stratégie de groupe. A Citroën, les monospaces compacts, à Peugeot les breaks compacts et citadins. » Voilà qui donne une autre perspective à la situation.
Cette sorte de chasse gardée avait l’air de bien fonctionner jusqu’à ce que Peugeot se décide finalement d’aller marcher sur les plates-bandes du Scénic. Impossible de savoir si le succès du C4 Picasso a fait des envieux ou si la famille Peugeot a choisi d’attirer une clientèle plus large en ces temps de crise, mais une chose est sûre le segment des monospaces compacts est aujourd’hui très important pour un constructeur généraliste puisqu’il représente 32 % des ventes de berlines compactes qui constitue lui-même 1/3 du marché. Il était donc impossible pour Peugeot de ne pas y figurer et c’est donc pour cela que cette catégorie risque de connaître un profond bouleversement avec la venue de ce 5008.

Le nouveau monospace compact de Peugeot a fait sa première sortie officielle lors du récent salon de Francfort mais les lecteurs de Caradisiac avaient pu le découvrir en avant-première au mois de juillet lors d’un premier comparatif statique face au Renault Grand Scénic.

Un design consensuel mais agréable

Le segment des monospaces compacts s’adresse aux familles. Inutile de vous dire que les prises de risque stylistiques sont absolument bannies. Le 5008 ne déroge pas à la règle et affiche un design consensuel mais agréable. La bonne nouvelle provient, selon nous, de l’abandon de la calandre « coupe-frites » du Peugeot 3008 qui n’était pas des plus harmonieuse. Ce 5008 semble particulièrement d'être bien campé sur ses roues et plus large que la concurrence, ce qui n’est pas le cas dans la réalité mais c’est cette impression visuelle qui domine lorsqu’on le découvre.

Dans l’habitacle, la qualité de fabrication et de présentation du crossover de Peugeot a été conservée. En effet, la planche de bord du 5008 est quasi identique à celle du 3008 à l'exception de la console centrale légèrement plus courte. On retrouve donc un ensemble très qualitatif que ce soit du point de vue de l’assemblage que du choix des matériaux. L’ergonomie est nettement meilleure que sur le C4 Picasso et atteint le niveau du Scénic. On peut saluer également le gain en luminosité apporté par le toit en verre panoramique ainsi que l’ambiance très apaisante qui règne dans le 5008, notamment lorsque la sellerie est de couleur claire.

La lutte de la praticité

Qui dit monospace dit forcément nombreux rangements et aspects pratiques particulièrement étudiés. Dans ce domaine, Peugeot n’est pas parti d’une feuille blanche puisque la marque au lion a repris la plate-forme du Citroën C4 Picasso mais il existe pourtant quelques différences comme la longueur de 4,53 m inférieure à celle du C4 Picasso qui affiche 4,59 m de long.

A l’intérieur, moins de suspens car on a affaire à la modularité du C4 avec des sièges qui s’escamotent facilement que ce soit aux 2e ou 3e rang. La manipulation est facile et nettement plus aisée que celle du Renault Scénic qui nécessite que l’on enlève les sièges de second rang. La capacité de chargement oscille entre 580 et 679 litres (normes VDA, selon la position du 2e rang) et atteint 1754 litres en configuration deux places. C’est largement suffisant pour la plupart des utilisateurs, mais moins bien qu’un Renault Grand Scénic (564 – 2063 l) ou qu’un Citroën Grand C4 Picasso (576 – 1951 l). En 7 places, il faudra faire des choix puisque le volume de coffre se réduit à 250 litres.
Comme c’est le cas sur le Renault Grand Scénic, le 5008 va être disponible en 7 et 5 places. Si vous choisissez la seconde solution, vous hériterez de 60 litres de rangements supplémentaires qui viennent s’ajouter aux 50 litres figurants dans l’ensemble de l’habitacle.

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Taxis parisiens: des députés UMP veulent la fin du monopole dans les aéroports

Des députés , soutenus par le , ont adopté mercredi en commission un amendement abolissant le monopole des taxis parisiens dans les aéroports franciliens, au grand dam du qui, soucieux de ne pas déclencher l'ire de la profession avant les régionales, veut revenir sur cette décision.

En savoir plus : Les taxis parisiens ripostent avec une opération escargot le 25 février

Un amendement en ce sens, cosigné par les élus UMP franciliens Yanick Paternotte (Val d'Oise), Yves Albarello (Seine-et-Marne) et Didier Gonzales (Val-de-Marne), a été adopté par la commission du Développement durable à plusieurs voix de majorité, grâce à l'appui des élus socialistes, lors de l'examen du projet de loi Grenelle 2.

Il a été voté dans un climat très tendu, selon les participants à la réunion, et contre l'avis du rapporteur UMP du texte, Serge Grouard, et du secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, présent en commission.

L'amendement abolit le monopole des taxis parisiens à Roissy

L'amendement stipule qu'en «vue de faciliter la desserte des aéroports internationaux de la région Ile-de-France par des modes de transports alternatifs» à la voiture personnelle, «le monopole des taxis parisiens institué dans leur ressort territorial (...) est aboli». La mesure vise en fait l'aéroport de Roissy, le monopole des taxis parisiens ayant déjà été supprimé pour celui d'Orly.

Ses auteurs ont fait valoir que le monopole actuel était discriminatoire vis-à-vis des artisans taxis du Val d'Oise ou de Seine-et-Marne par exemple. Christophe Caresche (PS) a approuvé «une bonne mesure», qui permettra notamment d'augmenter le nombre de taxis parisiens présents intra muros.

Dominique Bussereau s'est dit défavorable à l'amendement tout en rappelant que le monopole des taxis ne relevait pas de sa compétence mais de celle du ministère de l'Intérieur. Serge Grouard s'est lui aussi opposé à une mesure qui n'a «rien à voir avec le développement durable». Le président de la commission, Christian Jacob (UMP), a dénoncé l'initiative de ses collègues, estimant qu'elle allait «mettre le feu à une profession».

Mais le gouvernement veut annuler la mesure en mai

C'est en effet ce que redoute le gouvernement à la veille des régionales. Il a aussitôt fait savoir, par la voix d'Henri de Raincourt (Relations avec le Parlement), qu'il ferait annuler la mesure quand Grenelle 2 sera examiné en séance publique. Pour ce faire, il devra présenter un amendement supprimant la fin du monopole.

Voté le 8 octobre au Sénat, le Grenelle 2, dont le processus législatif a pris du retard, doit être examiné dans l'hémicycle, à l'Assemblée, début mai. Mais les auteurs de l'amendement, qui avaient déjà tenté de faire voter la mesure lors du Grenelle 1, n'entendent pas rendre les armes et suggèrent au gouvernement de régler le problème en abrogeant par décret le monopole des taxis d'ici à l'examen du projet de loi.

«Le Parlement est souverain ! C'est une mesure d'équité. Il y a 200 artisans taxis dans le Val d'Oise qui sont pénalisés. Il faut mettre Roissy à l'heure d'Orly. Nul ne peut nier que les taxis parisiens seraient mieux dans Paris plutôt qu'à attendre par centaines à Roissy...», argue Yanick Paternotte. A l'inverse, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République, Essonne) estime que «la libéralisation totale de la profession ne pourra conduire qu'à l'hégémonie de grands groupes soucieux uniquement de rentabilité, au détriment des Franciliens».

La mairie de Paris (PS) a également déploré l'adoption de l'amendement, qui va «pénaliser fortement» les taxis parisiens.

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Opération escargot des taxis parisiens le 25 février

La riposte des taxis parisiens n'a pas tardé. Trois députés UMP, soutenus par le PS, ont adopté mercredi en commission un amendement abolissant le monopole des taxis parisiens dans les aéroports franciliens.

Aussitôt, le Syndicat de Défense des Conducteurs du Taxi parisien (SDCTP) a annoncé pour le jeudi 25 février une opération escargot au départ des aéroports de Roissy et Orly pour protester contre l'initiative des trois élus.

«Notre syndicat organise le blocage des routes», a indiqué le SDCTP dans un communiqué. «Nous allons organiser une descente vers et l'Assemblée nationale au départ de ces deux aéroports entre 9 heures et 10 heures», a précisé le secrétaire général de cet organisme, Djillali Ouanfouf.

Cet amendement, cosigné par les élus UMP franciliens Yanick Paternotte, Yves Albarello et Didier Gonzales, a été adopté par la commission du Développement durable à plusieurs voix de majorité, grâce à l'appui des élus socialistes, lors de l'examen du projet de loi Grenelle 2.

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mercredi 17 février 2010

Des formulaires de licence taxi... en braille

En Angleterre, la bureaucratie va parfois un peu loin. Comme la création de formulaires pour les conducteurs de taxi en braille.

Cela se passe à Portsmouth, dans le sud de l'Angleterre. Selon The Sun, la mairie, pour répondre aux besoins de tous, a pris sur elle de traduire les formulaires administratifs en plusieurs langues et même en braille. Y compris pour les formulaires d'inscription des chauffeurs de taxi.

Une version existe aussi en grands caractères pour les malvoyants et en version audio pour ceux qui ne sauraient pas lire.

S'adapter à tous, certes. Mais de là à permettre aux aveugles de postuler pour devenir conducteur de taxis... A part, Gilbert Montagné dans le lipdub de l'UMP ou Ray Charles dans une pub Renault, l'idée peut sembler saugrenue.

Après l'agression, les taxis sont solidaires

ALORS que son agresseur est à la barre du tribunal, le chauffeur de taxi victime d'un braquage jeudi après-midi (l'union de samedi et mardi) a repris son activité devant la gare. Là même où il a pris en charge son client pour lequel une expertise psychiatrique a finalement été demandée.
« Mon avocat me représente. Je ne veux plus le voir. C'est encore trop dur pour moi d'en parler », arrive-t-il seulement à répondre.
A proximité, des collègues sont derrière lui. « Il y a une vraie solidarité entre les taxis sur Laon. Quand il se passe une chose pareille, on se serre encore plus les coudes », dit l'un d'entre eux.
Ce dernier fait ce métier depuis six ans. « Ce type d'agression est très rare. On essaye de faire attention à qui on monte, mais même avec 20 ans d'expérience comme c'est le cas du collègue agressé, on peut toujours à se tromper. » Même des personnes présentant bien peuvent surprendre, comme le précise Gérald Legras, président de la fédération des artisans taxis de l'Aisne.
Pourtant, les taxis ruraux, comme dans l'Aisne, n'encaissent pas grand-chose. « Ils travaillent beaucoup sous contrat pour le transport de malades assis ou du transport scolaire. »
« On est livré à nous-mêmes »
En fait, ce que redoute plus ces taxis, surtout en ville, c'est de ne pas être payés pour leur course. « L'agression, on ne peut pas travailler en pensant à ça. Une fois par contre, une femme s'est enfuie sans payer. J'avais demandé sa carte d'identité mais elle n'était plus valable », explique encore un chauffeur laonnois.
Le problème c'est quand les clients « partent en éventail » comme le raconte Gérald Legras. « Il n'y a rien à faire. » Cela arrive notamment quand on travaille la nuit, pour des personnes qui sortent de discothèques et qui ont un peu bu. « Il faut faire attention, certains attrapent le frein à main ou tirent sur le volant. »
Comme, ajoute notre Laonnois, la nuit dans la ville préfecture, il n'y a personne, « on est livré à nous-mêmes. Personnellement, je travaille avec des bars que je connais. Quand ils m'appellent, je leur demande si la personne à transporter est solvable et si elle n'est pas trop alcoolisée. »
Le métier n'est pas facile. « On nous met de plus en plus des bâtons dans les roues, comme cette idée de créer des véhicules de tourisme avec chauffeurs. »
Il existe quelque 500 taxis dans l'Aisne pour 250 entreprises.
306 artisans et salariés vont bénéficier d'une formation continue avant le mois de juillet. « Quelques heures seront consacrées à la sécurité », conclut Gérard Legras.

5 by Peugeot : la future 508 dévoilée à Genève

Ce concept-car hybride préfigure la future Peugeot 508, qui remplacera en 2011 la 407 mais aussi la 607.


Elle aura la « lourde » tâche de remplacer à la fois la 407 et la 607, dont la carrière s’éteint : la Peugeot 508 sera commercialisée début 2011, après avoir été présentée officiellement en octobre 2010 lors du Mondial de l’automobile de Paris. Mais elle fera une première apparition, sous les traits d’un concept-car, au salon de Genève.


Baptisé 5 By Peugeot, cette vitrine inaugurera les nouveaux codes stylistiques du Lion, déjà entr’aperçus avec le coupé SR1, avec par exemple des phares plus effilés. Comme lui, ce nouveau concept-car sera doté d’une motorisation hybride HYbrid4, avec en l’occurrence un moteur thermique 2.0L HDi de 163 chevaux à l’avant et un bloc électrique de 37 chevaux à l’arrière. Ce dernier peut donc apporter une motricité intégrale à la voiture, tout en permettant d’abaisser la consommation à 3,8 litres/100 kilomètres et les émissions de CO2 à 99 grammes/kilomètre. A noter qu’il peut également propulser seul la voiture à basse vitesse.

Longue de 4,86 mètres, la 5 by Peugeot est équipée de jantes de 19 pouces et de feux de jour à LED à l’avant. Il s’agit d’une voiture à malle arrière dont les feux représentent des griffes. Peugeot n’a pas livré de détails sur la présentation et l’équipement de l’intérieur.

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